Forum de FilmDeCulte

Degryse ayant des goûts de vieux, ça semble logique (dsl mon dentiste favori c'est l'influence de ton avatar ).

Ouaip. J'ai le défaut d'écouter cette émission quand je rentre de weekend le dimanche soir en voiture.

Une personne a aimé Le présentateur trouvait que seule la scène du début était belle et qu'il s'agissait d'une piètre adaptation d'un pourtant bon roman.

Un autre trouvait que c'était un très mauvais mélo et que si on voulait savoir un truc sur la greffe du coeur et bien on regardait le journal de la santé ou n'importe quel épisode d'urgence.

Bref, j'étais motivé par vos avis. Je suis un peu douché.

Pareil, entendu de mauvaises critiques dans la Dispute et Djoumi n'a pas aimé dans le Cercle ( ).

Au vu de la BA, je pensais que le film diviserait un peu plus ici (perso ça ne m'attire pas du tout n'ayant déjà pas aimé Suzanne)

Djoumi dans Le Cercle est pathétique. J'exagère absolument pas en disant que c'est du niveau de Durendal sa critique. Il commence par dire qu'il y a un "faux raccord" comme quoi ce serait symptomatique d'un certain cinéma français et il finit par dire que le film ressemble à une caricature de Groland, re . Vraiment le degré zéro, on dirait moi à 14 ans qui chiait sur le cinéma français intello chiant.

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CroqAnimement votre

T'inquiète, Cantal, je suis là.

J'ai trouvé ça globalement dénué d'intérêt.

La bande-annonce ne m'attirait pas tant elle semblait annoncer un film que j'avais l'impression d'avoir déjà vu mais, intrigué par les dithyrambes, j'ai décidé de tenter le coup et quelle ne fut pas ma surprise quand, lorsqu'apparaît le générique de fin à l'écran, la seule chose que Katell Quillévéré avait réussit à greffer dans mon esprit, c'était un sentiment de "C'est tout?".

C'est simple, j'ai eu l'impression de voir une version d'1h40 de la bande-annonce tant le scénario m'a paru ne RIEN développer autour de ses personnages. Arnotte dit qu'il n'y a pas un gramme de graisse, j'ai plutôt envie de dire qu'il n'y a ni graisse, ni protéines, ni vitamines...rien de nourrissant quoi.

Le récit se contente d'enquiller les scènes d'émotion convenues, mais a au moins le mérite de les réussir en restant pourtant très sobre, et les scènes factuelles au possible. Je lis plus haut que la scène où mère et fils regardent E.T. est très belle mais...y a rien dans cette scène. C'est l'équivalent filmé du post-it "elle regarde E.T. avec ses fils" sur le Veleda que Quillévéré devait avoir dans son bureau durant l'écriture tant l'écriture ne propose rien au-delà de la simple idée de la scène en soi.

Et presque toutes les scènes sont comme ça.

Le titre sert de note d'intention mais le scénario se contente de passer de la cause à l'effet sans étoffer. La mort d'un ado va ressouder plusieurs personnages qui eux ne sont pas morts mais le film ne montre jamais comment. Parfois c'est un perso secondaire qui fait tache, comme si le film était à la base un récit beaucoup plus choral et qu'on lui avait coupé toutes ses scènes (l'infirmière, dont l'arc est résumé à deux scènes à la caractérisation grossière "un suçon/un texto"), parfois ce sont des persos plus importants mais dont on ellipse complètement l'arc (Seigner/Kool Shen, assez mauvais d'ailleurs).

Alors, dans l'absolu, tout se comprend et on n'a pas nécessairement besoin d'en faire des tonnes pour faire passer l'idée mais il m'est difficile de m'attacher à qui ou quoi que ce soit quand tout est aussi léger. L'épure est telle qu'elle confine à la banalité.

Je retiendrai toutefois quelques idées de mise en scène, notamment toute cette intro, assez sublime, des scènes de surf qui tiennent déjà du retour à l'état de non-vie jusqu'à la culmination avec ce "rêve" sur la route, image si simple et néanmoins si belle. Le plan sous le drap avec les écouteurs aussi, oui, très beau. La lumière du soleil qui filtre à travers les cheveux de la petite amie du mec quand il la drague...
Mais le reste est à peu près aussi plan-plan que sont récit.

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Personnage génial, que tu as envie de prendre dans tes bras.

tiens d'ailleurs, encore une actrice de Dolan.

Mais oui, c'est pas du tout "grossier". C'est juste montrer comment faire exister un perso en deux-trois scènes, montrer ce pour quoi son coeur-à-elle bat. Perso je trouve ça magnifique. Idem pour les persos de Bouli Lanners, Tahar Rahim, Alice Taglioni...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Et moi je trouve ça grossier.
Il ne suffit pas d'une scène avec LE DIALOGUE LE PLUS DIDACTIQUE DU MONDE entre collègues pour "faire exister un perso".

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Justement je ne crois pas que le but soit de faire exister le personnage, juste de montrer fugacement la vie dans ces personnages justement à priori secondaires ou tout du moins périphériques. Ces choses que l'on ne voit habituellement jamais. Une incursion brève dans ce que chacun peut avoir de singulier, un bref entr'aperçu de leur histoire. La vie qui bat dans les recoins du récit, qui inonde le film et recouvre les personnages principaux comme une vague. Ça me rappelle cette scène géniale d'Austin Powers où un homme de main se fait buter et tu as soudain une scène d'anniversaire où on annonce sa mort.

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CroqAnimement votre

Disons que je suis pas étonné d'apprendre que son rôle était plus développé dans le livre.

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Oui mais finalement l'idée était exactement la même.

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CroqAnimement votre

Non mais Djoumi c'est la navrance totale de toute façon.

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N'écoutez pas Film Freak

Il fait Bits pour Arte qui est pas mal (suivant les sujets) mais oui je crois qu'il faut qu'il reste éloigné de la critique.

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CroqAnimement votre

Bah oui mais le traitement ne l'est pas et c'est ce qui fait défaut, à mes yeux.

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Amusant de parler de "conneries" chez ses interlocuteurs quand on s'emmêle soi-même les pinceaux sur les chiffres.

Pas un bide, mais les 300 000 entrées on en atteint même pas la moitié après une semaine d'exploitation, le film relégué au 11è rang du box office après une semaine avec seulement 141 000 entrées sur 223 salles.

179 000 entrées maintenant sur 9 jours, rentabilité seulement à 18%. Pas glop.