Forum de FilmDeCulte

ah exact, j'y avais pas pensé!
"what makes you think she's a whitch?"

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Je pensais en réalité plus à ça:



Ne me remerciez pas pour cette image du bonheur

Mais Sacré Graal ça marche aussi en effet...

LOL j'ai pensé la même chose ! J'ai pensé à Sacré Graal avec "A witch ! Burn her !!!!" Ca m'a fait marrer.

En plus, t'as certain mecs dans les figurants, notamment une nana, qui gueule vraiment comme dans la scène des Monty Python avec un "Burn Her!!!" bien ridicule... C'est certainement pas volontaire, mais c'est limite limite...

En même temps, comment essayer de rendre cela crédible sans qu'on pense aux Monty Python? C'est "Sacré Graal" qui est trop fort.

Même si j'aime beaucoup la première heure, j'ai tout de même préféré la deuxième partie et j'ai l'air d'être bien seul dans ce cas. Je trouve que la grandiloquence assumée de la mise en scène sert le film plutôt que l'inverse. Les "explications" ne m'ont pas gêné car elles ont une justification émotionnelle, ça m'a rappelé cette façon de mettre en scène de manière très théâtrale les révélations finales dans les vieux giallos ou les vieux films de fantômes. On s'éloigne un peu du jeu vidéo pour atteindre une stylisation onirique qui m'a rappelé quelques beaux fleurons du cinéma bis (dont Gans est, on le sait, un indécrottable spécialiste). J'adore la sorcière, tout le délire autour de la secte dans l'église, et ça garde toujours une certaine mélancolie jusqu'à la fin. C'est très premier degré, très audacieux dans son parti-pris. J'ai déjà très envie de revoir le film.

J'ai vu ce film aujourdhui et je n'ai pas du tout aimer !!
Je ne savais pas que c'était tiré d'un jeu.Je trouve que rien n'a de sens et je ne suis pas certaine d'avoir compris la fin (si quelqu'un pouvait me l'expliquer par la même occasion...)
Bref, je ne vous le conseille pas!En plus , c'est censé etre un film d' "horreur", jai plus rit qu'eu peur!!!

...

Regardes bien ton clavier, Mélanie.
Normalement, si tu tapes la touche au-dessus de l'espace entre le E et le R, ça fait ça : '
C'est bête comme chou, mais ça change plein de chose, tu verras.

Demain, on t'expliquera la touche à droite du N.

*Pas trop d'un coup, hein*

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

Sois pas trop méchant, hein. Elle s'est quand même servie de la touche au-dessus de l'espace entre le A et le Z. Ca donne de l'espoir.

Bon, ça y est, j'y suis allé.

Je précise d'abord que j'ai jamais joué au jeu.

Eh ben j'ai trouvé que ça démarrait pas trop mal mais ça n'en finit plus de s'enfoncer, par la suite.
Le truc qui m'a le plus perturbé, c'est que Gans ne nous raconte pas vraiment une histoire. Narrativement, j'ai trouvé ça très mauvais. Le récit n'est pas fluide, les quêtes ne sont pas bien présentées... et du coup je n'ai jamais été "aspiré" par l'univers présenté (et pourtant, je suis friand de ce genre de trucs). Visuellement, c'est plutôt réussi mais l'absence de rythme m'a empêché de m'impliquer émotionnellement et donc d'avoir le moindre frisson (tout juste une petite crispation quand retentissent les sirènes).
J'ai trouvé la séquence d'explication en faux 8mm particulièrement lourdingue et symptomatique des défauts de narration du film. Quant au final "grand guignol", quand on se fait chier depuis près de 2h, il fait plus rigoler qu'autre chose.

J'ai beaucoup de sympathie pour Christophe Gans... Mais son "Silent Hill" tombe dans tous les travers qu'on pouvait attendre de lui: un produit de cinéphage/gamer archi conscient de lui même jusque dans les moindres recoins de l'univers pourtant inquiétant au possible qu'il est censé exploiter (on a souvent l'impression de voir un type fabriquer un film avec un jeu "The Movies" en plus puissant). Conséquence: tout le contenu atmosphérique est vidé pour n'aboutir qu'à une gigantesque gallerie de tableaux virtuels et hystériques certe parfois très impressionnants dans leur aspect surchargés mais qui, vidés de toute angoisse, ne trouvent plus pour exister que la moelle épinière d'une viscéralité référentielle qui fonctionne en roue libre et sans la moindre trace d'émotions ou de poésie spontanée (ou est la mélancolie du "Pacte"?). C'est quand le délire est le plus libre dans les 30 dernières minutes que l'on s'amuse un tant sois peu, mais guère autre chose, surtout avec ces héroïnes totalements artificielles qui semblent juste nés de fantasmes iconographiques. Roger Avary a conçu à partir de tout celà un scénario particulièrement pénible qui essaye tant que bien que mal d'exploiter une mythologie et de réussir le mariage entre une conception narrative conventionnelle et l'évolution à "levels": c'est très vite fatiguant, et l'intrigue parrallèle avec Sean Bean est pathétique, tout comme la façon d'emmener le final. Conclusion: Gans n'approche pas encore l'adaptation réussie et tant révée d'un jeu vidéo (surtout celui là), mais fait aussi moins bien qu'un "The Cell"! Et ne parlons pas des limbes de "L'Echelle de jacob" qu'il ne touche même pas du doigt...

2/6

Bon, alors j'ai bien aimé le film, à peu près d'accord avec tous les avis qui disent que c'est beau mais que la deuxième heure perd énormément en interêt.... Mais on s'en fout, j'ai surtout une question spoiler pour savoir si je suis con ou si je réfléchis trop quand j'ai un jour de récup':

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Netflix les gars, Netflix.

Moi j'ai compris la même chose.