Jerónimo a écrit:
Le plus gros impact du communisme en France dans nos vies de tous les jours, c'est la Sécurité Sociale. En matière de malheur on a fait pire quand même.
Moui.
Les bases de la Sécu se retrouve chez Bismarck et les Brits en ont aussi établi une sans élus communistes.
Qu'on dise que l'apport communiste à la Sécu a été de la rendre particulièrement solidaire, pourquoi pas, mais même sans eux, il y aurait eu une Sécu en France.
C'était le sens de l'Histoire (et la, des communistes me diraient que c'était sous la pression communiste justement que les élites ont lâché du lest... Mais faudrait voir les histoires des mutuelles, des syndicats...).
Baptiste a écrit:
La différence fondamentale: le nazisme porte l'assassinat de masse dès les écrits de Hitler, pas le communisme dans les écrits de Marx.
Ça serait plutôt l'assassinat de masse basé sur la race.
Marx sait que son système ne peut exclure la violence.
Pire, il y a des lignes sur les minorités ethniques devant disparaître parce qu'obstacles dans leur essence au grand projet communiste qu'il serait très facile de classer dans le racisme.
Pour un pur théoricien, la violence est quand même une obsession chez lui. Même si un réalisme si on peut dire.
Sans vouloir les défendre, Staline et Mao, eux, ont mis les mains dans le cambouis. Forcément, c'est un peu plus salissant que de jouer à l'intellectuel persécuté en exil qui ne quittera jamais vraiment son niveau de vie privilégié plutôt que d'aller organiser une armée révolutionnaire dans le Guizhou.
C'est sophistiqué mais un peu nauséeux ce tu écrits, tendant à présenter la position d'exilé comme celle d'un bourgeois quintessentiel, outre l'anti-intellectualisme. C'est aussi sélectif (j'ai par exemple le souvenir d'une grande attention de Marx envers la famine irlandaise dans le Capital, et il présente alors l'immigration aux USA comme une chance et une occasion de nouveau départ, mais il ne dilue pas le particularisme nationaliste)
Marx n'était pas riche ce me semble (et Mao pas pauvre).