Forum de FilmDeCulte

(très légers spoilers pour ceux qui ne connaissent rien à l'histoire vraie)


Le sujet m'inspirait peu, j'avais même pas maté la BA, je crois que le goût de Slumdog m'était encore amer, puis les échos se firent dithryambiques et ma curiosité fut piquée.

Je m'attendais un peu à un Buried en vrai, la tension de tous les instants, la claustrophobie de The Descent, le one man show survival de Cast Away...et en fait, c'est pas tout à fait ça.
A vrai dire, le film le plus proche c'est (la deuxième heure de) World Trade Center.

Bon, je vous rassure de suite : EN MIEUX.
Mias le principe est plus ou moins le même : la réalité des faits coince les scénaristes autant que les protagonistes et comme ils ont pas non plus tenté 1001 choses pour s'extirper de là, l'écriture se doit d'avoir recours à des évasions "mentales" (visions, flashbacks, etc.).

J'ai tout d'abord été un peu désarçonné par cette alternance entre lui, seul, avec sa gourde, sa caméra, son souffle, la roche, et ces séquences où il erre à travers souvenirs et projections, de manière fantômatique.
Heureusement, l'onirisme de ces séquences est pas trop mal foutu, du coup ça compense un peu ce qu'on perd en tension, mais j'aurai tout de même préféré rester au plus près du personnage.

Parce la mise en scène est très efficace dans ses moments-là.
Y a malheureusement quelques effets de style bidons (le plan de l'intérieur de la paille, sensé foutre la pression, bof), un ensemble souvent clippesque (tout le début, les split-screen et même la toute fin ou certaines séquences oniriques) mais aussi des gros plans habilement exploités (les mains qui longent la roche, l'espace confiné d'Aron coincé, etc.), on touche au palpable, à la claustrophobie, et plus tard avec bon travail sur le son - peut-être un peu facile - à la douleur.

A ce titre, la scène "gore" tant attendue...bah je m'attendais à ce qu'elle le soit davantage.
Bien qu'elle ait fait détourné le regard à certains de mes voisins dans la salle, ça reste largement supportable pour quiconque a déjà maté les épisodes les plus trash d'Urgences (les chochottes qui ne supportent pas de voir un mec se droguer avec une seringue dans un film en seront peut-être pour leurs frais, mais ce n'est pas le spectacle insoutenable vanté ça et là).
Ca fait plus mal que malaise et en cela c'est plutôt réussi.

J'aime aussi assez que Boyle ait réussi à freiner un peu ses penchants "Il était une fois la Vie/Dieu t'a sauvé".
Après, le film n'a pas non plus grand chose à raconter...le fait divers est épatant mais finalement peu cinégénique en dehors de certains instants-clés et du coup, même si le remplissage est plaisant et le film court, je comprends mal qu'on s'extasie à ce point dessus.

Le seul Oscar potentiel qui ne sera pas volé sera celui de Franco. Et c'est sans doute celui qui sera perdu (face à Firth).

4/6

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Pareil pour LA scène qui est biiiieeen moins gore que ce qu'on voit d'ordinaire dans Urgences ou Grey's Anatomy, les rumeurs sur les gens qui ont vomi ou sont sortis de la salle sont encore une fois super exagérées, ou alors oui, ce sont des chochottes !

J'ai un peu plus aimé le film sinon et je monterais à 5/6 avec surtout un Franco qui mérite l'Oscar - et le film est bien plus légitime niveau Oscars que Slumdog !

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Janet

C'est un meilleur film mais Slumdog fait finalement + Oscar.

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Oui, il faisait même trop Oscars, mais là impossible de caser des petits aveugles Indiens pour apitoyer les foules, Boyle a du se contenter du vrai Aron avec femme et enfant à la fin...

En tout cas c'est quand même très con que Franco présente les Oscars pile quand il va être nommé voire récompensé...

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Janet

assez d'accord avec Freak

C'est un peu la même chose que le Gondry en fait. C'est bien fait, ça va vite, on souffre pour le héros, les deux passages godspeediens et sigurrosien m'ont fait plaisir mais bon... même si Boyle est assez obsédé par cette notion de deuxième chance - trainspotting, millions et même Slumdog Millionaire dans un sens, je trouve que le film est trop "ce que l'on ferait instinctivement d'une telle histoire" dans le traitement scénaristique - et même visuel.

4/6

Franco pourrait bien avoir l'Oscar

Beau film, vraiment. On ressent bien le coté claustro, les peurs et tout ça. je trouve que ça passe hyper vite, les scènes de souvenirs sont belles et bien amenées. Puis ben le moment de la "délivrance", qui est pas mal du tout...non vraiment classe.

4,5/6

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J'aime bien James Franco.

1/6

tain pourquoi tu fais des critiques plus courtes que moi! ça m'appartient ça!!

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C'est vrai que je m'attendais à ce que la séquence bras soit plus longue... mais Boyle semble l'avoir RACCOURCIE.

Bon bref ouais je pensais que ça allait devenir un enjeu étalé sur plusieurs minutes. En fait non là c'est expédié. D'ailleurs le film est PG-13 non ?

En fait ce qui m'a fait le plus mal dans le film, c'est le plan anatomique sur l'os vers le milieu là... Brrraaaah...

Sinon j'ai trouvé ça vraiment énergisant dans la mise en scène, avec plein de super bonnes idées et en gros, globalement super intéressant par rapport aux questions que ça peut te faire te poser sur toi.

Mais ça vaudra jamais cet épisode grandiose de HAPPY TREE FRIENDS:
http://www.youtube.com/watch?v=RO7Q1tMGE7g

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi c'est quand il se coupe le bras, le truc du nerf, j'ai trouvé a génial, avec le son et tout à ce moment...

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Ca c'est bon, oui, pour quiconque s'est déjà trituré le corps, c'est très bien rendu.

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Tu t'es déjà sectionné un nerf volontairement?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non, j'ai évidemment jamais été jusqu'à ses extrêmes mais des fois, en m'occupant de feu mon ongle incarné chronique, à grands coups de coupe-ongles, de pince à épiler et de Leatherman, j'ai déjà touché des points sensibles qui m'ont provoqué un effet un peu comme celui dans le film lorsqu'il touche le nerf.

C'est un peu Dr. Maboul sauf que le "bzzzzzzzz" fait vraiment mal.

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Et tu kiffe ça, HEIN !