Forum de FilmDeCulte

elles sont chouettes, ces affiches, mais comme la b-a, elles mettent vraiment sur une fausse piste...

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Yeah...Dievotchka iz vodi par M.Naïta Shiamalana c'est beau. Effectivement ça le vend à contre sens, vu enfin la BA d'ailleurs...c'est fou comme elle montre tout mais en plus elle le montre mal.

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Doll, it's a heartbreaking affair

700 entrées première séance Paris...

Loach en fait 1576 et Garcia 1130 sur le même parc de salles.

Battu par Naussica avec moins de copies.

Je serai bref. C'est aussi fascinant qu'embarrassant... Je sais pas trop quoi en penser en fait.

En tout cas, j'ai jamais vu un tel film.

Pas de note.

Les mystères insondables de l'eau...

Suis fatigué, là, pas des masses de choses à dire, j'ai beaucoup aimé ce conte à la fois ancré dans l'esprit Shyamalan (il est toujours question de croire), et les références pleuvent (le critique, le cynique, l'homme qui s'est perdu en chemin...), et en même temps, il s'aventure dans quelque chose d'autre, de nouveau, il se donne plus de choses à mettre et tâte dans le merveilleux (plus que le fantastique).

La musique est sublime et l'émotion des acteurs est impeccable.

L'affiche (merci Bliss, moi je suis aveugle) est très belle.

5.5/6, tapant l'épaule au 6/6.

En deux jours, je défonce mon classement...

Nausicaa complet aux Halles aux deux séances de 17h30 et 19h50...du coup, j'ai été eu, me suis rabattu sur le Loach.

Salle pas pleine aux Halles et puis réactions toujours un peu variées en salles (ça rit à des moments drôles, mais ça pousse aussi de gros pffff), ça sent bien fort le bide mais en voyant le film...c'est pas ultra étonnant.

Pour ma part, la seconde vision valide et renforce totalement la première. Je trouve le film libre de faire tout ce qu'il veut, et c'est hyper bandant de voir ça. Tous les petits points de jubilation de la première séance (l'humour hyper efficace qui montre que Shyamalan n'est pas qu'un mégalo la tête dans le guidon, la scène du critique, la voisine asiatique, Giamatti qui est merveilleux, la musiiiiique, le finaaaaaaaal) le sont encore plus ici. L'émotion aussi forte au même moment, la même excitation. Aaaah ça fait du bieng.

Sinon si ça ne faisait pas aussi cliché je changerais bien mon "El Presidente" par un "Madame Narf" avec accent coréen. Mais non. Ou alors "Monsieur Narf". Je sais pas.

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est fou le score du Garcia par contre. Je pense aller voir le film mais j'étais persuadé, entre le buzz, la campagne d'affichage, le non-argument, la date et la concurrence, que PERSONNE n'avait envie de voir ça.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bah en tout cas pour l'instant, le film plaît. Je parle d'ici, bien sûr.

Je me souviens plus comment avait été accueilli LE VILLAGE mais bon là pour le coup tout le monde semble passer outre les défauts et vraiment succomber à la "magie" du film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'entrais dans la salle avec de grandes craintes, échaudé non seulement par les deux derniers films du réal (que j'aime cependant) mais aussi par quelques trucs entendus sur celui-ci, dont en plus les bandes-annonces et pitch ne m'excitaient guère. Je me suis même surpris à redouter le moment où les pubs allaient se terminer et où je me retrouverai donc seul face au film, dans l'impossibilité d'échapper à mon propre jugement si celui-ci se faisait négatif.

Et si force est de constater qu'il s'agit d'un Shyamalan a priori mineur (l'auteur alterne de toute façon films plus accessibles, bien que personnels, et films moins accessibles, plus personnels encore), c'est peut-être justement pourquoi il est si réussi. Du moins, est-il amplement abouti.

La grande richesse du film est également son principal défaut, expliquant pourquoi le film parcoure tout le long la frontière entre le passionnant et le ridicule. Sans jamais tomber dans le piège du second degré, Shyamalan garde assez de recul sur son récit pour en rire régulièrement. Et cela ne dénigre en rien la teneur du dit récit.

Un conte de fées avec tout ce que ça comprend d'archétypes et de raccourcis, facilités certes justifiées par le parti pris mais témoignant néanmoins d'un effort moindre concernant le développement de l'histoire (surtout en comparaison à ses précédents films).

Reste une magnifique mise en abyme de l'auteur sur la création d'une histoire, sur le rôle de conteur. Le film est traversé de moments de grâce, de son introduction qui te prend d'entrée par la main, jusqu'aux dernières images, en passant par un premier plan qui contient déjà TOUT le film.

Présentant une fois de plus les marques de fabrique de l'auteur (la foi, la place dans le monde, l'intrusion du fantastique dans le quotidien, le rapport à l'enfance, la famille dysfonctionnelle), le film confirme également à quel point Le Village était atypique, si différent dans sa structure, le choix de ses personnages...bon en même temps, c'est du "si loin, si proche"...mais ce dernier est bien plus proche de l'aisance de Sixième sens, Incassable ou Signes.

Pour ce qui est du Shyamelon, le film m'a calmé. On pourra toujours voir le mal partout (dire que Shyamalan préfère imaginer une plus grande importance, fantastique, aux individus lambda dont la réalité l'ennuie, dire qu'il se prend pas pour de la merde en se donnant le rôle de ce personnage dont le travail sera "important" et inspirera les plus grands), mais en voyant le film, il est plutôt clair qu'il n'en est rien. Ici plus que dans tout autre, on voit un Shyamalan qui justement aime son prochain, même quand il s'agit de freaks.

Ce qui est cependant dommage, c'est le critique. Je savais qu'il était dans le film, je savais ce qui lui arrivait, et je redoutais la scène. Pourtant, tout le long, son rôle et son sort (que je connaissais à l'avance donc) me paraissaient entièrement justifiés par sa place dans cette fable. Il a arrêté de croire. Il ne peut retomber en enfance comme les autres. Il n'a plus sa place ici. Ce n'était pas juste une vendetta personnelle contre les critiques. Malheureusement, sa dernière scène vient appuyer super grossièrement l'idée et s'avère justement très donneuse de leçons pour le compte si bien qu'elle jure un peu au milieu d'un film qui avait jusque là habilement tenu son équilibre de funambule.

Bref...un petit film mignon et touchant, peut-être un tout pitit pitit peu long, mais une belle réussite.

5/6

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Mais pourquoiiii sont-ils aussi méchaaaaants

http://www.allocine.fr/film/revuedepresse_gen_cfilm=60207.html

Il faut hacker cette page que les gens sachent.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Il est loin le temps où le très surestimé Shyamalan (un bon film sur les cinq sortis en France !) régnait sur le box-office avec Sixième sens et autre Signes. Aujourd’hui, après le semi échec du Village il reçoit une veste mémorable et méritée au box office américain avec La jeune fille de l’eau, une grosse série B prétentieuse (Shyamalan se la joue acteur avec un talent bien piètre et réfléchit piteusement sur les ficelles de son cinéma), laide (mise en scène sans inspiration), et scénaristiquement inepte.
L’idée de départ, joliment résumée par un générique animé, est pourtant alléchante. On y apprend qu’au fil des temps l’homme, alors qu’il empruntait la voie de la guerre et de l’autodestruction, a tourné le dos à de sages créatures aquatiques, les Narfs, aux pouvoirs de devins, toujours prêtes à lui servir de guide spirituel. Shyamalan élabore là une mythologie toute fraîche peuplée de singes monstrueux, les Tarturic, ou de terrifiantes hyènes géantes qui se tapissent dans l’herbe, les Scrunt, et d’aigles fabuleux qui relient les univers... Malheureusement incapable de développer habilement ses bribes d’idées, il accumule les fautes de goût (décor hideux, acteurs risibles, effets spéciaux numériques ratés) et propose des rebondissements scénaristiques aberrants qu’on évitera de mentionner ici de peur d’humilier un cinéaste qui ne nous avait rien proposé d’aussi ridicule depuis les entonnoirs protecteurs de pensées de Signes. Si le recours récurent à l’humour surprend et sauve in extremis sa Jeune fille de l’eau de la noyade, celle-ci est exsangue, à l’image de son auteur dont l’ingéniosité et le talent restent toujours à prouver.


Ok.... *donnez moi ma hache*

C'est pas très sympa car c'est un ancien collègue et que je le croise parfois, mais effectivement je trouve ce texte là terriblissime (la critique sur les décors quoi). Et allociné qui relaie ça...tu m'étonnes après qu'il y ait une scène comme celle du critique en fait.

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Doll, it's a heartbreaking affair