Forum de FilmDeCulte

Je ne savais virtuellement rien du film, ne préférant pas me spoiler le moindre indice potentiel que les bandes-annonces peuvent parfois distiller pour ce genre de thriller et grand bien m'en a pris.

Durant tout le premier acte, je me suis donc laissé agréablement porter par le récit, qui passe du film de voleur à quelque chose de plus tordu, et le tout de manière assez ludique, tant dans la forme (la manière dont la narration face caméra est montée en parallèle avec le vol durant la première scène, par exemple) que dans le fond (dans tout ce qui touche à l'hypnose), les deux culminant lors d'une scène de souvenir/reconstitution où la frontière entre réalité et psyché se trouble, à l'écrit comme à l'écran. J'ai toujours été assez fan des films illustrant l'inconscient, que ce soit le sujet premier de l’œuvre (The Cell) ou bien des motifs plus furtifs (les cauchemars dans Hulk). Ici, c'est plutôt fun et même assez fort dans la scène sus-mentionnée.

Ce qu'il y a de particulièrement réjouissant dans cette entrée en matière, c'est que le film ne cessait de me surprendre. Dès que je pensais avoir une longueur d'avance sur le déroulement des événements, le scénario se permettait une petite entorse. Les révélations et retournements semblent intervenir très tôt et avant même que l'on soit entré de plein fouet dans ce que le pitch promet. Cette simili-fausse piste est évidemment due au fait que ce n'est pas l'histoire que souhaite raconter le film.

Danny Boyle retrouve John Hodge (bien qu'il s'agisse du remake d'un téléfilm méconnu), scénariste de ses quatre premiers films, et ses amours premières, avec un thriller articulé autour d'un trio de personnages qui n'est pas sans rappeler Petits meurtres entre amis, traitant - un peu superficiellement - de thèmes (la cupidité, la violence des rapports) ou d'archétypes (le jeune héros un peu foufou un peu naïf) chers au cinéaste . Malheureusement, il retrouve aussi l'un de ses principaux défauts, cette tendance à partir en vrille dans le troisième acte (je pense en particulier à La Plage et Sunshine). Ce n'est pas tant que la progression est illogique mais ici ça se traduit par l'inévitable accumulation de twists - semi-prévisibles - un peu trop '90s dans la structure, avec l'inéluctable séquence d'explication nécessaire mais lourdingue et une sorte de changement de point de vue sur la fin qui est maladroit voire incompréhensible. Ca casse un peu le délire.

Ca hisse le film au-delà du simple thriller de voleur mais ça n'a jamais la force d'un Inception par exemple, avec lequel le film partage plusieurs points communs.

4/6

Je me demande si les plus impressionnables le surestimeront comme Sunshine

_________________

Et y a un plan de Rosario Dawson qui est destiné à devenir MYTHIQUE.

not for artistic reasons

_________________

Je vais d'abord rattraper 127 hrs moi.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

aka LES VRAIS

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Rosario à poil c'est un point bonus d'office.

_________________

LOIN DE LA

_________________

J'ai détesté.
Déjà le scénario me paraît incroyablement con. Espèce de thriller à twists développé à partir d'un pitch blague il part un peu dans tous les sens et m'apparaît d'une artificialité absolue. Je ne crois à rien, tout n'est qu'une vaste connerie justifiant une vague idée sur l'hypnose. Si on ajoute à ça la réal de Boyle tout en reflets, en flous en images chaotiques et son montage hystérique j'ai trouvé ça pas loin de l'insupportable. Dommage car les acteurs sont pas mal j'ai de la sympathie pour McAvoy et Rosario Dawson (dont j'ai guetté le fameux plan comme un dalleux). Cassel hérite d'un rôle sans intérêt (mais s'en sort bien)

Dommage qu'arrive à la toute fin, l'ébauche d'une émotion, de quelque chose de vrai, d'un récit profondément triste et beau mais qui vient beaucoup trop tard et qui est également gâché par un énième twist bien vulgos (bien que prévisible).
1/6

_________________
CroqAnimement votre

Pas génial non plus pour moi.
L'intro est bien sympa parce que rythmée, et puis pouf on s'en FOUT royalement de ce qui se passe, la faute à un scénar pas dégueu mais qui oublie complètement de nous attacher au moindre personnage. Résultat, on regarde tout ça comme un petit manuel de scénario malin et d'images et de sons 90's un peu ringard et monté un peu n'importe comment (ya rarement de vraie tension, heureusement qu'il y a la zique parce sinon ce serait très très mauvais je trouve).
Et puis à 30' de la fin, le scénar et ses multiples twists (et, encore une fois, sa montée musicale tout en puissance) m'ont fait raccrocher au film qui commençait pourtant à m'endormir. J'ai trouvé ça rigolo, et j'aurai aimé être attaché aux persos pour pouvoir ressentir quoi que ce soit, ça aurait été très fort.
Mais j'ai l'impression que personne n'est vraiment inspiré dans cette entreprise.
On fait le boulot mais on n'y met pas de coeur quoi.
3/6 gentillet.

_________________
Netflix les gars, Netflix.

J'ai rarement vu un scénario aussi débile avec l'impression que chacun du trio d'acteurs jouait dans un film différent.
1/6

Le début est pas mal, mais ensuite j'ai rien capté, rien cherché à capter aussi, Boyle est toujours doué pour choisir la zik, le fameux plan vaut le coup d'oeil mais c'est hyper mal raconté... et totalement non crédible.

2/6

Bon petit film qui se voit sans déplaisir et qui s'oublie comme beaucoup d'autres films assez vite.

3,5/6

Un peu l'impression que Boyle ne sait pas vraiment ce qu'il a envie de raconter et qu'il se contente de placer ses scènes d'hypnoses, ses va et viens d'apparence très aléatoires dans l'inconscient et ses twists qui alourdissent un peu plus le film, tout ça sans trop se soucier de la cohérence et du rendu global. Dans l'ensemble j'ai trouvé ça assez bête et absolument pas crédible, et perso je trouve de plus que c'est particulièrement mal joué (avec un Cassel qui s'auto-caricature notamment).

1/6

Putain c'est naze. Je comprends pas ou veut en venir le film en fait. On passe du point de vue d'un perso à une empathie pour son antagoniste. L'idée est ptet pas mauvaise, mais à l'écran c'est foiré total.

Je sais pas si c'est ce que vous sous entendez par l'aspect 90's, mais des fois je me suis cru dans du hollywood night.

1.5/6

Ah et le truc de la chatte de Dawson c'est du pétage de plombs intensif.

Bah, c'est tout Danny Boyle ça.