Forum de FilmDeCulte

LOOOOL

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J'ai trouvé ça très sympa. L'influence Bourne se sent fort comme je te l'apprends à travers ce message si tu n'as pas lu les 5 pages précédentes, et je trouve le résultat nerveux, rapide (arfl 1h47 merci de ne pas avoir encore voulu taper dans les 2h13) et j'étais bien dedans. Craig est impérial et impose son aura à tout le film, Judi ne vieillit presque pas, Olga a un très joli bronzage, j'avais un peu peur d'Amalric et son côté méchant-distancé-qui mange une pomme-en faisant le gros yeux mais ça passe. Même la chanson, que je trouvais horrible, reste un peu bouillie, mais le générique, qui est d'ailleurs mieux que celui de Casino Royale (que je trouvais raté, en plus d'être pourri par la pire chanson de Bond depuis un bout), fait que ça passe.

Non c'est cool. Après c'est un non-fan inculte de Bond qui parle (toujours rien vu à part les Brosnan, Dr No et Casino Royale sur ma télé). Ca viendra.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai tous les Connery (sauf Opération Tonnerre) si tu veux + Au Service Casse-Couilles de Sa Majesté.

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Je t'en prendrai, petit à petit.

*une pensée pour le Kieslowski que je squatte à Karloff depuis 1994*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bah je le trouve pas terrible mais bon... comme il reste assez secondaire, ça m'a pas plus gêné que ça. Je me suis juste dit qu'il faisait pour une xième fois son numéro et ça rend certaines scènes finales, du coup, plus excitantes

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Doll, it's a heartbreaking affair

Heureusement qu’on m’avait prévenu de la différence énorme entre Casino Royale et Quatum of solace, car la différence est tellement gigantesque que j’aurais pu décrocher. On avait laissé Bond dans Casino Royale donc, de film d’action que je trouve incroyable en de nombreux point, ce film qui partait loin des modifications actuelles du genre pour offrir une action libérée et ample, presque douce (voir la formidable première séquence sur les grues, elle restera dans les annales, en tous cas dans mes annales). Cet éloignement de la nervosité au profit de la précision offrait au film sa grande classe. L’action propre est fluide, beaucoup de types d’actions étaient traité d’ailleurs, des regards à la brutalité… Toujours avec la plus grande subtilité, saisir l’espace où se situe l’action était primordial pour produire cet orchestration formelle si parfaite.
On passe à Quantum of solace…

Rupture totale.

Une rupture qui semble totalement assumée lorsque l’on voit le premier plan, une avancée sobre et tranquille qui effleure la surface de l’eau en direction d’une île, la présence du style de Casino Royale est là mais se retrouve brusquement interrompue par un raccord violent, puis mille plans qui s’enchainent pour une séquence d’action soudaine qui met en apnée. J’avais entendu un peu de partout que le film était quasiment illisible, Bournien (comme si les Bournes étaient illisibles), mais ce n’est pas tellement le cas… enfin si, le film est bournien mais la seule séquence étant à la limite de l’illisible c’est cette première séquence, pour faire la transition, pour surprendre et afficher les intentions.
Alors oui, ce sera nerveux, intense, jusqu’au-boutiste dans les situations… mais c’est tellement jouissif, un fan de film d’action ne peut pas reconnaitre la qualité de certaines séquences, il pourra être énervé par certaines autres par contre. Bref, à eux de juger, personnellement j’étais dedans.
Une nervosité qui va donc à l’opposé de celle de Casino Royale, tellement opposée que ça ne peut pas être un hasard. Mais cette nervosité n’est pas traitée uniquement par un surdécoupage prétexte et facile, il y a une vrai travail dans les rythmique des séquences et de leur dynamique interne… contrairement à Casino Royale, les distances sont retirées, l’ampleur laisse place à l’enfermement, un enfermement qui en terme de traitement renvoie plus à la liberté qu’à la tension, le passage d’un plan à un autre peut couper dix ou vingt mètres d’une chute en laissant le réalisme bournien agir… et là on tient une efficacité assez singilière, une vrai adaptation du personnage de Bond à ce mouvement actuel du film d’action qui consiste à exciter l’image à tout instant. La classe de Bond et sa maîtrise de l’espace quasi fantastique persiste dans cette imagerie, et là c’est extrêmement ludique.

J’aime beaucoup aussi comment l’action, ainsi que la morphologie des décors, l’espace et sa manière d’être traversé par les personnages colle bien à la parabole politique du film. Voir le lieu de la séquence d’action finale, lieu que je trouve particulièrement bien choisit et utilisé. Je n’en dis pas plus, pas de spoilers.

Puis le truc le plus important pour moi, c’est qu’au-delà de cette singularité de l’action, le cinéaste n’a pas oublié de produire un vrai film, il n’est pas prétexte qu’au spectacle. Mais jamais de lourdeur sentimentale, sauf dans la dernière partie du film, gâchée à mon sens par le personnage bien fade de Kurylenko. Cela dit la narration nerveuse nous tient du début à la fin, le film est extrêmement bien écrit, tout s’emboîte parfaitement, j’ai jamais senti une impression du genre « ils font en sorte que le film ne s’arrête pas pour pas qu’on se rende compte qu’il est naze »… non tout se tient et semble logique. Sauf ce putain de personnage de Kurylenko. La lose. La rousse qu’on voit deux fois dans le film aurait fait une très bonne james bond girl, en effet…

Bon voilà j’ai adoré, je suis friand des films de genre de qualités, et j’estime que je me suis trouvé en face d’un de ce calibre là.

J’ai failli mettre 5/6 mais c’est pas honnête, j’avais mis pareil à Casino Royale et je le préfère. Ce sera donc 4,5/6… Sans Olga j’étais à 5/6. Si je me place dans le genre bien sur.

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Ah non je suis d'accord avec Freak, ce personnage n'est pas anodin du tout, je l'ai ressenti très clairement comme une projection de Vesper, et ce ressenti ne vient pas de nulle part, le traitement y est pour beaucoup. Ca se passe en ellipse, soudainement, puis le lendemain il y a ce plan très beau, travelling latéral lorsqu'ils sont sur le lit à discuter, qui donne une importance à la chose par son ton doux et sa lumière dorée qui esthétise la romance; on est dans un espace que seul ce plan habite dans le film. Il y a un flash back psychologique là. C'est furtif mais ça compte, c'est un personnage secondaire très bien géré et utilisé.

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La revision de Casino Royale m'a appris deux choses:

1- Casino Royale, ça tue définitivement, j'étais à fond, avec cette réserve sur les deux grosses séquences d'actions du début qui font "cahier des charges" pour moi

2- Quantum est loin d'être creux, tant les deux intrigues s'entremèlent. C'est bien foutu, ça fonctionne. Mais c'est moins puissant. Le Chiffre, c'est un grand méchant, Greene est léger en face.

Revision obligatoire avant de voir Quatum.

Maintient de la note.

Pour toi.... Je précise que je défends le film devant l'ensemble de la plèbe en colère qui l'a vu au taf... Parfois le forum a vraiment des points de vue très différents de la "réalité populaire"...

Bien sur que c'est pour moi Karloff, pourtant cette mise en scène me semble assez claire, mais ça n'a pas d'importance, l'important c'est mon ressenti. La réalité populaire passe après pour moi, si je suis en accord avec, tant mieux, sinon tant pis, je ne vais pas revoir mon ressenti en fonction de ça.

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Non mais c'est le ton "mon vieux, regarde ce plan et tout, c'est pourtant clair" qui m'agace.

Euh... Non.

Mais y a pas de ton particulier, je te dis juste comment je l'ai ressenti... putain tu es contre toutes conversations toi en ce moment.

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Si.

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Continue à répondre avec deux mots et zéro arguments, Jericho.
Tu joues pour nous.

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