Forum de FilmDeCulte

Tu fais envie putain...

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Mais grave, même après les BA que tout le monde trouvait pourries je le sentais bien. Les premiers avis confirment, je suis donc en joie.

Ca a l'air d'être dans le délire de Reloaded en plus.

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Non, c est plutot le film qui se prend le moins au serieux du monde.

Je parlais surtout visuellement, je me doute bien qu'il n'y a pas la profondeur balourde de Reloaded. Bref c'est en France qu'il sort en dernier et ça me gonfle.

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Les transparences pétaient dans la b-a, c'est bien géré dans le film ? Et quid des sauts sfx de bagnoles, pas trop lourd ?

Je trouve que ca envoie bien dans le gavage.
Maintenant reste a savoir si tu vois deja les films comme un petit vieux ou pas. Parce que je me suis rendu compte que ca existait les mecs qui te sortent des ah bah je suis sorti de Cloverfield au bout de quinze minutes parce que j avais la gerbe, alors va savoir si tu es pret a te prendre tous ces micropixels jaune poussin et rouge chaperon pendant deux heures en pleine poire.

Tout est une question de rythme, de dosage. Si le gavage est concentré, ça risque d'être dur, mais si c'est dans une tendance ouvertement expérimentale, je dis oui.

La critique de DPSR est exactement ce que j'avais envie de lire.

A priori ce sera pas avant juin...

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N'écoutez pas Film Freak

Le blockbuster le plus extrême que j'ai vu... De la couleur qui pète à chaque plan, des idées de fou sur le plan narratif, des persos inutiles, des moments fun en pagaille, un rythme incroyable pendant 40 minuites (après ça se tasse)... Je pense que c'est une vraie révolution dans le sens ou c'est vraiment - à mon sens - le cinéma d'action de dans 30-40 (sur le plan du rythme etc)... Les scènes d'action sont énormes (la course dans la montagne ! et j'aime bien l'expérimentation permanente.

Par contre ça fatigue le cortex et faut bien admettre que je me fiche de ce raconte le film.

4/6

Ah oui ça en jette techniquement mais c'est complètement con et prépubère. Le must du plaisir honteux.

Visuellement, ça claque sévèrement. J'aime beaucoup tous les essais visuels. De ce côté là, je trouve le film très impressionnant. Le scénario, c'est une autre histoire. Intrigue trop compliquée pour les enfants (on parle d'OPA, d'actions !), dialogues trop écrits : on retrouve bien les Wachowski, pas de doute. Puis il y a des flashbacks laborieux, et le film est trop long. Je passe sous silence Chim Chim et Spritle. Maintenant, j'ai vraiment accroché. Mes yeux et mon cerveau en ont pâti, mais j'ai adoré l'énergie et la folie de ce look cartoon totalement extrême. Dommage que les Wachowski aient toujours les même problèmes.

4/6

ps : je ne suis pas du tout étonné que ça n'ait pas marché, ça peut quand même ennuyer les enfants, et souler les parents. Et surtout les transformer en hyperactifs accros au sucre.

C'est vraiment dommage qu'un producteur avisé ne leur ai pas forcé à tailler dans le lard du scénario. Parceque là on est tous globalement d'accord sur les longeurs de certains dialogues et la durée excessive. Un peu triste parce que sinon ça arrache vraiment...

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CroqAnimement votre

Bien aimé.
Gros délire visuel, au bord de l'expérimentation, qui reprend les codes de la japanim' et des jeux vidéo. Alors évidement on frôle parfois l'indigestion, certaines choses sont complêtement ratés (notamment l'aspect humoristique) et c'est pas toujours ultra-lisible, mais globalement c'est assez original pour susciter de l'intérêt. Et quand on est à fond dans l'univers du shonen manga (c'est mon cas), on peut même parfois prendre un bon gros pieds.
Ma copine, par contre, a détesté...

4,5/6

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N'écoutez pas Film Freak

J’ai trouvé ça fort sympathique et réussi.

Bon, malheureusement ça ne fait pas tout car, comme l’a dit beaucoup de monde déjà, c’est quand même très con comme film. C’est volontaire bien sur, les cinéastes se désintéressent volontairement de leur récit en cours, qu’ils balisent au maximum, pour libérer la forme avec une énergie, une folie et une liberté assez sidérante.

Le sujet des frères Wachowski se trouve plus que jamais dans la forme, et il ne s’agit à aucun moment de faire correspondre celle-ci avec un autre élément du film. Même si certains diront que cette folie peut correspondre par moment à la résistance au système qu’invoque le personnage principal tout au long du film, je trouve ça pas bien évident et un peu tiré par les cheveux. Chaque partie d’un scénario ultra balisé est étirée dans le temps pour laisser libre cours aux délires visuels. Et ça foisonne d’idées dans ce sens ; chaque séquence "banale" ouvre sur quelque chose d’appuyé et manquant formellement parlant… Par exemple l’échange de regard entre les deux enfants au début du film, le début de l’amour qui va les habiter (oui c’est un film assez niais). Il la regarde longuement et va se planter dans un buisson. C’est très con mais même une séquence comme ça va être traitée avec dynamisme et une effervescence des idées visuelles. Ce qui compte plus que la situation c’est ce qu’elle peut apporter à la rétine en termes de traitement. C’est con et niais mais c’est ultra ludique dans la mise en scène.

L’image à proprement parlé c’est de l’animé tout ce qu’il y a de plus plat et lisse. Là aussi c’est la représentation qui prime, en aucun cas l’image va apporter une quelconque profondeur. Une esthétique du superficiel assumée dans tous les compartiments de l’œuvre. Les acteurs fonctionnent parfaitement au sein de cette configuration.

Voilà, c’est plaisant et intelligent car assumé au plus loin qu’on peut imaginer.

4/6

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