Forum de FilmDeCulte

Mon préféré est sans conteste le film des Coen. Réussir à faire l'éloge de la diversité du cinéma avec un humour aussi léger et aussi simple, c'est très fort... Et Josh Brolin est génial.

J'aime bien aussi : le Oliveira, l'Inarritu, le Depardon, le Kitano, le Polanski, le Moretti, le Salles, le Suleiman et le Von Trier.

Tout le reste, c'est soit décevant, soit sous-exploité, soit carrément à la poubelle.

Sinon, personne n'a fait la remarque à Youssef Chahine sur son égocentrisme? Parce que là, c'est carrément obscène.

Personne n'oserait...

Hal, tu l'as acheté?

Si oui,

roooh c'était sur Arte hier soir!

ah merde!

Et malheureusement pas de rediffusion...

Sur un format si court, je trouve que les seuls qui s'en sortent, ou presque, sont ceux qui ont joué la carte du gag. Tandis que ceux qui l'ont joué narcisse se sont vautrés mais d'un force...

# Trois minutes de Theo Angelopoulos
Je pensais que c'était le Oliveira *ah non*. 1/6

# Recrudescence d'Olivier Assayas
Aucun souvenir. 2/6

# The Last dating show de Bille August
Une bien belle leçon bien lourde. 1/6

# The Lady bug de Jane Campion
Oui. 2/6

# 47 ans après de Youssef Chahine
Narcisse part one, avec de l'interprétation aux petits oignons. Le film qui embarrasse un peu. 0/6

# No translation needed de Michael Cimino
Tecknikart qui, le jour même, met Cimino en haut de leur buzzomètre. Le lendemain, après diffusion, il est tout en bas. Ca se comprend. Sinon Cimino ressemble de plus en plus à Gackt, l'icône nippone effeminée de j-rock à soupe. 0/6

# World cinema de Joel & Ethan Coen
Très très sympa même si là encore la fin est un peu foirée (ouais Ceylan qui parle à fond au cowboy). 5/6

# At the suicide of the last Jew in the world in the last cinema in the world de David Cronenberg
Pas méchant mais paresseux. 2/6

# Dans l'obscurité de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Joli. 4/6

# Rencontre unique de Manoel de Oliveira
Désuet, gentil. Mais c'est le seul à avoir RIEN compris au sujet Manoel... 3/6

# Cinéma d'été de Raymond Depardon
Le moins applaudi le soir même dans la salle. Ah il prend à froid Raymond. 3/6

# Artaud double bill d'Atom Egoyan
Ca ressemble à un forfait. 1/6

# Le Dibbouk de Haïfa d'Amos Gitai
Un attentat dans une salle de ciné. Ok Amos, on a compris. 2/6

# The Electric princess house de Hou Hsiao-Hsien
Beau mais un peu vide. 3/6

# Anna d'Alejandro Gonzalez Inarritu
Beau avec du beau travail de Lubezki là-dessus. 5/6

# Zhanxiou village de Chen Kaige
Mignon comme tout. 4/6

# I travelled 9 000 km to give it to you de Wong Kar-Wai
Un peu creux mais très beau. 4/6

# La Fonderie d'Aki Kaürismaki
Sympa, mais il manque un truc à la chute je trouve. 3/6

# Where is my Romeo ? d'Abbas Kiarostami
Très paresseux. 1/6

# One fine day de Takeshi Kitano
Très sympa, un des meilleurs pour moi. 5/6

# Dans le noir d'Andrei Konchalovsky
Très joli aussi voilà voilà. 4/6

# Cinéma de boulevard de Claude Lelouch
Narcisse part two. Chahine te fait croire que son court est pour les jeunes, Lelouch pour ses parents, alors qu'ils ne parlent et ne sont amoureux que de leur gros nombril pourri. L'image des Oscars...ça fait pitié à voir. 0/6

# Happy ending de Ken Loach
Mignon même si ça joue un peu plus sur la pirouette que le sujet. 4/6

# It's a dream de Tsai Ming-Liang
Joli même si un chouille creux. 4/6

# Diario di uno spettatore de Nanni Moretti
Très sympa mais j'en peux plus de l'ego de Moretti. 4/6

# Cinéma érotique de Roman Polanski
Bon ben moi j'aime beaucoup le gag, malgré Sara Forestier. 5/6

# A 8944 km de Cannes de Walter Salles
Excellent. Le plus applaudi. A noter qu'il en a fait un 2e tout aussi brillant. 5/6

# Le Don de Raul Ruiz
Le film du gâtisme. Le circonflexe vient appuyer ça. 0/6

# Irtebak d'Elia Suleiman
Rigolo. 4/6

# First kiss de Gus Van Sant
Joli mais ça manque d'idées. 2/6

# Occupations de Lars Von Trier
Le meilleur, et on a tellement envie de faire pareil aux deux tiers des voisins de salle cannoise... 6/6

# En regardant le film de Zhang Yimou
Soigné, efficace, bien. 4/6

# War in Peace de Wim Wenders
Oui. 4/6

MOYENNE: 2,93 donc 3

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je crois qu'en fait les projets omnibus, comme ça, c'est quasi-obligé que ce soit foireux. Pour ma part, cependant, j'ai trouvé ça moins désagréable à regarder qu'un Paris, je t'aime. P-ê pour le côté ludique du "c'est qui qui l'a fait?"

# Trois minutes de Theo Angelopoulos
Rien sur rien, pauvre Moreau...

# Recrudescence d'Olivier Assayas
Avec une idée similaire, les Dardenne font grave mieux. Par contre, en deux images, tu sais qui est derrière. C'est même plus un dispositif esthétique, c'est un système (et d'ailleurs ça vaut pour beaucoup)

# The Last dating show de Bille August
Ca rappelle les leçons de civisme de je sais plus quel court de Paris, je t'aime. Assez neuneu, en fait.

# The Lady bug de Jane Campion
Mouimouimoui...

# 47 ans après de Youssef Chahine
Horriblement filmé, écrit et surtout joué, une sacrée leçon de mégalomanie.

# No translation needed de Michael Cimino
m-m-m-m-mais qu'est-ce qui s'est passé?

# World cinema de Joel & Ethan Coen
alors mon enregistrement a planté... l'image se fige une trentaine de secondes puis reprend, et ce à deux reprises pour un métrage si court, forcément, c'est ballot... ce que j'ai vu (essentiellement le début) m'a plutôt fait marrer. Mais j'ai loupé la chute... Qq'un pour raconter?

# At the suicide of the last Jew in the world in the last cinema in the world de David Cronenberg
j'aime bien le ton des voix off, le dipositif esthétique... après c'est un seul plan, une seule idée, étirée sur tout un court, donc forcément, ça mène pas loin.

# Dans l'obscurité de Jean-Pierre et Luc Dardenne
assez joli, je trouve... Après, ça va pas non plus chercher loin, mais j'aime surtout le plan de la main dans le sac, le cadre est très beau, on sent (enfin il me semble) l'hommage à Pickpocket (Bresson ultracité d'ailleurs dans l'ensemble de l'anthologie) mais c'est pas non plus appuyé.

# Rencontre unique de Manoel de Oliveira
Oubliable, anecdotique, mais rigolo.

# Cinéma d'été de Raymond Depardon
Il raconte rien du tout, le raymond, mais il filme bien l'enfoiré. Un peu en roue libre quoi, en mode mineur...

# Artaud double bill d'Atom Egoyan
Un labyrinthe de citations et de "modernité" appliquée, complètement fumeux...

# Le Dibbouk de Haïfa d'Amos Gitai
Gitaï refait le coup des fondus enchaînés. C'est assez hypnotique. Belle utilisation de la typo, aussi. On sent le formaliste. Dommage que ça fasse seulement semblant de raconter un truc...

# The Electric princess house de Hou Hsiao-Hsien
Fait chier, même problème technique que sur le Cohen. Ce que j'en ai vu est sublime techniquement... Sans doute le court qui a coûté le plus cher... Me manque tout le milieu, en fait... La fin sur Mouchette est superbe...

# Anna d'Alejandro Gonzalez Inarritu
L'instant Carte Noire d'Alejandro...

# Zhanxiou village de Chen Kaige
ah que j'aime pas le pittoresque...

# I travelled 9 000 km to give it to you de Wong Kar-Wai
L'instant Carte Noire de Wong...

# La Fonderie d'Aki Kaürismaki
Eh ben... A part la continuité du système esthétique, y'a rien du tout. Par contre, les premières images dans la fonderie m'ont donné envie de revoir Pour mémoire (la forge). C'est toujours ça.

# Where is my Romeo ? d'Abbas Kiarostami
Bon alors me manque un ch'tit bout du milieu, j'imagine que le film a p-ê un sens pour els happy fews qui savent qui est la vieille dame?

# One fine day de Takeshi Kitano
Rigolo, quoi. Une blague filmée.

# Dans le noir d'Andrei Konchalovsky
Nullissime.

# Cinéma de boulevard de Claude Lelouch
Mégalo, épisode 2, après Chahine.
Claude, tes films de famille, tu les gardes pour ta famille, maintenant.

# Happy ending de Ken Loach
Alors c'est super, tu entends le gros accent qui tache, tu sais que c'est Loach. Sinon, à part ça, tu attends surtout de passer au suivant.

# It's a dream de Tsai Ming-Liang
Encore un système esthétique perpétué. C'est surtout le son (bon, et le cadre, oui, et la langueur et les fruits), je crois, qui le trahit immédiatement ici... Mais j'ai vraiment pas compris où il voulait en venir...

# Diario di uno spettatore de Nanni Moretti
C'est rigolo. C'est complètement mineur, mais c'est rigolo.

# Cinéma érotique de Roman Polanski
Une grosse blague, effectivement. Dont on devine vite la chute. C'est pas du tout fin (après on a beau jeu de ramener sa gueule à la conférence d epresse, hein, roman, mais tu voulais qu'ils te demandent quoi, au juste?). Mais les acteurs jouent vachement bien et finissent par amuser.

# A 8944 km de Cannes de Walter Salles
J'ai vachement aimé toute la joute musicale, je trouve par contre les blaguounettes off de fin sont redondantes, dommage. Mais c'est une belle trouée de sourire dans cette continuité globalement sinistre.

# Le Don de Raul Ruiz
Bon Raoul, je sais pas où tu veux en venir, mais j'adore toujours autant comment tu cadres et comment tu montes. Remets-toi au boulot sur tes vingt mille longs.

# Irtebak d'Elia Suleiman
J'adore la tronche de Suleiman. Visage fait pour le burlesque, et en même temps très beau. J'ai plutôt bien aimé, le montage, l'humour un peu à froid. Ca m'a donné envie d'en voir d'autres (vu qu'Intervention divine). P-ê ma plus belle (bien qu'absolument imparfaite et mineure) surprise du lot.

# First kiss de Gus Van Sant
L'instant Carte Noire de Gus...

# Occupations de Lars Von Trier
Lars se défoule. C'est gratuit mais c'est marrant.

# En regardant le film de Zhang Yimou
World cinéma gentil, quoi...

# War in Peace de Wim Wenders
Le plus politique de tous les courts. Il manque un truc, je sais pas quoi. Il faudrait que le film DISE vraiment qqch de plus. Mais il y a de shcoses très fortes, déjà, je trouve, en germe. J'aimerais bien une version longue, en somme...

Et puis un épilogue youpi de René Clair...

(l'ordre que tu donnes, hal5, et que j'ai repris par fainéantise, n'est pas celui de la diffusion télé... pour quelle raison?)

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A 1ère vue ça ressemble à de l'ordre alphabétique non?

Ah ben, t'as raté le meilleur alors...

Alors le cow-boy est finalement allé voir "Les Climats". Il revient voir le caissier cinéphile mais il n'est plus là, y a une femme à la place. Il lui demande de lui laisser un message comme quoi il avait bien aimé le film, qu'il y a vu beaucoup de choses vraies... Avant de reprendre : "Non, non, dites-lui juste que j'ai bien aimé." Et il quitte le cinéma en regardant à gauche et à droite...

Mais bon, c'est vraiment le jeu du génial Josh Brolin qui rend la scène très marrante.

c'était un cow-boy gay en fait? (si je comprends bien)
on le voit dans la salle?

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Hein?

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Doll, it's a heartbreaking affair

Heuuuu ...

chuis faitugé, les deux questions n'ont rie à voir...

1. d'après ce que je comprends du messag de Bob, il draguait le caissier... non?
2. vu qu'il me manque un bout du film: voit-on le cow-boy regarder Climates?

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Ah nonon

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Doll, it's a heartbreaking affair