Forum de FilmDeCulte

The Sadness de Rob Jabbaz

Il y a aussi The Last girl adaptation du roman celle qui a tous les dons en 2016

I am Legend ce sont des vampires.

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Je me demande si dans tous les films asiatiques les zombies ne sont pas rapides ?

Souvenir lointain d'avoir été peu enthousiasmé, et surtout que toute la partie avec les militaires rejouait Day of The Dead en plus hystérique et grossier dans son propos et ses rouages.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Pareil.
Très enthousiasmé par le début. Et la révélation Cillian Murphy. Ça monte crescendo avec le perso de Brendan Gleeson mais ça devient très basique après.
Et comme souligné par FF, ll'image DV est plus qu'une coquetterie facile. C'est moche, c'est flou, c'est instable et ça colle très bien à l'univers.

Cool ! Y a trop peu de zombies dans notre culture pop, ça va changer un peu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis très friand de ce film, je ne me rappelle plus vraiment de la suite mais je suis assez chaud pour un nouvel opus.

Revu avec grand plaisir. C'est ultra efficace, j'aime beaucoup les personnages (génial Brendan Gleeson). Dommage que la partie avec les militaires soit plus faible et plus convenue. Mais le film a vraiment quelque chose, je comprends son statut culte tant il est précurseur d'une certaine réinvention du mythe du zombie (même si ça n'en est pas). Et cette BO dingue.

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CroqAnimement votre

Vu en salles, potentiellement jamais revu depuis (on l'avait pas rematé FF avant la sortie du deux ?). Bref, je l'ai redécouvert avec un énorme plaisir tout à l'heure.

L'image craspec est parfaitement adaptée au sujet (d'ailleurs le passage au 35mm [?] dans la dernière scène fonctionne bien) mais ce qui me fascine chez Boyle c'est sa liberté de mise en scène. Le mec est juste totalement déjanté, en roue libre, et tu sens que la légèreté du dispositif lui permet d'aller chercher tous les axes possibles, les idées visuelles qui claquent... Stimulant en diable. Boyle a tendance à fonctionner davantage au Stabilo qu'au pinceau, mais il est adepte des gigantic swings, il y va à fond, donc respect.

Je trouve le récit ici parfaitement équilibré, aussi bien en termes d'émotion (attachement, horreur... D'ailleurs le mot laissé par les parents de Cillian Murphy est bouleversant) que de rythme (découverte du monde, reconstitution d'une unité familiale, déliquescence chez les militaires). Et en dehors des images mille fois resucées depuis (les zombies sprinteurs quoi) le film tire son épingle du jeu avec ses pas de côté surprenants: le pique-nique dans les ruines du château - vestige d'une précédente civilisation disparue -, la demeure aristo occupé par Eccleson, l'énormissime statue de la Renaissance dans le hall, Naomie Harris et la fille à ça d'être réduites en esclaves sexuelles before it was cool et du coup habillées en robe qui tranchent avec cet univers macho.

Très belle réussite, rien à dire.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non moi je ne l'ai vu qu'au cinéma et lors d'une rétro Boyle avant Slumdog Millionnaire.

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mdr bon bah je vais être beaucoup plus sévère que vous hein.

c'est déjà une monstruosité visuelle avec peu d'équivalents sur cette planète. monstrueux. ces caméras numériques de l'époque étaient vraiment épouvantables, alors il fallait en passer par là mais c'est monstrueux. ce que qui gon évoque aimablement comme étant de la créativité de la part de danny boyle moi j'appelle ça de la bouillie, je déteste chaque plan, chaque cadre, chaque coupe. la photo est immonde, il y a plein de trucs mega cheaps qui font juste tiep, vraiment des coups de couteau dans les yeux pendant 1h50. (j'ajoute à ça le fait que c'était le dvd de l'époque et que c'était une grosse bouillie de pixel). ça a pris 5000 ans dans la gueule, vraiment terrible.

après, dans le fond, c'est quand même méga basique. une petite aventurette, écrite en chapitres, sans grande imagination et sans aucune surprise. il n'y a pas de profondeur particulière, d'insight particulier sur les psychologies individuelles et collectives dans ces cas-là, c'est vraiment pauvre et basique dans la narration, les aventures, les thématiques... j'ai toujours eu un sentiment bienveillant envers alex garland mais au final je fais le bilan est c'est un gros hack, le mec.
il y a aussi le dernier acte, que j'ai trouvé vaguement débile et surtout extremement proche de the beach ? pas compris la redite, assez saugrenue et intempestive dans le cadre du récit.

alors je conçois tout à fait son impact à l'époque, le fait qu'il y ait des images puissantes et des éléments visionnaires (le monument aux disparus qui préfigure le 11 septembre, la ville morte qui préfigure les confinements, la fille noire toute lisse et badass qui préfigure le poncif qui se développera ensuite, cilian murphy...), j'apprécie l'énergie rudasse et viscérale de la chose, mais sinon... horrible.