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MessagePosté: 27 Mai 2019, 16:58 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
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Pfiouuuu, s'il y a bien un film dont c'est pas évident de parler c'est celui-ci. J'ai eu la chance d'assister à la première projo de Cannes avec l'équipe (dont la fuite hyper malaisante de Kechiche à la fin) donc je l'ai vu sans rien en savoir. A part la scène de cunni qui avait été malheureusement spoilée par tout le monde (QGJ je m'adresse à toi - mais tu es pas le seul). Pour rappel je tiens le premier comme un chef-d'oeuvre, un miracle de cinéma et j'appréhendais cette suite parce que d'un côté je ne pense pas que Kechiche peut reproduire la perfection du premier sans être redondant et de l'autre je vois pas très bien ce qu'il pourrait faire de différent (d'où un vrai doute sur l'utilité de cette suite).

La toute première scène donne le ton. Le premier dialogue incarne déjà presque tout, "regarde-moi" dis le photographe alors que lui-même regarde forcément son sujet. Regardé/être regardé, c'est un peu ce que le film va développer durant 3h28. Mais ce qui est dingue c'est que cette introduction qui doit même pas durer une minute est une espèce de synthèse des 3h27 qui suivent. L'énonciation de la problématique et la caméra, amoureuse, qui descend du visage du modèle à ses fesses (et qui coupe dessus).

La scène d'après c'est une scène sur la plage qui est quasiment un remake du début du premier film avec une rencontre qui vient se greffer au groupe principal (ici une très jolie parisienne, Marie, 18 ans). Mais déjà je sens un truc bizarre, Kechiche est moins dans une célébration de la jeunesse comme un mouvement sensuel et ininterrompu mais plus sur un regard déjà très ciblé. Très ciblé sur l'objet unique de son désir : des culs. On ne voit que des culs dès cette première scène. Les filles sortent de l'eau sont filmés de dos au niveau du cul, puis elles étalent leurs serviettes à quatre pattes et nous on est derrière au niveau du cul, puis elles se mettent sur le ventre et on les mate au niveau du cul... J'ai d'abord eu le sentiment que Kechiche réagissait aux critiques sur le premier en narguant un peu le public, nous montrant en 15mn deux fois plus de culs que dans le premier tout entier. Mais très vite tu comprends qu'il est au-delà de ça et qu'il y a une vraie sincerité obsessionnelle dans son regard (et encore c'était rien par rapport à ce qui venait). Je retrouve la sensibilité à fleur de peau brièvement dans une discussion à l'écart entre Tony et Ophélie (toujours aussi bouleversante) et je me dis que c'est vraiment là que le premier m'avait cueilli sur ce romantisme là.

Puis vient la boîte. Bien sûr nous (le public) ignorions tout de la durée de la séquence. Je me disais, la scène est longue, la scène est vraiment longue avant de comprendre qu'on en sortirait plus jusqu'à la fin, que la différenciation d'avec le premier film est principalement là et qu'il fallait lire Intermezzo littéralement, comme un intermède musical. A partir de là que dire ?... Déjà j'ai senti que le montage était pas définitif, j'ai aperçu ça et là des plans de coupe qui semblaient oubliés tant ils n'avaient rien à faire là et était super courts par rapport au reste. On sent quand même qu'il y a un grand tâtonnement dans le montage et l'ordonnancement de cette immense séquence (près de 3h quand même) même si évidemment à l'intérieur il y a des blocs de moments (toutes les discussions).

Il faut comprendre qu'une séquence de trois heures dans une boîte de nuit, ça veut dire trois heures ininterrompues de musique. Plus ou moins forte selon le moment (discussion ou danse). Une musique de boîte, certains y ont reconnu du ABBA, j'y ai rien reconnu du tout. Plus on avance dans la nuit plus la musique est brutale, une espèce de hard techno. Donc ça finit par étourdir totalement, pas une plage de silence, pas un moment de répit, on est soumis avec les personnages à cette agression sonore.

Puis là où moi je n'ai aucun problème avec le "male gaze", avec la vision d'un réalisateur envers des personnages féminins incarnés par des actrices consentantes, mio qui n'ait pas ressenti le moindre malaise devant le premier film, il a réussi à me mettre mal dans celui-là, à me faire dire qu'il allait quand même un peu loin. Tout est dans le plan plus haut. Marie, 18 ans, nouvelle amie du groupe sort en boîte avec eux, elle a envie de s'amuser, elle danse, libre et belle. Tony et Aimé dansent avec elle et peu à peu viennent la prendre en sandwich en l'embrassant langoureusement (le cou, la bouche), en la mettant en soutien-gorge etc... Tony qui a plus de 40 ans et Aimé qui doit avoir 30 ans bien tapé. Et le plan dure mais dure, on se rapproche, c'est de plus en plus intense, c'est clairement pornographique, on dirait une scène de double pénétration où l'on ne filmerait que les visages, surtout que Marie semble prendre un plaisir infini. Mais j'ai pas réussi à trouver ça beau. Ça m'a gêné même si le personnage est consentant, même si rien ne laisse supposer que les hommes la force, Kechiche les montre bien insistants, bien lourds à se rapprocher de plus en plus etc... Surtout qu'Aimé (vraiment le connard du film) dit à Amine quand il arrive dans la boîte "on t'a dégoté une grosse salope" (en parlant de Marie). Alors je crois que Kechiche fait une ode au plaisir féminin et que ce qui importe là, n'est pas tant les hommes (qui, sauf Amine, finissent finalement tous humiliés) et leur masculinité toxique mais comment les femmes vont en profiter pour obtenir ce qu'elles veulent et dans ce film ce qu'elles veulent c'est "jouir", c'est être maîtresse de leur plaisir et surtout de leur corps qui est un formidable outil de jouissance.

C'est exactement ce qu'il se passe avec la magnifique séquence du cunnilingus. Ophélie décue des hommes entre un Tony, dragueur/menteur et Amine avec lequel rien ne se passe alors que tout semble les rapprocher (et encore une fois les quelques moments - trop rare - entre eux deux sont les meilleurs du film) elle décide de prendre au mot cet enculé d'Aimé qui lui avait lancé en forme de défi quelques minutes plus tôt "on va dans les chiottes et je te bouffe la chatte"). Et elle va tout contrôler dans cette scène, elle sera sans cesse au dessus du personnage masculin qui est réduit à une langue mécanique supposée l'amener à la jouissance. Il y a un doute sur le fait qu'elle parvient à avoir un orgasme, en effet c'est pas très clair. Mais la scène est très forte, par son énergie folle, cette espèce de rage dans la recherche du plaisir où on s'oublie totalement (c'est assez sale, ça se crache dans la bouche etc...). J'ai trouvé ça très beau dans la violence (ce décor de toilette de boîte, ces corps en sueur qui se roulent par terre, cette espèce de vulgarité des gestes...). Et mine de rien c'est là que le personnage d'Ophélie prend toute son importance au sein du film. Pour être honnête c'est le seul personnage qui existe un tant soit peu dans le film, du fait qu'elle ait une vague storyline (son mariage) mais aussi de l'importance évidente qu'elle a aux yeux de Kechiche. Là où les autres n'existent pas vraiment au delà de ce qu'on connait du premier film. Céline, fantasque, est persuadée qu'elle est faite pour finir avec Amine, Charlotte réapparaît un peu n'importe comment à mi-film (genre elle débarque en boîte à 3h), toujours hantée par sa rupture d'avec Tony, toujours avec cette magnifique mélancolie dans le visage. Les autres sont plus en retrait, Hafsia Herzi toujours là en tantine sympa, un peu plus mûre que les autres. On lui doit des scènes de dialogues (excellentes) un peu digressives notamment sur l'homosexualité (qui a fait bondir alors que la discussion sonne extrêmement juste), sur les hommes ou... sur les fesses des filles.

En fait ce qui m'a manqué dans ce film je m'en suis aperçu au bout de deux heures, c'est Amine. Amine c'était la porte d'entrée du précédent, à travers lui on vivait cet amour frustré pour Ophélie et le rayonnement des autres, leur folle énergie sexuelle. Il était toujours spectateur de tout ça, en retrait. Ici il arrive plus tard et se place dans la même posture que pour le premier film. Sauf que nous on est déjà sur la piste de danse depuis deux heures, on est en sueur, les oreilles qui sifflent, c'est trop tard pour repartir avec lui comme personnage réceptacle à la fois de l'amour des autres personnage et en même temps de notre amour à nous de spectateur qui ne passait que par son regard dans Canto Uno. Alors c'est paradoxal parce que justement toutes les femmes du film sont folles de lui, il est considéré comme l'homme parfait, surtout comparé à ces sous-merdes que sont Aimé et Tony. Mais son rôle est dans ce film trop flottant. Il n'existe que très peu. La plus belle scène est peut-être une scène qui suit directement le précédent où il reparle à Ophélie de la possibilité de faire une session de photo avec elle. Là encore on sent qu'il la veut, qu'il fond pour elle et elle, on ne sait pas trop, sans doute il l'impressionne, lui le parisien intello face à elle, la paysanne comme s'il ne pouvait être que le bon copain. Mais à deux reprises Kechiche organise le même rapport de force avec Amine stoïque spectateur mal à l'aise du spectacle auquel il ne participe pas et, autour de lui, une fille qui semble le vouloir mais qui n'y parvient pas, d'abord c'est Marie la parisienne, puis Ophélie. Tout ça pour qu'il finisse par se taper une inconnue (enfin j'ai eu un doute, on voit quasiment pas son visage, j'ai l'impression que Kechiche veut volontairement nous laisser dans le flou quant à cette conquête féminine).

Bon je m'étale un peu et pourtant je n'ai même pas encore parlé du coeur du film. De son principe même d'épuisement, de son travail pictural sur les corps féminins qui dansent et qui twerkent jusqu'à la nausée, jusqu'à l'absurde, jusqu'à la folie. Quand vous lisez qu'il y a des plans de 10 minutes sur des culs qui twerkent, c'est pas une exagération, c'est littéralement des plans de 10 minutes sur des culs qui twerkent. Il y a des moments où la danse devient transe et d'une folle sensualité où tu as vraiment l'impression d'être avec elles, notamment ces moments autour de la barre de pole dance avec les filles sont en sueur et semblent prendre un plaisir sexuel à danser. Le twerk c'est un peu autre chose, c'est presque quelque chose de brutalement primitif, comme une danse ritualistique venant à nous faire sortir de nous mêmes pour atteindre un autre état hors de la conscience. Tout le film vise un peu à ça d'ailleurs, les personnages (surtout féminins) oscillants entre deux états, un état de conscience où ils discutent, expriment des idées et un état d'abandon total où le corps devient l'expression visuelle d'une série de sensations et où Kechiche cherche à nous plonger nous dans cet état d'abandon propre à certains rituels qu'on imagine autour d'un feu avec une musique faite de percussions et des corps désarticulés qui ne cessent de se mouvoir jusqu'à se démantibuler. Alors ici c'est particulier parce que le twerk est une danse aujourd'hui assimilée à une vulgarité de façade et associée au monde du rap et de l'objectification de la femme. Je ne sais pas exactement ce que cherche Kechiche dans cette obsession des fesses cambrées qui bougent. Je ne sais si c'est une obsession sexuelle, un désir à assouvir (on commence à savoir qu'il est littéralement obsédé par les culs et ce film n'en est que la confirmation) ou s'il y a autre chose. Toujours est-il qu'en se plaçant du point de vue de l'expérience c'est assez particulier. Il y a des moments où on se laisse prendre ou on participe d'une certaine manière à l'hypnose devant ces chairs qui tremblent et d'autres où on reste totalement extérieur en regardant ça du coin de l'oeil en attendant que ça passe. C'est aussi ça peut-être le propre de l'expérience, pousser dans ses derniers retranchements un spectateur en espérant l'embarquer même brièvement. Force est de constater qu'il finit par nous avoir à l'usure tant c'est insistant, c'est long, c'est répétitif. C'est évidemmment compréhensible que l'on trouve ça intolérable. Les gens sont énormément sortis de la salle pendant la projection (étrangement pas pendant la scène de cuni) et je ne pouvais vraiment pas leur reprocher. J'étais au contraire plutôt admiratif de voir autant de gens rester jusqu'au bout.

Reste la question de la sortie salle. En l'état le film ne peut pas sortir comme ça, ce serait un pur suicide commercial d'un côté (le premier avait déjà été un echec avec que 128 000 entrées) et de l'autre j'ose à peine imaginer les débats relous sur l'interdiction au moins de 18 ans et toutes les polémiques qui iraient avec. Surtout que, ironie, Kechiche annonce en conférence de presse vouloir rajouter des scènes de dialogues qu'il a coupé car il avait peur que le film soit trop long. Bien la preuve qu'il est totalement déconnecté de la réalité de "l'industrie". J'aimerais pas être à la place du distributeur qui va devoir convaincre Kechiche de livrer un film "sortable" parce que là je vois vraiment pas comment ils pourraient le vendre. Après le film n'a du quasiment rien coûter donc si c'est une pure histoire de retour sur investissement ça doit pas aller chercher très loin. Mais je pense que le film sortira dans très longtemps et pas du tout comme on l'a vu.

Expérience incroyable donc. Pas toujours agréable. Pas sans défauts clairement et surtout loin, très loin pour moi de l'émotion du premier. Je suis admiratif devant cette proposition très différente qu'à su nous proposer Kechiche, cette expérience caressée du doigt dans le précédent et poussée dans ces retranchements ici. Après c'est le genre de films que je ne reverrai jamais je pense tant d'une certaine manière il est ingrat. Mais plus j'écris dessus et plus je me rends compte qu'il m'a énormément marqué, je n'ai pas arrêté d'y penser en fait après la projection essayant non pas de comprendre le film mais de comprendre comment je l'avais reçu. Le film m'obligeait à faire un travail sur moi, sur mon regard de spectateur, à m'interroger en profondeur sur la nature de l'expérience vécue. Et c'est vraiment pas rien, je crois même que ce genre de films est rarissime. Sans doute il m'a aussi beaucoup marqué à cause de l'amour que j'ai pour le premier et donc je ne cessais de le considérer dans la continuité pour en voir les allitérations, les contresens, les répétitions, les rimes etc...

Ce texte est un peu brouillon sans doute, il y aurait encore beaucoup à dire sur un film paradoxalement très simple, limpide dans ce qu'il nous montre mais en même temps inépuisable dans ce qu'il interroge, dans son travail de mise en scène, dans le regard qui le constitue. J'attends maintenant de voir comment il va sortir (s'il sort parce que je me dis que ce serait possible qu'il ne sorte tout simplement pas tant il est radical et que Kechiche va sans doute refuser de couper) et j'attends surtout le troisième volet ou plutôt le véritable deuxième volet qui devrait revenir à la forme de chronique du premier film. On a pas fini d'en parler donc et c'est tant mieux finalement.

4-5/6

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MessagePosté: 27 Mai 2019, 19:03 
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Garçon-veau
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Dans tout ce texte, je comprends surtout que
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MessagePosté: 27 Mai 2019, 19:08 
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Antichrist
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très vite, je trouve le geste superbe, le mec va jusqu'au bout de son obsession et il y a des séquences magnifiques (la danse à trois), le personnage de Kamel, certaines scènes dialoguées hyper spontanées, l'ouverture et la conclusion...

mais

c'est indiscutablement trop long à l'image de sa scène de cuni, au bout d'un moment j'en avais plus rien à foutre...
Tout le monde parle de la direction d'acteurs de Kechiche, mais, faut être honnête, Ophélie Bau n'est pas très bonne. Je trouve qu'elle surjoue du sourcil tout le temps pour exprimer ses émotions.
Le record du monde des faux-raccords est battu, je veux bien que ce soit pas fini mais bon... au bout d'un moment cela m'a sorti du film.

3/6, l'expérience vaut le coup d'oeil mais je trouve qu'on parle trop du film, en bien ou en mal d'ailleurs. Niveau scandale, c'est pas Nymphomaniac.


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 20:10 
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Meilleur compte-rendu sur le film que j'ai lu


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 20:42 
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Le cinéma français, ce sont des scènes de danse plus ou moins pourries dont l'inspiration originelle est la scène de danse à trois de Bande à Part, une exploration ambivalente du corps des nanas, post-Et Dieu créa la femme de comme l'a fait Godard - qui a tout inventé - dans le Mépris. Franchement marre de lire des critiques qui relèvent LA scène de danse comme le point culminant d'un film.
Les automatismes et l'absence de pensée critique sont au maximum là.


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MessagePosté: 27 Mai 2019, 21:01 
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bmntmp a écrit:
Le cinéma français, ce sont des scènes de danse plus ou moins pourries dont l'inspiration originelle est la scène de danse à trois de Bande à Part
Citation:
Godard - qui a tout inventé
Citation:
Les automatismes et l'absence de pensée critique sont au maximum là.

:idea:

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MessagePosté: 27 Mai 2019, 21:29 
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Cantal a écrit:
Meilleur compte-rendu sur le film que j'ai lu


Lequel, celui de Karloff ou le mien ?

Sinon pas du tout d'accord sur Ophelie Bau que j'ai trouvé très bien. Par contre les faux raccords ça...

Bmntp parle sans avoir vu le film donc forcément il n'a rien à dire.

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MessagePosté: 27 Mai 2019, 22:24 
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Antichrist
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Lol, ça peut être pas être le mien quand même.


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MessagePosté: 28 Mai 2019, 22:41 
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- Lire ce texte est une souffrance.
- Hier vous disiez que c'était une joie.
- C'est une joie, et une souffrance.

Respect Art. Et je suis encore plus dég de pas avoir partagé cette expérience.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 01 Juil 2019, 13:22 
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Longue lettre de Kechiche qui revient sur les quelques polémiques post Cannes et sa relation (aujourd'hui glaciale) avec Ophélie Bau :
https://twitter.com/cineMoiJe/status/11 ... 3548188673

L'info la plus importante est sans doute ce changement de personnage pour la scène de cunni et en effet ça change presque tout le film.

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MessagePosté: 01 Juil 2019, 13:35 
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Un document inestimable. Kechiche met le doigt où ça fait mal (c'est le cas de le dire).

En plus on apprend qu'elle s'appelle Ophélie BAUFLE.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 01 Juil 2019, 13:54 
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Ophélie Bifle


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MessagePosté: 01 Juil 2019, 13:57 
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Oui d'ailleurs on peut voir ça comme une petite vengeance de Kechiche qui l'appelle par son "vrai" nom alors qu'elle a visiblement tout fait pour pas qu'on le connaisse.

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MessagePosté: 01 Juil 2019, 14:00 
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Sur Google tu as pas mal d’occurrence tout de même.

https://mubi.com/fr/cast/ophelie-baufle


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MessagePosté: 01 Juil 2019, 14:09 
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Ah oui, mais par exemple sur son wiki il y est pas.

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