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MessagePosté: 17 Nov 2021, 20:05 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Putain mais vous ralez sur tout, même quand le film est plus moins défendu.
Le Masque à la Plume les critiques qui n'y sont pas mais voudraient être au masque à la plume et font un blog, les couples avec une différence d'âge, le jugement sur les différences d'âges, les anciens films d'Anderson, ses futurs films, les gens qui ont aimé Hal Hartley il y a 30 ans qui ressemblent
à ceux qui apprécient Anderson maintenant.Les faux libertins. Les vrais libertins. Les vierges. Les orfraies qui crient. Celles qui se taisent. La rue Vaugirard qu'il faudrait
raccourcir. Les anthropologues. Greta Thunberg, Dieu. Les poilus. Les épilés. Les blancs. Les noirs. Les poilus blancs. Les épilés noirs. Les épilés poilus, de vrais faux culs ceux là. Les nageurs. Les kayakistes. Les djihadistes. Le bicarbonate de soude. La surestimation castratrice de l'habeas corpus. La loi de la jungle. La dialectique. Le néant. La couleur. Le noir et blanc. Les parallèles et les angles (on devrait en supprimer certains). Les photons. La hype des bosons.

Heureusement qu'il y a les maladies cardio-vasculaires comme disaient les Nuls.

C'est l'Oudepo : l'ouvroir de dédain potentiel...


dit-il, tuant le game.


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MessagePosté: 17 Nov 2021, 23:59 
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...Sinon je l'ai vu et fais partie des sceptiques à confondre, même si la chute du dernier tiers est belle.

Une des raisons de mes réserves tient peut-être au fait que l'univers visuel du film me paraît assez inspiré de Chris Ware, mais avec un fond beaucoup plus lisse, quand Ware parvient à conjuger le formalisme et l'onirisime avec un rapport au présent et au politique (on trouve d'ailleurs dans une page de Building Story une dérision autrement plus caustique de la culture française qu'ici...).
Ici cela tourne au psittacisme, avec la nostalgie comme seul effet de réel.

Je me demande quand-même pourquoi Wes Anderson a abandonné le thème de la famille qui donnait son épaisseur à Steve Zizou ou à Darjeeling Limited, comme si elle s'opposait dans son esprit à l'idée de représenter un collectif ou la société (alors que c'est l'inverse, la famille est finalement moins metaphorisée et plus historicisée que les représentations d'archétype nationaux un peu enfantin de ses films récents).

Ses dessins animés me semblent meilleurs, il y a peut-être l'idée que la déréalisation prend place dès le debut du film, au lieu d'en être l'enjeu comme ici, et permet d'assurer la continuité psychologique de ses personnages).

Il y a un truc qui m'a gêné : d'une part les peintures du premier sketch font plutôt penser à Anselm Kiefer et Georg Baselitz qu'aux peintres français (peut-être Eugène Leroy à la rigueur), et elles posent la question d'un rapport au fascisme que le transfert vers la France évacue.
Mais symétriquement le film semble représenter mai 68 voire des situations rappelant la guerre d'Algérie tout en les transformant en jeu puéril. Il y a souvent chez lui une représentation relativement crédible de la violence historique mais aussi une implicitation de la victime réelle (l'inverse exact du cinéma d'horreur en somme) qui devient le seul enjeu de la fiction, une sorte de plus petit multiplicateur poétique commun entre le réalisateur et le public.

Il y a.aussi des aspects du film qui font pub Chanel allongée (à quoi bon demander à Jarvis Cocker de reprendre Aline si c'est pour en passer à peine trois notes?) En revanche j'ai bien été chauffé par l'usage d'Heart of Glass de Blondie dans le trailer de Gucci de Ridley Scott).

Quant à la sexualité débridée du film à ce moment là la pub Danone bifidus actif des années 90 c'est Shortbus le prequel

En voyant Amalric, je n'ai pas pu me défendre de rapprocher ce film d'un de ses premiers rôles (muet), les Favoris de la Lune d'Otar Iosseliani, aussi une histoire de tableaux, et de crime, avec un procédé narratif en marabout de ficelle dans la filiation desquels Wes Anderson pourrait s'insérer, mais avec une profondeur une énergie et un sens formel à coté desquels ce film apparaît bien ampoulé et bavard.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
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Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 18 Nov 2021, 09:36, édité 4 fois.

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MessagePosté: 18 Nov 2021, 08:51 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Mais symétriquement le film semble représenter mai 68 voire des situations rappelant la guerre d'Algérie tout en les transformant en jeu puéril.

Si tu veux dire par là que ces évènements historiques sont traités sur un mode léger, voire risible, en quoi est-ce un problème ? Dans l’histoire du cinéma, y a des tas d’exemples qui montrent qu’on a jamais cessé de nous amuser avec l’Histoire, ses révolutions, ses guerres, y a même des chefs d’œuvre qui ont été réalisés à partir de cette matière (voir CDM années 40 par exemple).


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MessagePosté: 18 Nov 2021, 08:54 
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Oui mais là c'est plutôt un transfert à la Tintin avec les Syldaves, les Bordures et les Picaros, voire Tchang (mais il l'assume certes dans Isles of Dogs avec la référence à Milou, qui est d'ailleurs plus moralement profond, voire ici avec la partie en dessin animé qui évoque l'Affaire Tournesol - tiens le moment où la mort de l'autre est représentée quand elle est hors champs et terminale dans la partie filmée). Ce n'est pas tout à fait la même chose que de la légèreté, et Lubitsch n'esquive aucun nom propre car il sait que c'est là que réside le contenu du politique (voire le rêve du seul mot Tchécoslovaquie par le personnage que le spectateur est quant à lui mis au défi
de prononcer dans l'introduction dans son film avec Cary Cooper qui date de 1938 sans rapport direct avec le film, mais qui s'introduit dedans).

Singulièrement, l'ancrage americain (dans l'ile en décors
réel Moonrise Kingdom) ne subit pas un tel glissement (il y a vraiment une ville appelée Liberty au Kansas, alors que le nom est aussi surdeterminé qu'Ennui).

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MessagePosté: 18 Nov 2021, 09:50 
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Je vois pas du tout mais alors pas du tout le rapport avec Chris Ware.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 18 Nov 2021, 10:01 
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Si quand-même stylistiquement (moins dans les récits c'est
vrai, plus denses chez Ware). dans les bâtiments en a plat et verticaux, le goûts des éclatés qui permettent d'écraser les perspectives, la palette de couleurs bleutées. Lea Seydoux me parait aussi mis en scene avec ses rondeurs comme les femmes d'ACME ou Building Story (où il peut y avoir le mêmes types de nudité), et last but not least l'influence d'Hergé et de la Ligne Claire (e forts contrastes mais peu de dégradés).
Même les.polices de caractères des textes en surimpression sont empruntées à Ware...

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MessagePosté: 18 Nov 2021, 10:15 
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Oui stylistiquement à la limite mais on en est tellement loin dans ce que ça raconte. C'est presque antinomique.

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MessagePosté: 18 Nov 2021, 12:54 
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Tiens une critique américaine qui fait aussi le lien avec Chris Ware, et qui défonce le film, de manière il est vrai très agressive (même si je suis d'accord sur le fond) et quasi ad hominem (autisme, snobisme, et pourquoi pas strabisme)
https://medium.com/the-monthly/wes-ande ... da59f62454

On a bizarrement un peu la même chose en France autour d'Audiard (pour moi un bon film) avec des critiques extrêmement agressives, et mêmes certains articles comme aux Cahiers qui virent dans la contrition et le regret de ne pas avoir attaqué assez les derniers films de Sciamma (faut arrêter de deconner 5 minutes et ça ne vole pas haut, je me demande si ce n'est pas l'intériorisation d'un certain populisme dans les "discours" critiques qui deviennent très positionnistes dans les deux langues)

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MessagePosté: 18 Nov 2021, 14:49 
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Vieux-Gontrand a écrit:
On a bizarrement un peu la même chose en France autour d'Audiard (pour moi un bon film) avec des critiques extrêmement agressives,
La réception du forum a été moyenne mais plutôt positive dans la presse. Tu as du voir les quelques critiques négatives (et méchantes dans leur forme).


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MessagePosté: 18 Nov 2021, 14:54 
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Celle des Cahiers (qui ne parlent pas du film, mais de la carrière d'Audiard et Sciamma) et de Buster (en procès d'intention) hier

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MessagePosté: 19 Nov 2021, 23:44 
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Je viens de voir The Royal Tenenbaums pour la première fois à la Cinémathèque de Bruxelles, et la comparaison fait mal, quelque-chose s'est perdu...
D'abord formellement, la sophistication et le goût des références n'ont pas encore viré dispositif, le vocabulaire cinématographique est beaucoup plus riche (il y a même des plans caméra à l'épaule).
Si formellement le regard de Saroise Ronan imprime ce film, c'est quand-même un pâle reflet de la descente du bus de Gwyneth Paltrow ou de la scène du suicide de Luke Wilson.
Chaque séquence est en elle-même réaliste, et c'est de la maîtrise du rythme et du montage que resulte la fantasmagorie.
Il y a aussi un glissement des thématiques : dans ce film la famille est le lieu où l'on s'efforce de compenser les blessures morales, de manière volontariste, vers une forme d'oubli produit. Ses films récents décrivent plutôt des cultures.nationales comme le résultat non d'une compensation mais plutôt d'un transfert ou d'une circulation de l'affect...

Tenenbaum m'a finalement un peu fait penser à Au fil du Temps de Wenders, de par la manière d'ancrer une mythologie culturelle réelle dans une filiation familiale fantasmée, et son cinéma semble finalement suivre un peu même pente que celui de Wenders, une forme de pompiérisme qui devient le seul cadre possible pour énoncer la ressemblance morale entre soi et l'autre, un vide commun. L'enjeu des décors réels des Tenenbaums est plutôt la recherche du pardon individuel que la représentation d'une identité collective déjà achevée.

Sans verser dans le révisionnisme woke, il y a malgré la richesse du film un aspect questionnable dans l'utilisation des stéréotypes nationaux voire raciaux chez Anderson. Le passage où Gene Hackman traite Danny Glover de "Coltrane" est malaisant (le racisme est créé et surmonté de l'intérieur du film) et Darjeeling Limited prolonge le personnage de Pagoda, comme si le stéréotype national devait être dilaté pour être ensuite supprimer. Il représente ainsi une forme de rationalité aussi dépressive et suicidaire que ne le sont les personnages du récit, et cela de façon quasi-parallèle, mais ce parallélisme est un problème car déjà une croyance.

Le film est aussi un coup de couteau particulièrement maladroit porté à Elliot Smith...

Sinon il y a déjà un nu dans la scène lesbienne de Gwyneth Paltrow à Paris (bizarrement dans les trois films situation rapportée à la France).

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 20 Nov 2021, 14:09, édité 3 fois.

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MessagePosté: 20 Nov 2021, 14:05 
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Il y a un truc aussi : les Tenenbaums représentent le remord du vieux père oedipien, Darjeeling Limited son enterrement (et dans la Vie Aquatique le nouveau patriarche est le prétendant évincé du film précédent). Ensuite il évolue à l'échelle des nations et cultures (un peu identifiées au cousinage, mais finalement aussi aux foules plutôt qu'à une société), un peu comme si l'enjeu de sa filmographie est de lentement exposer tout le repas primitif de Freud, et de la faire passer du domaine psychologique à son sens anthropologique (mais les femmes sont plutôt des sœurs que des mères, en tout cas leur mort est irreprésentable).

La nation fonctionne comme la finalité et l'épuisement de l'image dans son cinéma.

Par ailleurs c'est aussi le fait que l'inceste avec la sœur ne soit interdit que par une convention sociale qui ne recouvre pour lui la réalité biologique qui mène pratiquement un personnage au suicide (et sort le film des rails de la comédie) comme si le fait que la société peut se justifier de manière interne était insupportable et terrorisant (c'est le rapport social qui est refoulé à la place de l'origine). L'élitisme des goûts musicaux, avec ces chansons aux textes sursignifiants, commentant l'intrigue est aussi une manière d'opposer la réalité des relations sociales et sentimentales et leur justification, comme si leur gratuité apparente était une forme de pureté .D'où aussi le fait que les classes subalternes (Pagoda et le liftier), pauvres et déjà justifiées, servent d'intermédiaires entre la famille et le monde extérieur : leur dépendance économique neutralise ce qu'il y a de moralement menaçant et foisonnant dans le monde extérieur. Gene Hackman attaque le personnage de Danny Glover à la fois parce qu'il est noir et bourgeois : la race est ici un attribut du nouveau riche qui peut se passer de ces médiations, et est donc celui dont il ne faut surtout pas dépendre.

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MessagePosté: 22 Nov 2021, 21:01 
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Vieux-Gontrand a écrit:
les gens qui ont aimé Hal Hartley il y a 30 ans qui ressemblent
à ceux qui apprécient Anderson maintenant.


Bien vu.

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MessagePosté: 23 Nov 2021, 13:52 
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Je faisais une comparaison du style plus que du public car Wes Anderson s'est révélé être infiniment plus grand-public persistant que ses comparses et prédécesseurs, Stillman et Hartley (on peut y ajouter Solondz aussi). Hartley, sa carrière avec de la visibilité dure à peine 7 ans, pendant lesquels il a été productif. Donc non, je pense pas. Stillman revendique son inspiration du côté de Austen et Trollope, Hartley de Dostoïevski, chez Anderson, c'est Salinger, Zweig et The New Yorker. Le public est un peu à l'avenant.


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MessagePosté: 29 Nov 2021, 15:04 
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Je parcours le topic et je tombe sur ça :
Abyssin a écrit:
il y a un passage génial en dessin animé qui vaut à lui seul le coup d'oeil. Ca dure 2 minutes, c'est brillant et on rêve de le voir prolongé sur un film entier.
:shock:
Soit le passage du film que j'ai trouvé vraiment naze et où j'ai commencé à vraiment sortir du délire. Parce que, certes, dans son côté pop-up, c'est tellement foisonnant, un régal de détails et de mise en scène que je ne boude pas mon plaisir, mais au bout d'un moment, tout l'empilement d'informations, de strates narratives, d'allers-retours temporels, tantôt narré par le journaliste sur un plateau télé ou en conférence, ou en pièce de théâtre, les changements de style et de couleur, etc, ça commence à me fatiguer et à trop sentir le cache-misère : à savoir que l'histoire racontée est un peu naze. Et je veux bien fermer les yeux, tant que la mise en scène et la DA sont là pour me ravir, mais quand j'ai juste droit à un petit dessin animé pourri en lieu et place d'une poursuite climax digne de ce nom, je dis stop.

J'ai trouvé aussi que le film se prenait bien les pieds dans le tapis quand il y avait des vrais textes et de la vraie direction d'acteurs en français. A ce titre Seydoux est parfaite et la seule française du film qui réussit à incarner un vrai personnage quand elle est muette, mais ses lignes de dialogues ne voulaient quasiment rien dire et elle se trouve quasiment éjectée du film.
Idem dans les scènes d'engueulade étudiants, qui manquent de dynamisme car les acteurs ne jouent pas sur la même note. Dans ces moments là, le film accuse vraiment son statut de touriste qui calque ses propres fantasmes sans vraiment comprendre où il est. Bien sûr ça fait partie du deal.

Le moins bon Anderson, quoique l'Ile aux Chiens m'avait bien refroidi aussi quand j'y repense.

4/6


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