Forum de FilmDeCulte

C'est quoi ça déjà...?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Évidemment ! Et puis une des rares fois du film ou j'ai l'impression de voir un truc original.

Je suis partagée. Et pourtant, l’enthousiasme domine sur la déception.

J'ai l'impression d'avoir le cul entre deux chaises auxquelles il manque déjà des pieds! =))

J’ai été à la fois complètement séduite et enthousiasmée par la réalisation mais déçue par le manque de créativité, d’enjeu politique et émotionnel. Enfin, ce n’est pas tant que l’aspect politique est absent mais je regrette que la dimension conflictuelle manque d’initiative stratégique et souffre d’un traitement relativement primaire et manichéen. Comme beaucoup, je ne me suis pas ennuyé une seconde mais j’aurais aimé être plus surprise et davantage bousculée affectivement. Surement que mon appréciation repose davantage sur ma sensibilité que sur mes capacités d’analyses mais si l’œuvre m’a satisfaite dans son ensemble, elle ne m’a pas donné envie de creuser plus que ça. Et sur ce coup je ne suis pas certaine qu’une meilleur lecture ou analyse m’inciterai à rectifier mon ressenti.

Alors bien évidement il serait malhonnête de ne pas lui reconnaitre de qualité d'autant plus qu'elles sont nombreuses. Les points forts n’ont d’ailleurs échappés à personne tant ils sont probants.

- une réalisation quasi irréprochable
- un rythme effréné
- un esthétisme et un environnement visuel bluffant traduisant une volonté de reconstituer un univers fidèle aux premiers volets
- l’intensité et le réalisme de certaines scènes de poursuite
- l’enthousiasme et l’émotion suscités par l’apparition des personnages cultes
- ce qu’il offre en perspective et horizon pour le prochain volet !

C’est indéniablement un très bon divertissement digne d’un grand blockbuster, ce qui est en soi un évènement très heureux mais pas beaucoup plus. C’est qu’au-delà de ces nombreux atouts, la forme prime quand même lourdement sur le fond, ou du moins sur la dimension initiatique, politique et spirituelle pourtant si caractéristique à l’œuvre.

Aucune rencontre, aucun dialogue, aucune réplique n’est vraiment mémorable (RIP Yoda) malgré la présence d’une Maz Katana hospitalière et bien intentionnée et dont le rôle aurait pu s’avérer plus déterminent et intéressant si plus impliquée. (Même si on devine qu’elle le sera davantage dans la 2ème partie)

On saisit le caractère et les intentions des personnages sans qu’aucun d’eux ne s’affirme ou se dissocie véritablement (si ce n’est par des pouvoirs ou des exploits souvent hasardeux), rendant les interactions et les relations des différents protagonistes quelque peu anecdotiques et superficiels.

Si Star Wars VII est une réussite, il serait démesuré de parler de chef d’œuvre tant ses défauts (bien qu’inférieur à ses qualités) ne reposent pas moins sur des éléments clés tel que le choix des personnages, leur profil psychologique, leur caractéristique et leur évolution éventuelle. Et c’est principalement sur ces points que le film m’a déçu. J’ai notamment un problème avec Rey dont le rôle et l’interprétation ne m’a pas du tout convaincu malgré son implication au point de m’empêcher de rentrer totalement dans le film. Je ne vais pas m’amuser à énumérer tous les passages qui m’ont paru peu crédibles ou douteux mais la scène où Rey, captive, tente de résister au pouvoir d’un Kylo Ren déterminé à lui soutirer des informations, m’a décroché un sourire dès les premières secondes. C’est dire combien je n’étais pas dedans.

Et que dire de ce moment d’hilarité, d’interrogation et d’embarras qui m’a envahi lorsque j’ai découvert le visage de Kylo Ren ? Certains diront que c’est une erreur de casting, d’autres que l’idée d’opter pour un personnage au profil si peu charismatique et aussi déstabilisant était au contraire une volonté visant à nous sensibiliser/orienter sur l’ambivalence et la fragilité de celui-ci afin de mieux nous tromper sur ses intentions et notamment sur l’issu de ce face à face historique avec Han Solo (malgré tout prévisible). Mais peu importe, le fait est que j'ai passé un bon moment malgré que la magie n'ait que partiellement opérée.

4,5/6

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perso mythique

Il va faire plus, au moins 11 je dirais, mais au delà ?

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CroqAnimement votre

Les sur interprétations commencent...

Les gens commencent à dire que le premier dialogue du film pourrait être vu comme une sorte d'excuse pour la prélogie "This will begin to make things right."

C'est évidemment n'importe quoi, mais c'est vrai que ça pourrait être vu comme ça, par contre de là faire croire que c'est une intention de JJ Abrams...

J'avais lu ça dès le 14 décembre et je suis à peu près sûr que c'est intentionnel.

Du moins, les mecs en sont conscients. C'est un peu comme "Why do we fall? So we can learn to pick ourselves up" de Batman Begins qui peut se lire comme le propos du reboot vis-à-vis de Batman & Robin.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Si c'est intentionnel, je trouve ça pas cool... Même si ça participe effectivement au coté "on donne aux fans exactement ce qu'ils veulent".

Because it''s the film we deserve, but not the one we need right now,

Haha mais grave... (J'avais oublié son nom)
Meilleur running gag de l'année...!!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On sait pourquoi il s'appelle TR-8R ? Ca me semble pas précisé dans le film.

C'est un surnom de fan je pense, qui doit se lire "Traitor" (avec le 8 tsé)

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Ah bah oui, j'avais pas capté sur la prononciation du 8...

Fini de lire le art-book. Il est bien mais un peu frustrant car certains trucs sont à peine survolés. Exemples: Max Von Sydow, qui a connu plein d'itérations cyborg zarb, est à peine évoqué ; pas un mot sur des détails aussi cools que le sabre-laser amateur de Kylo Ren, etc...

On voit en tout cas que le script a vraiment connu d'énormes tâtonnements jusqu'au bout du processus. Des noms changent, des lieux sont intervertis au dernier moment...

Parmi les trucs qu'on découvre par rapport aux anciennes version du scénario:
- feu Kira (Rey, donc) devait habiter sur une "junk planet" recouverte entièrement de vaisseaux abandonnés de l'Empire à perte de vue - je me demande même si le nom "Jakku" n'a pas dérivé naturellement de "junk".
- "Sam", qui deviendra Finn, était scandalisé soit par un peloton d’exécution contre des soldats rebelles, soit par le fait que des soldats rebelles soient jetés vivants dans l'espace.
- il y a plusieurs dessins de Rey aux commandes d'un X-Wing fonçant sous un Star Destroyer, son sabre-laser brandi pour éventrer le vaisseau.

Parmi les trucs qui ont été mal rapportés sur certains sites:
- la "Doom Star" n'était qu'un nom de code, j'ai l'impression.
- "Jedi Killer" était juste le nom provisoire du futur Kylo Ren, pas celui d'un AUTRE personnage évincé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est un peu le "problème" de Star Wars, l'univers est tellement riche que si on doit réfléchir en terme de set pieces, t'as tellement moyen de faire des trucs différents que forcément ça devient trop de choix, trop de possibilités...