Forum de FilmDeCulte

Massinfect est adorable, c'est normal qu'il reçoive de la bienveillance même si c'est au prix de l'objectivité. Et personne ne dit ici que le film est parfait.

Par contre, quand on se comporte comme une grosse merde, les gens se comportent avec nous comme des connards. Étonnant non ?

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Je ne suis sans doute pas le public cible de ce film, mais j'aime beaucoup Mass malgré son obsession malsaine pour Pacific Rim, donc je l'a regardé.

J'ai d'abord écrit un long pavé, mais ayant eu peur d'être banni par Film Freak, je vais faire court.

Malgré l'excellente séquence d'ouverture, j'ai eu beaucoup de mal avec le début, n'accrochant absolument pas au jeu des acteurs et aux dialogues, que je ne trouvais ni crédibles, ni fonctionnels.

J'ai adoré et évidemment comme tout le monde toute la séquence du commissariat. Enfin toute, la baston, évidemment car question "réalisme", la procédure pénale en prend un coup et je trove dommage que dans un film réellement français, il y ait ce mauvais import des productions américaines. Sur le fond, on s'en fout, je sais bien, et un récit pareil s'accommoderait très mal de la réalité judiciaire française, mais l'avocat en moi aurait apprécié un petit effort.

Je n'ai pas réussi à m'habituer au jeu des comédiens, sans parvenir à me décider s'il s'agissait d'un problème de dialogues, que je trouve faibles, de direction ou tout simplement de talent - je trouve que Duvauchelle sort vraiment du lot, mais depuis Trouble Every Day, je suis un vendu.

LA séquence est géniale, inventive, mais je suis très content de n'avoir regardé la BA qu'après le film, car je crois bien que sinon, j'aurais été déçu.

Je n'aime pas le "gag" de la fin et je n'ai pas du tout été ému par la fin, sans doute parce qu'encore une fois, j'ai eu du mal avec les acteurs et je n'ai donc eu aucune empathie. Cette impression est confirmée par la dernière scène de Duvauchelle, que je trouve pour le coup excellente

Je vais terminer par ce que j'ai préféré : la francitude du film. Cela fait du bien de voir un film tourné en province, et même pas dans une grande agglomération, sans que cela soit tourné avec un horrible second degré permanent. Le court moment pendant lequel on voit que Lino roule le long du canal du Thau (?) est géniale : c'est un paysage français, mais un clin d'oeil (?) aux Keys, on a l'impression que tu dis clairement au public américain, nous aussi nous avons ce type de géographie. J'exprime sans doute très mal mon ressenti et j'en suis désolé, mais voilà.

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There is no such thing in life as normal

Je suis totalement d'accord avec toi sur le dernier point. C'est quelque chose qui m'avait aussi marqué dans le film de Patricia Mazuy : cette France-là n'est jamais à l'écran, ou presque. Le Tour de France (désolé) montre plus la France que notre cinéma qui se résume souvent au centre-ville (ou aux banlieues et encore). Ou sinon tu as Vanier et ses décors de carte postale.

Vivement une poursuite à pied dans la citadelle de Carcassonne.

Pas faux mais c'est trop succinct dans Balle Perdue. La séquence du marché est ratée, deux, trois plans suffisent pour évoquer la Floride pour Billy Budd : c'est tout l'intérêt de la série B, l'art de la litote et de la métonymie qui paraît marcher ici si j'en crois les avis des uns et des autres. Mais ça aurait pu être plus fouillé.

Je ne menace pas de bannir les gens qui écrivent des pavés mais ceux qui justement trollent en quelques lignes seulement.
Puis je connais tes promesses de pavés fantasques.

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J'aime bien moi. Elle a un petit côté "mix de filature de French Connection et filature de Bourne 3 dans la gare". Avec forcément 100 fois moins de moyens et en 5 fois plus courte (bon point). J'aime bien le filmage en longue focale, loin de l'action, qui contraste avec le reste.

Ben à ce niveau-là, j'ai presque été déçu. Ca reste la Côte d'Azur, avec ses paysages super connus (même si c'est pas Nice ou Cannes), et j'aurais kiffé que le film se passe à Bagnères-de-Bigorre ou à Moulins.



Le gars qui confond bienveillance et indulgence.
Scienzema, il aimerait qu'on chie sur Massinfect et qu'on lui foute des barbelés dans le cul.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

T’as fumé Castorp ?

Ce n’est absolument pas la Côte d’Azur - on dirait ce confrère parisien me demandant d’assurer un renvoi à Toulon.

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There is no such thing in life as normal

La Méditerranée, pardon. Je viens du nord de la France, c'est pareil pour moi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je trouve que vous overdoez le truc là, justement. C'est bien ça dans l'idée mais ça reste à l'état d'idée, l'exécution est un peu faible (on peut mettre ça sur le manque de moyen - comme ces deux flics qui filent Julia et qui se retrouvent semés - ça manque d'incarnation et ça débouche sur le monologue de Kev Adams - abrégé de façon volontairement comique par Lino - joli prénom pour citer la critique de GQ.

La pire critique bienveillante que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Ben j'ai pas dit le contraire hein : "100 fois moins de moyens et en 5 fois plus courte", fallait que je précise bien que c'était pas aussi incarné, c'était pas assez explicite ? (bon après, pour moi les 3 filatures d'affilée de French Connection, c'est boring as fuck hein, stop la sacralisation)

On est d'accord pour dire que si le film avait pas été fait par Massinfect, ma critique et celles des autres auraient été beaucoup plus courtes. Probablement les mêmes notes, mais en détaillant moins. C'est bon, on l'a dit, on est bienveillants, FORCEMENT, on passe à autre chose maintenant ?

Je comprends pas le délire sur Kev Adams avec ce monologue. Bien sur que c'est ultra récité, bien sur que c'est pas naturel, et c'est bien là l'intention : on est d'accord qu'ils ont répété le truc avant, que Lino a passé en revue tous les points clés avec lui, pour exposer rapidement le truc à la meuf non ? Ca me semble assez évident, ou bien j'ai rien compris ? Le jeune livre son témoignage de manière formelle, chapeauté par Lino. Lino est constamment dans le mouvement et l'action, et là il va même jusqu'à booster un monologue pour aller plus vite. Pour le coup, moi qui suis pas ultra fan du perso principal, je trouve que cette scène ultra cohérente avec ce qu'il représente.

Carrément - j’ai de grosses réserves sur les dialogues et le jeu des acteurs, mais je ne vois pas trop ce qu’il y a à redire sur cette scène.

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There is no such thing in life as normal

Perso, il m'a gêné aussi, parce que Paradot est toujours dans ce registre, pas naturel, pataud, et le monologue ne détonne pas avec le reste.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Drôle d'idée déjà la casquette à l'envers.

Vous enjôlivez juste un peu là où pour ne donner qu'un exemple le Walter Hill avec Stallone va se faire défoncer alors qu'il y a un bon ancrage dans la Nouvelle-Orléans, une baston au hammam sympa et que sais-je encore (et un budget bien supérieur certes). Là c'est de toute façon plus comparable à un Scott Adkins mais avec des acteurs venus du cinéma français mainstream.

Bien aimé le geste que tu fais à ta femme pour lui dire d'entrer dans la voiture en tout cas. Je me suis demandé si c'était de l'acting.