Forum de FilmDeCulte

Depuis qu'il a troqué John Hodge pour Alex Garland, Boyle en profite pour explorer ce thème récurrent de la perte de l'humanité (les "plagistes" aliénés du reste du monde qui iront jusqu'au meurtre pour protéger leur petit paradis, les "zombies" de 28 jours plus tard), souvent accompagné d'une potentielle extinction de l'Humanité elle-même (la négation du monde extérieur dans La Plage, le désert londonien de 28 jours plus tard, et ici la mort du soleil) en se concentrant à chaque fois sur un petit groupe de gens (les plagistes, les survivants, les astronautes).

Cependant, il ne suffit pas de prononcer à haute voix ces mots, "perte de l'humanité", dans le film (comme c'est le cas pour Sunshine) en espérant illustrer son propos.

C'est, je trouve, le problème de son dernier opus, pétri de bonnes choses, des thèmes, des plans, des idées, mais qui laisse un goût d'inabouti, de sous-exploité.

Au prime abord, on sent le Boyle qui refusa de faire Alien : Resurrection et qui fait son film de SF dans l'espace, et qui le fait pas trop mal, mais se repose trop sur les codes du genre.
A commencer par les personnages. Le capitaine et son second sont des archétypes esquissés au trait gros et pas affinés par la suite. Les deux autres asiatiques du groupe (Michelle Yeoh et Benedict Wong) ne servent pour ainsi dire à rien. Rose Byrne et Cillian Murphy sont sous-développés. Restent l'américain, Chris Evans [qui malgré son apparente personnification cliché (sens du devoir, tempérament orageux, etc.) ne tombe pas dans le vulgaire antagonisme ou héroïsme de base lors de ses querelles avec d'autres. Enfin disons qu'on y croit plus qu'aux autres.] et le psy, Cliff Curtis.
Et justement, c'est avec dernier que j'aurai aimé voir fouillé davantage toute la thématique "métaphysique" du film, liée à cette obsession pour la lumière du soleil, le rapport à Dieu, etc.


Au demeurant, ça reste correct. Trop court (1h40) mais avec le mérite de n'être jamais chiant. Parcouru d'images magnifiques, de scènes fortes où le son te prend aux tripes, et avec ces quelques belles choses auxquelles je me raccroche pour y trouver un minimum mon compte.

Mais c'est pas assez.

4/6

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heu tu la vue ou et comment ?

sinon ben sur le globale je suis a moitié etonné de ton ressenti c est un peu ce que l'on sent je trouve a l annonce du film.


Retrouve t on ce coté "brute" boylesque ?

Bah projo de presse.



Mmmm je ne saurai dire...j'ai vu tous ses films mais je ne les connais pas si bien...

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coooollll



En fait sans etre le fan intégrale de Boyle je trouve qu il a une facon de filmé.. "brutale" sans enrobage version us, tout plein de guimauve autour (cf armageddon par exemple)
tu vois ce que je veu dire ?

JE trouve que le debut de 28j + tard illustre bien ce que je veu dire, pas de fioriture, filmé un peu a la "reel" ..mince c est difficile a expliquer lol

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Alors non c'est trop pas filmé comme 28 jours plus tard.

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toutes mes escuses pour les fautes... je pourrais essayer de vous dire que je suis un d'jeuns et que mon éducation à été foireuse, mais malheureusement ou heureusement ce n est meme pas le cas

Sinon c 'est pas filmé& comme ça ? c est un peu la patte (pate ? pathe ?) de boyle généralement ?
c'est filmé comment ?

Je ne connais pas assez son cinéma pour parler de "patte" si "patte" il y a.
Pour le reste, relis mon message.

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Une première partie efficace et tendue, qui laisse croire qu'on va avoir droit à un excellent film de SF bien carré comme il faut, et puis ça part un peu en couille dans sa dernière demi-heure... Cette impression de gâchis.

3/6

Ok. Amis fumeurs, préparez vous un gros buzz d'enculé parce que vous allez vous gaver.

Le film est "objectivement" assez riche en défauts. Il gère très mal ses situations de tension, avec un côté par dessus la jambe. Il mélange plein de genres de manières pas très heureuse. S'attarde sur certains personnages d'une façon superficielle.

Mais déjà c'est, esthétiquement, le film le plus beau DU MONDE.

On est devant un mélange de MISSION TO MARS vs. THE CORE vs. EVENT HORIZON vs. SOLARIS vs. LES GRIFFES DE LA NUIT vs. 2001 vs. le truc dans Windows Media Player qui bouge quand t'écoute une musique. Un truc de fou.

Sur le coup, je regarde le film. Je vois des défauts (ceux cités plus haut). Je sens quelques trucs un peu maniérés. Mais je suis aussi époustouflé par la simplicité et la splendeur absolue de l'ensemble.

Et, surtout, je ne ressens pas de prétention. C'est maladroit, foutraque, osé, mais c'est pas puant ou prétentieux.

Le film vieillit bien.

Je sais que je devrais mettre 4, mais je met 5.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Et j'ajouterai pour ceux qui risquent de voir le film en projo presse: ne lisez pas la première page du dossier de presse parce que, en voulant préserver le lecteur, elle gâche le plaisir !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui je suis d'accord. Tout ce délire, notamment avec est traité vraiment de manière un peu légere. C'est bizarre.

Mais ça n'a pas réussi à me gêner.

Et sinon on remarquera une thématique hollywoodienne récurrente:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Enfion la fin c'est plutôt délire Akira-style. Sinon visuellement je te rejoins c'est époustouflant. Je regrette le manque de temps pour développer l'histoire.

Je suis assez d'accord avec tout ça mais je reste sur le 4...en rentrant, j'ai voulu me mater des BAs, des extraits, faire des captures des plans les plus beaux, etc...mais j'ai pas envie de le revoir...et à moins d'un director's cut inespéré (pour l'instant, ça n'a pas été mentionné une seule fois), le film restera joli à regarder mais sans plus.

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Je sais même plus qui c'est.
Le film aux persos trop marquants.

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