Forum de FilmDeCulte

De ce que j'ai lu, c'est quand même un poil célébré en opposition à la provoc de ses précédents (comme pour beaucoup de gens qui aiment Melancholia, j'ai l'impression), même si l'interview est sincère et enthousiaste.

Pour Super 8, quelque part c'est encore plus "spectaculaire", car discrètement, à travers le film, c'est le cinéma de Spielberg qu'ils adoubent (rien qu'en couv : "JJ Abrams sur les épaules de Spielberg")

Pfwaaaaaah j'ai adoré! Purée j'ai pris mon pied. J'ai trouvé ça génial. Alors oui, au niveau du scénario c'est pas la clarté absolue et on sent effectivement qu'on se cague un peu de la bestiole, mais pour le reste, quel bonheur... Quelle merveilleux hommage au cinéma spielbergien des années 80... Comme le dit Freak (d'accord avec lui), on est loin du pastiche... C'est une déclaration d'amour à ce cinéma-là, au cinéma tout court... La mise en scène n'a pas la même ampleur que celle de son producteur, mais c'est tout comme... Les gamins, tous, sont géniaux, le casting est plus-que-parfait, l'image, le grain, le ton, l'humour... J'ai kiffé et j'en suis sorti avec un large sourire..

J'ai envie de mettre 5,5/6 mais mes petites réserves me disent de me limiter à 5. En tout cas je n'ai pas été déçu.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Concernant la fin :

Si c'est ça qu'il voulait montrer concrètement, c'est vraiment pas clair.

À première vue pour moi, cette scène est maladroitement mièvre. Elle s'intègre hyper mal dans le récit, malgré la cohérence qu'elle pourrait avoir. C'est dommage.

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"marre du retour infini de ce topic"

Faut que je revoie le film mais ça se capte pas du tout.

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Je trouve qu'il y a justement une ambiguïté... Je me suis franchement posé la question. Hey mais..??

Mais avec le , il était tout à fait clair que le monstre a .

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne suis pas fan d'Abrams, je n'ai plus de souvenir de M:I 3 et Star Trek m'a déçu après les bons échos que j'en avais eus. Quant à Lost… bon. Mais là Abrams a la méga bonne idée de se focaliser sur le groupe de préados (que de très bonnes interprétations parmi les six personnages, ce qui est assez rare pour être souligné *tousse*Potter*tousse*). Leurs rapports (entre eux et avec leurs parents) font toute la force et la saveur du film.

Dommage que la résolution de l'intrigue de l'alien soit relativement bâclée, ou du moins se contente du strict minimum. En même temps je m'en fous un peu, le plus intéressant c'est les gamins et tout ce qui tourne autour d'eux, j'aurais aimé grandir avec eux à leur âge, et si Abrams a réussi à faire éclore ce genre d'envies et d'émotions, c'est qu'il a réussi son histoire, que ses personnages sont puissamment construits (et finement interprétés, déjà dit mais bon abondance de biens ne nuit pas).
Après, le côté "revival 80's-Spielberg", ça m'avait beaucoup tenté avant de voir le film, c'est même très bien intégré à l'histoire, mais finalement ce n'est pas ce qui fait la force ou l'originalité du film (même si la remarque de David Swinton à ce sujet est très juste).

Bon, j'ai pas vu beaucoup de films cette année, j'ai raté quasiment tout Cannes, mais Super 8 s'impose sans problèmes comme ce que j'ai vu de mieux pour l'instant.
C'est cool des films comme ça, j'en voudrais beaucoup plus souvent.

5,5/6

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"Les chances sur un million, elles se réalisent neuf fois sur dix".

Pour moi c'est du 6/6, à mon avis un futur classique, enfin je l'espère, je veux bien reconnaître quelques menus défauts, mais franchement je me suis souviens plus d'un blockbuster qui m'avait filé de tel frissons sur la fin depuis un moment.

Concernant la fin, je me demande un truc :

"Super 8" est sans conteste le meilleur film de JJ Abrams que j'ai vu, mais c'est surtout parce que j'avais souffert devant "Star Trek" et "MI:3", qui m'avaient tous les deux détruit la rétine et que j'avais trouvé froids et trop calculés.

"Super 8" est encore malheureusement un film de robot. Le robot a été programmé pour faire un film spielbergien, et on se retrouve à l'arrivée avec un film en apparence spielbergien. En apparence seulement, parce que le génie de Spielberg réside dans sa naïveté et son approche simple et pure, et ce même pour ses films les plus graves, ce que n'a pas Abrams, qui est finalement beaucoup trop intellectuel pour réussir pleinement de tels films. Le film déborde de partout, part dans tous les sens, ne se tient jamais à son postulat de départ, ce qui nous vaut plusieurs scènes parfaitement gratuites et inutiles, essentiellement dans la deuxième partie du film, de loin la plus ratée, où le moindre détail est référencé et où tout doit faire sens.
Je n'ai pas réussi à ressentir la moindre émotion, c'est beaucoup trop surligné et froid pour moi, trop dans le symbole. Ce ton artificiel rend également le film franchement très prévisible. Je n'ai rien contre les films prévisibles dans leur ensemble, contre les films archétypaux comme les derniers films de super-héros Marvel, par exemple, puisqu'ils ne sont pas prévisibles au sein des scènes même, dans les plans et dialogues. On connait le cheminement général et on sait ce qu'il va se passer dans une heure, mais pas dans la minute qui vient. Ce n'est pas le cas de "Super 8" où chaque dialogue et plan est attendu et finit par arriver.

Tout n'est cependant pas si négatif. La première partie du film est sauvée grâce aux acteurs qui réussissent à ajouter un peu d'émotion dans la machine. On n'est pas face à des gosses référencés comme dans la deuxième partie du film, on est face à de simples gosses des années 70 qui aiment tourner des films en Super 8. Ils sont tous franchement très bien dirigés et leur performance y est pour beaucoup dans la réussite de certaines scènes. J'ai trouvé le film également plutôt agréable à l’œil, même s'il n'est jamais renversant. La scène du déraillement du train est franchement spectaculaire.

Un film souvent bancal mais assez efficace et franchement pas déplaisant dans l'ensemble donc, mais qui aurait gagné à se concentrer sur les enfants et rien que les enfants, sans chercher à faire sens et noyer le film sous les thématiques et les références.

4/6

Excusez-moi, mais non.

Alors certes la première moitié du film est très bonne. J'ai pris beaucoup de plaisir a suivre ces enfants, tous remarquables dans leur casting et leur interprétation, et sans doute aussi très bien dirigés, qui font leur petit film (à ce titre, la projection du film en question pendant le générique est bienvenue, c'est cool ce petit hommage au cinéma passionné fait avec 3 francs six sous).

Mais le problème de ce film, c'est que tout le reste est inutile et/ou plus ou moins raté. Je trouve que l'atmosphère distillée dans la première partie du film est complètement gâchée pendant les 40 dernières minutes.

Je mets un 3.5/6 peut être sévère parce que je suis déçu et en réaction à la dithyrambie ambiante. Je sais pas si Abrams est coincé dans l'hommage ou coincé par sa propre propension à l'exagération systématique...

Dommage.

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I am the constant. You were always a variable.

Mets une balise spoiler !

De l'époque où je lisais les Cahiers, ils avaient déjà défendu Les Idiots et Breaking the waves. Par contre ce n'était pas Delorme et Tessé.

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Que lire cet été ?
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Il a été assez violemment rejeté à partir de Dancer : Frodon était le seul à le défendre au sein de la revue (pour résumer, c'était pas un cinéaste des Cahiers Burdeaux, quoi). Tessé était aussi assez violent, si je me souviens bien.

Du coup, y a t-il retournement de veste de Tessé, par exemple, sur des films qu'il avait détesté à l'époque et qu'il se mettrait soudainement à aimer ?

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Pas que je sache pour l'instant !