Forum de FilmDeCulte

voilà.

Justement, j'espère qu'elle va réussir à sortir de ce truc-là un peu vulgos. Elle vaut mieux que ça.

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CroqAnimement votre

Pour moi, avant toute chose, elle pue le sexe, voilà tout, elle me fait vraiment de l'effet (et patriculièrement dans ce film-ci) En effet elle a ce côté vulgos, mais je la trouve vraiment craquante quand elle sourit.
QUant à sa carrière c'est effectivement pas dingue jusqu'à présent, je retiens forcément La Vie d'Adèle... et ce Rien à foutre (où elle est parfaite, hyper juste, ultra touchante), d'ailleurs parfois on croirait presque voir Adèle qui a trouvé un job (de merde) dans un "Chapitre 3".

Art Core a déjà dit plein de choses vraies sur la justesse du film.
Moi j'ai vraiment beaucoup aimé. Le parcours émotionnel de Cassandre fonctionne très bien. Et oui cette scène du coup de fil en rue m'a noué la gorge aux larmes.
Le film arrive vraiment à sonder à merveille le vague à l'âme de sa protagoniste, mais ça résonne fort avec notre époque et cette jeune génération hyper connectée mais déboussolée..
Tous les comédiens sont d'une justese dingue et puis j'ai trouvé ça super bien filmé, la mise en scène trouve une vraie poétique dans ce "réel" (parfois on croirait voir un docu).

Je suis curieux de voir la version définitive, quand même, mais voilà, c'est vraiment un très beau film.

4.5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

En fait ce que je dis là est vrai aussi en interview.


Ça oui mais ce serait encore mieux si elle n'avait pas ce côté vulgos. Enfin ça reste mieux que Kristen Stewart que je n'ai jamais vu une seule fois bien sapée, elle a le mauvais goût très sûr.

Le film n'a pas de date de sortie, tu l'as vu comment Art ?

Le genre de meuf avec qui tu veux passer une nuit, pas te marier.

Il y avait une AP hier soir au Cinéma des cinéastes. Il y en a d'autres d'ailleurs :
https://www.cinemasindependantsparisien ... premieres/

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CroqAnimement votre

Le titre international est parfait: ZERO FUCKS GIVEN.
(d'ailleurs je trouve souvent les titres internationaux des films français pas mal)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pour moi, c'est un truc bovin.
Peut-être de la vulgarité dont vous parlez finalement.
Un mélange des deux sûrement.

C'est ce qui fait la force de son personnage dans Adèle, totalement réduite à ses pulsions. Mais dès qu'elle sort de ce registre (soit tout le reste de ce que j'ai vu), je cherche encore l'étincelle.

Incroyable de tomber sur ces messages pré #MeToo

Oui il est génial

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je trouve que c'est comme le titre français, ça vend un truc que n'est pas du tout le film.

Sinon blague entendu dans la file du ciné hier, "tu te rends comptes, il y a un film qui s'appelle Rien à foutre et qui est réalisé par un mec qui s'appelle Marre. Tu peux pas l'inventer."

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CroqAnimement votre

En tout cas merci de faire deux pages sur Adèle <3.

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CroqAnimement votre

Parfois il suffit juste d'un "Comment ça se passe ce métier en fait ?" pour faire un film. Et c'est le mérite de ce projet que de saisir avec véracité mais sans démonstration cette chronique en constant décalage, dans un monde de liminal spaces (pour reprendre une expression à la mode), où l'anglais avec un mauvais accent sert de lingua franca. C'est peuplé de moments absurdes mais sans forcer le jugement ou chercher à prouver par A+B que la méchante course au profit broie les humains. Et puis c'est super bien joué et casté. Où ont-ils trouvé tous ces gens ?

D'ailleurs il y a quelque chose d'assez séduisant dans la manière qu'a la diégèse et le tournage de faire corps: à l'image de Cassandre qui ne sait sans doute même plus entre quelles villes elle est et qui n'en a - wait for it - rien à foutre, tu sens qu'ils ont tourné toutes les scènes d'avion le même jour, sans contexte, Exarchopoulos elle-même ne sachant pas où ça s'insérait dans le récit, etc.

A l'instar de son titre, le film a dans sa première partie une petite dose d'humour et même d'acidité qui l'élève au-dessus de la chronique cinéma-vérité, mais qui menace parfois de tomber dans la pose, comme dans ces scènes de beuverie after hours avec un éclairage à la Terry Richardson.

En tout cas dans les deux premiers tiers j'étais bien dedans, content de ne découvrir ce personnages que par petites touches. Je me disais "Cool on va comprendre Cassandre par ses actions, on va pas psychologiser et faire intervenir son background familial". Mais bon c'est un film français après tout donc forcément faut qu'y ait les parents.

On bascule donc dans le fameux troisième tiers épinglé par Karloff, où le film fait le choix de se ré-enraciner, appuyant même fortement cette image (Cassandre est dans les cieux, sa famille au contraire a les pieds vissés au sol et vent de l'immobilier). Ce n'est pas un passage dénué de qualités car le jeu reste au top (d'ailleurs le père c'est... le producteur du film ?) et le deuil est montré avec pudeur et sens du contraste (ce rire nerveux d'Adèle à la casse auto). Mais ça s'éternise, à tel point que je me suis demandé si c'était pas pour aller gratter péniblement 51% de langue française, et perso je décroche totalement, préférant largement la "proposition" de la première partie.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Déjà-Vu a beaucoup aimé le film et j'aimerais bien lire sa critique, pas vous ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste