Forum de FilmDeCulte

Bah, avec du bon vieux libéralisme ficronien, le problème se réparera de lui-même. Quand on aura pété le climat, les lois du marché pousseront nos entreprises à fabriquer une nouvelle planète.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La transition énergétique et la transition écologique est une problématique qui ne peut être traité qu'au niveau législatif, pas exécutif.

Même si Mélenchon est président (je crois pas en sa présence au second tour), l'hyperpersonnalisation de sa campagne fait que l'on risque de se retrouver un parlement où les plus gros partis seront le FN, les Républicains, et deux PS, l'un fort (En Marche avec les hollandiens) et un faible PS historique avec les frondeurs + les écolos.

Le Front de gauche risque d'être au mieux ultra minoritaires et inacapable d'appliquer son programme, mêmes s'il se rallie les écolos et les frondeurs du PS, vu son faible ancrage local. Le seul truc que Mélenchon pourrait faire c'est une guérilla au 49-3 pour paralyser le législatif

Non, ça va se traiter au niveau physique : par un effondrement du système.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

En quoi un système à bout de souffle polluera moins qu'un système en crise? En quoi faut-il attendre un effondrement pour légiférer sur l'écologie? Même si tout s'écroule, les causes matérielles de pollution seront toujours présentes.
Tu attends la grande panne de courant rédemptrice comme un toubib qui expliquerait que la crise cardiaque guérit du cancer.

selon sondages à J-3

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Tennis de Table Bordeaux

Simplement parce que le moyens de production ne seront plus accessibles, tout bêtement. Ce qui va drastiquement réduire la population au niveau que l'on peut maintenir avec une économie non intégrée.

Et après, évidemment qu'il ne faut pas attendre. Mais quand tu vois que dans le programme des candidats en mesure de l'emporter (à part Mumuche), l'écologie n'est qu'un enjeu au mieux secondaire, je ne me fais guère d'illusion sur notre capacité à faire quoi que ce soit de significatif.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je ne sais pas si tu t'es déjà rendu en Afrique, une ville comme Kinshasa est justement sans moyens de production (tout en étant située sur des axes économiques importants pour l'exportation des ressources, même si l'extraction passe plutôt à l'Est du pays), sans économie "intégrée", sans voirie ni gestion des déchets non plus, avec des infrastructures de soin embryonnaires, hyperpolluée, de temps en temps la police fait des raids meurtriers contre les bandes urbaines avec un discours quasi-malthusien ("il commençait à y en avoir trop, il fallait réguler"), et cette dégradation de l'environnement favorise au contraire l'explosion de la démographie et l'exode des campagnes vers la ville.
Un big one écologique aurait probablement les mêmes effets chez nous.

C'est pas une maison que tu retapes, c'est un abris anti-atomique.

Je t'invite à comparer à l'empreinte environnementale d'un africain par rapport à un européen, et on en reparle...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est pour accueillir Film Freak et a famille quand Paris sera à feu et à sang.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Position dont les sondages donnent l'illusion (ce qui est le but).
La France est un pays étrange et ambivalent qui à chaque basculement ou tentation de basculement, revient deux pas en arrière. Le caractère incertain de cette élection, à mon avis, donne l'avantage à Fillon, de loin le plus classique des candidats.

Il y a deux catégories d'indécis : ceux qui, comme Castorp, ont un réel intérêt politique mais ne se reconnaissent dans aucun candidat. Soit ils finissent par voter pour celui qui est le plus proche de leur conviction malgré tout, soit ils s'abstiennent. Et puis il y a ceux qui ne sont pas impliqués, qui n'ont pas vraiment de sensibilité politique et qui votent pas acquis de conscience. Ceux-là ont toujours tendance à aller vers le candidat le plus banal, le plus classique et, le plus souvent, le plus droitiste mais pas extrême. Je pense que ça représente au moins 4 ou 5 % des électeurs.

Il n'y a que Fillon dans cette position, qui incarne cette vieillerie politique bien française et molle mais qui rassure. Macron est trop neuf et trop médiatique, Mélanchon trop novateur et trop cash, Le Pen trop fascisante et trop nulle. Ca va être une élection à la Pompidou où, après beaucoup d'agitation sociale, les gens flippent et se rabattent sur le plus "normal" des candidats, celui qui est le moins susceptible de provoquer des bouleversements, et qui a déjà exercé le pouvoir. La pleutrerie complète.
C'est mon pronostique en tout cas.



Represent.

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N'écoutez pas Film Freak

Assez d'accord, mais je pense que Macron peut incarner ça lui aussi.
Son programme, c'est une révolution au sens propre du terme : on revient au point de départ.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

L'empreinte environnementale n'est qu'un outil de mesure, qui ne dit rien des équilibres et cycles écologiques, pas une politique. L'Afrique souffre de l'impossibilité d'implémenter des politiques écologiques, malgré une empreinte envionnementale faible.
Cet indicateur est bon, mais ne dit rien sur le fait que les forêts sont surexploitées ou non.

Sont-elles surexploitées pour les besoins des peuples autochtones ?

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