Forum de FilmDeCulte

Un couple d'ancien agents gouvernementaux séparé voit sa tête est mise à prix et doit s'enfuir avec leur fils pour éviter une milice qui a été envoyée pour les tuer.

Jadis, Joe Carnahan était promis à un avenir radieux. Tom Cruise avait aidé son deuxième film, Narc, a être distribué et l'avait embauché pour réaliser le troisième Mission : Impossible sur un scénario de Frank Darabont. Il devait réaliser un film sur la traque de Pablo Escobar avec Christian Bale et Javier Bardem. Il devait adapter White Jazz de James Ellroy avec George Clooney et John Cusack.

Mais rien ne s'est monté.

Il a su rebondir en montrant son savoir-faire dans des domaines différents, le décomplexé The A-Team et le ténébreux The Grey, mais depuis, c'est la débandade et il s'est retrouvé scénariste de films nases d'autres (le remake de Death Wish, Bad Boys 3) et relégué à des sorties VOD pour des films au mieux barrés même si pas complètement convaincants (Stretch, Boss Level) et au pire assez génériques (Copshop), réécrivant des scénarios qu'il n'a pas initié.

C'est une fois de plus le cas avec ce Shadow Force, sorti contre toute attente en salles aux States mais directement sur Prime chez nous, et c'est bien sa place tant on peine à comprendre comment un réalisateur talentueux a pu gaspiller 40M$ dans un film d'une mollesse confondante alternant simili-scènes d'action dénuées de la moindre idée de mise en scène ou de chorégraphie avec des scènes du couple se disant des banalités, quand il ne s'agit pas de scènes où gentils comme méchants s'obstinent à répéter des infos déjà données par la, voire les (!), scène(s) précédente(s).

Au début, j'y ai vaguement cru, remarquant que la photo et les cadres étaient tout de même plus soignés que le remake de The Killer, pour rester dans les films d'action de plateformes avec Omar Sy, et je me disais qu'on pouvait se foutre de l'histoire et que Carnahan s'amuserait avec Mark Strong en méchant du gouvernement comme il le faisait avec Patrick Wilson, délectable en bad guy de The A-Team, mais que nenni.

C'est chiant au dernier degré. Indigent. Incompréhensible.

Je garde espoir pour son film Netflix The RIP qui sort en janvier avec Ben Affleck et Matt Damon, également producteurs, mais c'est pas facile.

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Ce titre, cette affiche...
On se croirait revenu aux pires heures des vidéo-clubs quand tous les bons films étaient déjà loués et qu'il ne restait que les grosses merdes en rayon.

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Netflix les gars, Netflix.

ahah c'est vraiment ça. en même temps "les merdes de vidéoclub circa 1999" c'est la ligne éditoriale de prime depuis un moment.

sinon cet embryon de carrière américaine d'omar sy c'est vraiment un délire des deux côtés. entre les gens qui l'embauchent alors qu'il a manifestement 0 public là-bas et lui qui préfèrent faire des merdes qui floppent là-bas plutôt que *ce qu'il veut, comme il veut, quand il veut* ici c'est vraiment un mal avisé de bout en bout.

Days of Future Past de mon problematic fave en exception qui confirme la règle.

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