Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 21 Nov 2024, 18:32

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 25 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 06 Fév 2009, 19:03 
Hors ligne
Connaisseur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Déc 2008, 12:24
Messages: 189
French Connection

Au hasard de leurs rondes, les agents de police New-Yorkais " Popeye " Doyle et " Cloudy " Russo tombent sur la piste d'un important réseau de drogue provenant de France.

French Connection a sans doute été l'un des polars les plus influents des années 70. Héros pas très propres sur eux, particulièrement Gene Hackman incarnant un Popeye bourrin, violent, misogyne, raciste et inconscient, volonté de réalisme, il est permis de se demander si des séries comme The Shield auraient pu voir le jour sans French Connection.
Si la traque des français, menés par un Fernando Rey très classieux, qui oppose un coté aristocratique et détaché à la violence des deux flics, est passionante, avec notamment une fabuleuse filature dans le métro, le point d'orgue est la fameuse scène de poursuite entre Popeye et le français ayant tenté de l'assassiner, voiture contre train, d'une intensité remarquable.
La fin achève quand à elle de donner un aspect noir et nihiliste au film, les personnages joués par Scheider et Hackman devenant assez emblématiques de la police telle qu'elle sera représentée désormais : ambigue, féroce, et toujours à deux doigts de dépasser la ligne.
Un seul défaut : des acteurs français pas toujours au top, alors que Scheider et Hackman sont exceptionnels.


Comme j'ai pu le voir également :


French Connection II ( John Frankenheimer, 1975 )

Popeye Doyle est envoyé en France pour rechercher Alain Charnier, impliqué dans l'affaire dite de la French Connection, Doyle étant le seul à pouvoir identifier Charnier. Malheureusement Doyle ne s'adapte pas aux méthodes françaises.
On reprend Gene Hackman, mais on passe de New York à Marseille. Le décalage et tout ce qu'il apporte ( Hackman ne parlant pas un mot de français, hurlant pour avoir ses cheesburgers, fonçant dans le tas avec des conséquences dramatiques ) est intéressant une demi-heure, puis retombe assez vite. La capture de Hackman relance l'intérêt du film, qui retombe avec une partie " désintox " lourde et convenue. A la différence de Friedkin, qui dans le premier film versait dans l'économie narrative et utilisait des ellipses sur tout ce qui pouvait être zappé ( comme la reprise de l'enquête après la tentative d'assassinat sur Doyle ), Frankenheimer montre tout, et si les relations entre l'inspecteur français Barthélémy et Popeye ne sont pas inintéressantes, mais trop prévisibles.
Les scènes d'action ne sont pas catastrophiques, mais rien n'entre en concurrence avec celles du premier, les passages en caméra subjective étant particulièrement laids. Reste une fin noire et un casting impeccable, le seul avantage de cet opus par rapport au premier étant le jeu des français, ici très bon.


French Connection : 5/6
French Connection II : 3/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 06 Fév 2009, 19:16 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22915
Localisation: Paris
Le 1 reste probablement mon Friedkin préféré. J'adore tout dans ce film, avec une vraie fascination pour la mise en scène (comme un peu tout le monde).
6/6 au premier, un bon 4/6 au second.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2009, 19:21 
Hors ligne
Connaisseur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Déc 2008, 12:24
Messages: 189
Je me rends compte que j'ai oublié de parler de la musique. Ce score froid, légèrement dissonant, sombre et minimaliste de Don Ellis joue énormément dans l'angoisse que peut procurer le film, notamment dans le final.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2009, 19:54 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9898
Localisation: Ile-de-France
Le 1 m'a surpris par la noirceur de sa fin, qui finit par mettre en relief tout le film et donne presque l'envie d'une revision immediate. J'adore Fernando Rey, j'adore toute la tension accumulee qui debouche sur des bavures choquantes, j'adore le film. J'avoue juste avoir un peu ete decu par la poursuite en voiture dont on dit qu'elle est la meilleure de tous les temps; je l'attendais un peu trop.
5/6

j'ai pas vu le 2 et j'ai moyen envie vu les echos.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 06 Fév 2009, 23:07 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 17:56
Messages: 8569
Localisation: Caché avec Charlie
Le premier est devenu un instant classic pour moi, dès la première vision, où j'étais au taquet comme jamais (et la revision en salle y a peu m'a re-achevé).
Gene Hackman et Roy Scheider, c'est la dream team quand même...

6/6

Le second a été la grosse douche froide. Roy Scheider n'est plus là, le film est lent et long. Affreux.

2/6


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re:
MessagePosté: 10 Juin 2010, 14:38 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11421
Localisation: Previously on Premiere
French Connection (William Friedkin, 1971)

Image

Un des nombreux films de mon enfance, dont j'ai usé la VHS jusqu'à implosion. J'ai toujours connu l'image granulée au possible, dégueulasse par endroits, sous-exposée à outrance, mais le film m'embarquait totalement avec ses scènes de filature, le caractère acharné et jusqu'auboutiste de Popeye Doyle (Gene Hackman) et cet acharnement dont ils font preuve, leur instinct de flic. Et le méchant du film, le (faux) français (Fernando Rey) me fascinait, avec sa barbe de sorcier et son côté maléfique. Calme et méthodique, il respirait l'intelligence, et venait directement s'opposer et s'imposer aux nombreux méchants des films des années 80-90 qui regorgeaient de gros bras pathétiques ou sans envergure, fonctionnels.

La vision Blu Ray a été un ravissement total. J'ai été piqué au vif une bonne vingtaine de fois devant le rendu dantesque du film, réussissant à rendre justice au style documentaire exigeant de Friedkin, à sa caméra épaule et son refus d'éclairer avec des projecteurs, et son élégance folle à tourner en milieu urbain, sur site, dans le métro ou la rue de sorte de trancher doublement avec l'aspect studio en vogue à l'époque. Une révolution à laquelle le BR rend hommage. Cette première filature à pieds, dans la rue puis le métro, entre Popeye et Charnier est SUBLIME. D'une intelligence tactique hors norme. En 67, Melville avait déjà posé un standard avec Le Samouraï et sa longue filature dans le métro. Après French Connection, il aura fallu attendre Carlito's Way de De Palma (1993) pour retrouver une puissance de cette évidence... et dans une certaine mesure la belle scène du musée de Thomas Crown (1999) peut s'y rattacher.

Ensuite vient la séquence explosive de la poursuite en voiture... que je considère encore aujourd'hui comme la meilleure du genre. Notamment par son originalité (une voiture suit un métro aérien) mais aussi par le choix de son découpage (caméra subjective au niveau du pare-chocs, vitesse réelle) et ses choix de mise en scène (les bruits de moteur et de freins FONT la musique, absente, comme pour Bullitt). Récemment, il n'y a que la course en mini du premier Bourne qui m'ait autant enthousiasmé.

French Connection reste une claque monumentale, et je m'amuse de constater que le style des Friedkin de cette période est le même style que Michael Mann avait à ses débuts (Thief). Les deux sont d'ailleurs des partisans du style documentaire, dont ils sont issus, privilégient la caméra épaule, l'absence de projo, l'image sous-exposée, les films de flics au réalisme poussé, mettent en avant le milieu urbain et underground des grandes cités, notamment LA... il y a une vraie et solide filiation. Sauf que lorsque Friedkin nous pond To live and die in LA en 85, dernier jalon d'un cinéma de studio aux allures de cinéma indépendant, époque providentielle pour l'industrie, Mann produit quant à lui Miami Vice, qui révolutionnera télévision et grand écran. Le premier va ensuite sombrer petit à petit, et le second s'émanciper pour nous pondre chef d'oeuvre après chef d'oeuvre, en alliant la méthode Friedkin à l'esthétique 80'.

6/6

_________________
I think we're gonna need a helmet.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re:
MessagePosté: 10 Juin 2010, 15:12 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
Messages: 8088
Le Pingouin a écrit:
Le second a été la grosse douche froide. Roy Scheider n'est plus là, le film est lent et long. Affreux.

2/6


Il faut le prendre comme un film plus pépère niveau mise en scène (mais ce n'est pas sans qualité), plus entièrement porté sur le personnage de Doyle et son obsessivité que sur une intrigue toile d'araignée et l'exploration d'un décor. La prestation d'Hackman est incroyable (la meilleur de sa carrière je pense) en déphasé culturel, torturé à la dope et toujours pret à verser dans divers excès nihilistes. C'est un film très sec et brut, pas spécialement aimable, avec guère d'affèterie.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 10 Juin 2010, 22:30 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28404
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'aime beaucoup le 2 également, étrangement mal aimé comparativement au premier film alors qu'il a une vraie personnalité et que Hackman y est incroyable.

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 10 Juin 2010, 22:51 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11421
Localisation: Previously on Premiere
Art Core a écrit:
J'aime beaucoup le 2 également, étrangement mal aimé comparativement au premier film alors qu'il a une vraie personnalité et que Hackman y est incroyable.


Je ne comptais pas le revoir, mais pourquoi pas vous faire confiance, à vous et à Frankenheimer. J'ai un souvenir d'ennui pénible, mais j'étais très jeune.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 10 Juil 2010, 13:48 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Aoû 2005, 23:40
Messages: 19464
Localisation: Rebirth Island
Je vous préviens, je vais faire grosse tâche dans ce topic. SPOILERS.

Bon, j'ai pas compris grand chose : cette histoire de bagnole à la fin, comment ils font pour la retrouver neuve ? Une autre bagnole de remplacement trouvée viteuf à laquelle ils ont changé les plaques et dans laquelle ils ont transvasé la dope ? C'est pas un peu gros ? Et le dernier plan, what the fuck ? Et la bavure, ça donne quoi ?

Après, je ne retiendrai qu'un mot de ce film : FILATURE. Ya que de ça ! Elles sont très bien faites. Mais au bout de la 5eme, t'en as gros.

A part ça, j'adore l'image, le filmage nerveux, Hackman, et certaines ellipses bien vues. Par contre, le parain français qui sait pas parler français, faut arrêter là. Menfin les ricains s'en foutent me direz vous.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Juil 2010, 00:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2007, 11:11
Messages: 8089
--------------------------------------------------------------------------------

Découverte du premier à l'instant, et j'ai été subjugué par la sécheresse du film. La réalisation est cash, dure, part dans tous les sens, n'hésite pas à se prendre des bagnoles dans la gueule ou de s'engager dans des fausses pistes inlassables, et pourtant l'action est toujours claire et limpide. ça se suit sans décrocher, sans repos, toujours en éveil.

J'ai vraiment été frappé par l'intelligence de la mise en scène, et j'ai rarement autant eu la sensation dans un autre film qu'elle soit autant guidée par l'action. On sent la caméra toujours en attente, nerveuse, au même titre que les deux policiers. Hésitante pour savoir si la "grenouille" va se décider à rentrer dans ce foutu métro, prête à bondir à chaque filature. Et c'est ça qui rend les courses poursuites du film aussi tendues, cette impression que les choix et l'instinct des personnages prennent toujours le pas sur la mise en scène, qu'ils entrainent eux-même la caméra plutôt que de se laisser guider par le champ, et qu'ils nous emmenent avec eux.

Le côté underground, réaliste, urbain rend vraiment service au film. Et je me trompe peut-être mais je trouve qu'on arrive plus vraiment à donner autant de souffle aux films du même genre aujourd'hui, qu'à trop vouloir soigner la mise en scène, on perd un peu de son aspect instinctif qui est pourtant fondamental. Ici c'est quand même fou qu'avec autant d'obsctacles et de fausses pistes lancées dans tous les sens elle retombe toujours sur ses pieds, Friedkin ne se laissant jamais débordé par l'action, et gardant une maitrise parfaite de son film.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Juil 2010, 08:43 
Hors ligne
Expert

Inscription: 15 Juil 2009, 21:22
Messages: 7336
Mickey Willis a écrit:
Le côté underground, réaliste, urbain rend vraiment service au film. Et je me trompe peut-être mais je trouve qu'on arrive plus vraiment à donner autant de souffle aux films du même genre aujourd'hui, qu'à trop vouloir soigner la mise en scène, on perd un peu de son aspect instinctif qui est pourtant fondamental.


Pour moi tu ne compare pas les films du passé avec ceux d'aujourd'hui, mais un film du Friedkin de la grande époque avec 99% des autres ... :wink:


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Juil 2010, 08:54 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22915
Localisation: Paris
Marlo a écrit:
Pour moi tu ne compare pas les films du passé avec ceux d'aujourd'hui, mais un film du Friedkin de la grande époque avec 99% des autres ... :wink:


On retrouve un peu de Friedkin dans certains films récents, par exemple dans Narc (même si je préfère 100 fois French Connexion). En dehors de ces exceptions, il est vrai que ce sont deux mondes différents. Personnellement, je préfère largement les anciens.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Juil 2010, 11:47 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11421
Localisation: Previously on Premiere
Mickey Willis a écrit:
Le côté underground, réaliste, urbain rend vraiment service au film. Et je me trompe peut-être mais je trouve qu'on arrive plus vraiment à donner autant de souffle aux films du même genre aujourd'hui, qu'à trop vouloir soigner la mise en scène, on perd un peu de son aspect instinctif qui est pourtant fondamental. Ici c'est quand même fou qu'avec autant d'obsctacles et de fausses pistes lancées dans tous les sens elle retombe toujours sur ses pieds, Friedkin ne se laissant jamais débordé par l'action, et gardant une maitrise parfaite de son film.


C'est très juste. Mais je trouve que Michael Mann arrive néanmoins au niveau de Friedkin en termes de filmage à l'instinct et d'univers urbain. Heat - Collateral - Miami Vice forment un tryptique aussi maîtrisé que le dyptique French Connection - Police Federal LA.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Juil 2010, 12:43 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Oct 2007, 11:11
Messages: 8089
Oui j'ai vu que t'en as parlé dans ton premier post. Faudrait que je me remette à Mann maintenant..


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 25 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Bug (William Friedkin - 2006)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Blissfully

42

6308

21 Mai 2024, 08:41

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 12 Angry Men (William Friedkin, 1997)

Film Freak

4

309

15 Mai 2024, 08:52

Billy Budd Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jade (William Friedkin - 1995)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

FingersCrossed

23

818

08 Mai 2024, 09:18

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'Exorciste (William Friedkin, 1973)

Film Freak

8

393

08 Mar 2024, 12:04

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Brink's Job (William Friedkin, 1978)

Film Freak

2

205

19 Mar 2024, 17:10

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Guardian (William Friedkin, 1990)

Film Freak

5

209

07 Mai 2024, 08:58

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Hunted (William Friedkin, 2003)

Film Freak

4

243

20 Mai 2024, 08:11

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Killer Joe (William Friedkin - 2011)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 8, 9, 10 ]

DPSR

142

13493

23 Mai 2024, 09:55

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Chasse / Cruising (William Friedkin, 1980)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Cosmo

26

5112

03 Juin 2024, 21:34

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Sang du châtiment (William Friedkin, 1987)

The Xcapist

7

1888

27 Avr 2024, 23:26

Film Freak Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 9 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web