Forum de FilmDeCulte

Je t invite à lire le reste de ses critiques, c'est du même tonneau (le paroxysme de sa bêtise étant-peut-être- atteint avec sa critique de "bon rétablissement")

lol, le nouveau-hater qui attendait dans l'ombre pour se venger...

C'est le double compte de Tetsuo pour dire du mal de ses collègues.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Wow la critique parfaite de Art Core même si je monte à 5/6, le film m'a pris totalement a contre pied, le seul reproche que je peux lui faire c'est que la violence on l'entend à la radio dans le film mais ce n'est jamais mis en image tu ressens jamais que la ville est dangereuse (Je suis dans un état second mais je pense que vous m'avez compris)



Parfait !!!

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013

Je suis partagé.

A la sortie de la salle, j'en étais facile à un 4 ou 5/6, fasciné par la mise en scène au cordeau, la qualité de la reconstitution et le jeu des acteurs. Et puis surtout ce choix assez iconoclaste de se poser en contrepoint de toute l'hystérie qui accompagne généralement les films américains sur la mafia (j'ai d'ailleurs trouvé que le couple ressemblait beaucoup physiquement à celui de Scarface). Le milieu décrit est assez intéressant également, une sorte de sous-mafia sur un secteur marginal, avec des conflits finalement assez mous et pathétiques (cf. la fin).

Et puis ce matin, je me suis senti plus dubitatif. Car, comme le dit Artcore, le choix se paye d'une certaine froideur et le manque de dramaturgie laisse finalement peu de souvenirs émus ; bref, j'ai un peu le sentiment d'avoir assisté à un excercice de style, certes habile dans sa volonté de tendre vers une sorte de classicisme rigoureux, mais un peu vain et atone.

Du coup ça sera un 3,5 /6

La tension est quand-même bien présente ça ne m'a pas gêné, et puis



Par contre Nada, je ne comprends pas bien ton ressenti sur l'exercice de style. Je pense plus que tu parles des multiples références qui ont pu te gêner ou des scènes qui sont clairement des hommages à des films antérieurs (Serpico, French connection). En me placant à la place de ceux qui n'aiment pas Chandor, on pourrait aussi assimiler Margin Call à un Short cuts dans une tour au début de la crise financière. Après, c'est clairement une question de ressenti, est-ce que Chandor a bien digéré toutes ces références parce que ces films sont clairement bourrés de clins d'oeil cinéphiles.

Ce n'est pas tant l'exercice de style qui me gêne (et qui reste noble à mes yeux) que l'absence d'enjeu due à cette volonté de minimalisme.

Wow merci !

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CroqAnimement votre

J'ai eu du mal à m'intéresser à ces histoires d'entrepreneur au début, tout en appréciant qu'on entre dès le départ dans le vif du sujet, puis j'ai commencé à me laisser prendre par le parcours de ce Corleone "moderne" qui ne veut absolument pas devenir un gangster et ce, en dépit de l'absence de scrupules de sa Lady Macbeth. Isaac est une fois de plus touchant, canalisant une sorte de Pacino à moitié émasculé ici, et Chastain brille en quelques scènes à peine avec sa coiffure de Michelle Pfeiffer dans Scarface, glaciale, flippante.

La mise en scène est également très classe, avec son photo gordonwillisienne, sa violence aussi sourde que sa musique tout en construction de mythe.

Après, il manque quand même l'étincelle pour faire s'embraser tout ça. C'est bien. Mais sans fulgurances.

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Pas forcément chiant mais trop démonstratif et linéaire, en plus de la froideur générale qui réduit l'implication.
Un peu faible scénaristiquement donc, à l'image du changement économique de la fin, crédible mais simplet dans l'écriture.

Rien que pour Isaac, ça vaut le coup.

Même avis qu'Art Core sur "l'originalité" du film, tout à fait bienvenue et stimulante car le film a justement une forme très classique, presque à l'ancienne. L'idée du mec qui a tout en main pour passer du côté obscur mais qui fait tout pour ne pas le faire, ça marche très bien. C'est donc très très classe, très bien joué et toujours assez "surprenant" pour rester éveillé au film... Pourtant, cette espèce de refus de gros climax, de fulgurances, de pathos ou de pesanteur à la James Gray (auquel j'ai pensé à la vision) finit par jouer en sa défaveur, à mes yeux. A la fin, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un peu de déception ("tout ça pour ça") et de frustration (ou veut savoir ce qui se passe après!). Et il ne me reste déjà pas grand chose du film, hormis les qualité intrinsèques que je viens d'évoquer.

4/6, ni plus, ni moins.

Me reste à découvrir Margin Call et All is lost, car le mec est assurément un talent à suivre, un futur grand potentiel.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En fait le film ressemble énormément à The Yards, dans son refus de spectaculaire, dans son approche visuelle. Sauf qu'effectivement le film de James Gray finit par s'illuminer et prend de l'ampleur, là ou AMVY reste dans ses chaussures confortables.

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Moi je l'ai revu il y a un an et c'est pour moi l'un des meilleurs films des dernières années. Sobre mais intense, mise en scène d'une rigueur exemplaire, acteurs extraordinaires, sujet passionnant et peu connu... Sans trop faire de bruit, c'est au final l'une des plus puissantes charges contre le capitalisme.