Forum de FilmDeCulte

Et où situez-vous Danse avec les Loups dans tout ça?
Parce qu'on l'oublie un peu facilement, mais mais c'est un vrai putain de western sorti à une époque où on en avait pas vu depuis un bout de temps...

J'aurai du mal à répondre, je ne l'ai pas vu depuis au moins dix ans.

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A mais tout à fait. Mais Danse avec les Loups ne passe pas un nouveau cap de modernité dans ses thématiques ou sa représentation. Il y a une amorce certes mais ça n'a pas encore basculé. Enfin, je trouve.

Allez hop pour faire plus simple: http://www.filmdeculte.com/coupdeprojo/postwestern.php

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Pour moi c'est pas tant au niveau stylistique ou esthétique mais au niveau thématique que tous ces westerns se placent dans une certaine modernité et que l'ont peut les rapprocher (bon je n'ai toujours pas vu Jesse James il n'est pas sortit ici...).

La seule vraie rupture esthétique et stylistique je la vois avec Leone. A la suite de Leone ils ont mélangé le tout en reprenant une esthétique classique pre Leone mais en rajoutant des cadrages et une utilisation du temps très léoniens.

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Tout à fait... Mais l'orientation du film est vraiment passionnante, et il y a une vraie volonté chez Costner, de transcender quelques scènes imposées.

Mais sinon, pour ce qui est du tournant, c'est évidemment Impitoyable qui vient mettre tout le monde d'accord. Parce que c'est le crépuscule du mythe tout autant que celui d'Eastwood. Et pour moi le western, c'est Eastwood. Presque le principe et la fin. Et il s'offre son propre chant du cygne.
Hum... Pardonnez-moi, je m'égare.

Oui bien sur, Eastwood n'impose pas une rupture esthétique radicale étant donné qu'il retravaille la matière classique. Toutefois sa forme possède une importance capitale dans la manière de traiter les figures mythique du western... donc bien sur l'évolution thématique est à prendre en considération mais ces dernières sont mises en forme. Il y a une interaction.
Après je ne vois pas que Leone pour les ruptures strictement formelles (il n'était pas seul déjà, il y avait Corbucci, Sollima, Margheriti) mais également, je me répète, les films du grand Monte Hellman où les thématiques sont justement similaires à celles des films classiques.
Mais de toute façon même au niveau thématique les ruptures ne sont pas très claires et définies... déjà dans Rio Bravo (film classique à priori) le western s'envole vers d'autres sphères plus intimistes. Mais cela ce ressent au niveau formel également... voir la scène contemplative où les protagonistes chantent dans la prison. A cet instant précis nous changeont d'espace temps et de récit pour atteindre le véritable sujet du film, l'amitié. Hors du temps du récit, hors du genre.

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Ha oui oui. Il y a un beau début de renouveau mais ça reste très proche de ce qui se faisait avant... Bon de toute façon on est d'accord donc ça sert à rien de dire 50 fois la même chose... hop



Ha mais c'est tout à fait ça. D'autant plus que le film concentre toutes les thématiques Estwoodiennes par excellence. C'est pas seulement une rupture dans le paysage westernien c'est également une film somme dans la carrière de Eastwood. Et je trouve génial que le film suivant dans sa carrière ce soit "Un Monde parfait".

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Je ne parlais pas seulement de Eastwood. Je parlais de l'ensemble des westerns post-moderne. Qui ont chacun une esthétique qui leur est propre ou empruntée au classicisme et donc ne permet pas de faire un rapprochement esthétique très poussé entre eux. Alors que la plupart se recoupent thématiquement. Et c'est en ça que je vois une rupture.



Ha mais je suis d'accord. Loin de moi l'idée de dire que Eastwood n'a pas une esthétique qui lui est propre bien au contraire. Et une esthétique qui plus est en totale adéquation avec ses thématiques...



Hum... J'ai rien trouvé de particulièrement intéressant dans les 2-3 westerns de Monte Hellman. Après c'était y'a longtemps que je les ai vu dans ma période "de toute façon il n'y a que Leone et Clint qui savent bien faire les westerns".



Tout à fait, tu vois des traces très modernes dans certains westerns classiques. Mais il y a quand même des grosses thématiques qui sont actuellement super modernes. Par exemple le rapport à la femme qui a beaucoup changé.

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Oui bien sur, même si ce n'est pas très défini on peut regrouper des thématiques par période. L'image de la femme est en effet une des plus grosse évolution en ce qui concerne ce genre.
Essayes de revoir les Monte Hellman quand même. C'est vraiment magnifique.

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Je le note. En espérant que ça se trouve facilement en NZ...

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And once again, Clint rules...

Les médias dirigeant la vie du personnage (Jesse James) mais aussi de son interprête (Brad Pitt) ? Cette connexion "autobiographique" semble une façon extrêmement sophistiquée de voir le film.

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Tennis de Table Bordeaux

rho le con! j'ai moins de 18 ans, je peux pas lire...

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J'l'ai vu, c'est tout nul. Même pas bander...

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N'écoutez pas Film Freak

5/6 avec un même avis que la plupart sur la beauté des images, de la musique...
J'adore Affleck mais je suis partagée pour Pitt: par moments il est parfait et je vois bien la connexion entre lui-même et son perso niveau starification - le rapport idole-fan fou furieux qui sonne très juste - et à d'autres moments il a l'air faux, surjoue, fait du Pitt qui se regarde jouer...
Ce que je retiens du film, c'est le côté "reconstitution" (j'aime le soin apporté aux ongles sales, aux routes boueuses, aux foulards sur le nez qu'il faut remonter sans cesse), la légende (magnifique scène de la photo) qui em donne maintenant envie d'en savoir plus sur James et Ford, et surtout toutes les scènes entre James et Ford, particulièrement , et celles de Ford fou de son idole , jusqu'à la fin .
Le seul défaut pour ma part est la longueur, à cause de la lenteur et du sentiment d'égarement au milieu à cause des autres persos, même si utile (en plus sans sous-titres avec leurs marmonnements et "accent cow-boy" c'était pas toujours évident à comprendre !).

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Janet