Forum de FilmDeCulte

Après cent ans d'existence, l’hôtel The Yankee Pedlar n'est qu'à quelques jours de sa fermeture définitive. Les derniers employés Claire et Luke sont bien décidés à profiter du peu de clients pour lever le mystère de cet hôtel considéré comme le plus hanté de la Nouvelle-Angleterre...

Le succès et les marges de la franchise Paranormal Activity font fleurir ce genre de mini-films fauchés de maisons hantées à portes qui claquent et cave blair witchienne qui, s'il attire une sympathie avec son héroïne post-ado à barette, n'apporte rien de neuf au moulin fantastique, carte de visite mignonnement troussée qui ne ferait même pas retourner l'oreiller au milieu de la nuit.
3/6

Pareil. C'est assez naze, même si le relatif calme de l'ensemble, et le duo avachi/loser qui fout rien du film comme personnages centraux est une originalité toujours bonne à prendre. Sur la peur et l'imagerie, le film est d'une paresse assez imbattable, se moquant d'abord des codes attendus à coups de faux scare-jumps pour ensuite les appliquer pépère, sans se fouler le moins du monde.

Sans intérêt, donc.

Oui le film est plutôt attrayant tant qu'il se borne à filmer des réceptionnistes qui s'ennuient et déambulent avec des magnétophones, c'est agréablement calme et l'héroïne jouée par Sara Paxton est à son aise en héroïne de petit film indé sympathique, lequel reste malgré tout perdue quand même dans une tentative bien là de refaire un film de maison hanté façon Wise, en décalé des canons du genre en vogue actuellement... Kelly McGillis est assez méconnaissable en actrice vieillissante qui joue la médium de service.
Malheureusement dés qu'on passe la grosse scène de la cave, le film expédie tout son barnum d'ectoplasmes n'importe comment, ne sachant pas vraiment comment terminer tout ça, et le ton décalé se prend tout d'un coup une ribambelles de gimmicks conformistes en pleine face...Il n'y à qu'à voir le découpage en chapitre qui devient de plus en plus lâche jusqu'au pauvre épilogue. Mais j'apprécie la "banalité" un peu étrange des personnages bien gérée, et malgré tout conservée jusqu'à la fin...

Il y a Lena Dunham dans une scène, il y avait Greta Gerwig dans House of the Devil, Ti West a des amis branchés

Ti West fait partie de la mouvance "mumblecore".

C'est un peu cet esprit qui sauve The Innkeepers d'ailleurs tant le mystère et sa réalisation se révèlent vite trop peu ambitieux pour divertir.
Mais déjà House of the Devil devenait assez banal une fois le fantastique lancé.