Forum de FilmDeCulte

J'ai plus de place pour le "de"



A Lisbonne, Macário tombe amoureux d'une jeune fille. Après de nombreuses péripéties : lutte contre son oncle qui s'oppose au mariage, exil provoqué par les problèmes d'argent, trahison d'un ami, il conquiert le droit de l'épouser. Mais durant les préparatifs du mariage, Macário découvre les étranges pratiques de sa future femme. C'est cette histoire, celle de ses chagrins, que Macário livre à une inconnue lors d'un nouveau voyage.

Bon comme quoi Berlin est vraiment en train de se transformer en redoutable label moisi.

Je peux pas dire que Manolo est moi c'est une folle histoire d'amour mais il arrive de temps à autre que je tombe sur un film que j'aime plus, comme Un film parlé ou Porto de mon enfance. Et puis je suis assez acharné comme garçon. Et puis le pitch m'intriguait: "étranges pratiques", c'est à dire? Du vaudou lisboète? Des orgies SM chez Oliveira? Soudeuse le jour, possédée par la musique la nuit? Verra t-on une petite culotte?

J'y ai d'ailleurs cru l'espace de l'avant-dernier plan, très étrange, avant que la fin n'arrive comme une baudruche qui se dégonfle toute seule.

Désolé de refaire mon gros beauf mais je crois que j'ai rarement vu plus vide au cinéma cette année que cette historiette à pirouette-pouf. Tu te rattrapes juste aux branches des acteurs jeunes et jolis, ou encore Leonor Silveira qui joue l'aveugle en début de film mais qui semble totalement l'oublier sur la fin *oh bah s'en fout*.

Ca dure 1h03, ça paraît le double. Le film sort début septembre.

1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

L'a pas l'air très blonde sur l'affiche la jeune fille.

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C'est pas elle en fait, je sais pas pourquoi je dis ça. Ou alors elle a mal vieilli et vraiment d'un coup *c'est Manoel qui aspire leur jeunesse en fait*

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est d'un point de vue portugais.

Bon, elle est chatain clair. Et elle est canon, elle aurait beaucoup de succès ici, dans un autre film.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Deux questions :

C'est quoi la pirouette?

Elle est à poil dedans?

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Tu te trompes de film.

C'aurait été Antonioni, elle aurait fait de l'aérobic à poil sur la plage dans une grande aventure du Féminin mais là non.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Foutage de gueule.


Oui j'ai vu des bouts d'Eros.

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Vu de l'extérieur, on est vraiment en terrain familier, a tous les éléments du Oliveira-movie (et pas seulement les mêmes acteurs), mais là je dois dire que j'ai trouvé ça complètement vide de sens, et c'est bien la première fois que je pense ça d'un de ses films. Grosse déception. Le scénario ne repose que sur une seule idée de court métrage, et sur vraiment pas grand chose d'autre, résultat, ça a beau ne durer qu'une heure, on finit par attendre un peu péniblement la fameuse chute, en se demandant si le film a vraiment quelque chose d'autre à raconter. C'est même plus superficiel, c'est creux, complètement. Et c'est bien dommage.

Le film se réveille le temps d'une courte séquence à la toute fin, complètement bizarre, muette et inquiétante. Ben hélas c'est tout. Si Ricardo Trêpa était pas aussi charmant, je crois que j'aurai détesté. Cet argument bien moisi donne une idée de mon implication de spectateur, alors que pourtant j''étais impatient de le voir, celui-là.

1 ou 2/6 (par gentillesse?)
ça me donne quand même envie de voir et revoir ses autres, pour me laver les yeux.

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Liza says "Don't drop bombs!"

Et hop l'affiche de chez nous:



Ca passe demain à Paris ciné au Latina.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ni détesté, ni emballé... J'sais pas trop quoi en penser en fait.

Plutôt séduit pour ma part. L’histoire est certes très simple (pour ne pas dire simpliste), mais elle laisse le cinéaste libre de travailler tranquillement sa mise en scène et notamment ces cadres. Vraiment sur ce point là Oliveira est sidérant de précision et de perfection, rien n’est laissé au hasard et on a toujours la sensation que le cinéaste place la caméra au bon endroit (et il ne filme quasiment jamais en gros plan ça fais plaisir!). Je crois que Oliveira cultive un peu ce vide qu’on ressent à la vision du film, par le cadre (plans larges donc) et les décors mais aussi dans le choix d’une légèreté de ton (illusoire ?) et dans le minimalisme du scénario. D’ailleurs lorsque l’émotion perle (certes contenue) c’est uniquement dû à la mise en scène, et à ses variations (là un plan rapproché inhabituel, ici un travelling sur de la harpe, ailleurs une contre plongée etc…), c’est ces cassures qui font l’émotion et pas (comme c’est le cas la plupart du temps) le scénario. La fin est un peu frustrante, il est vrai, bien que d’une élégante étrangeté.

4.5/6

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Moi j'en pense un bon gros 5/6.

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N'écoutez pas Film Freak

Certes, il y a toujours l'élégance habituelle de sa mise en scène... Mais le fond, j'ai eu l'impression que c'était du Bunuel en un peu plus léger... Enfin, je dois dire que j'étais fatigué.

Non, non, l'élégance de la mise en scène, c'est vraiment un truc dont je me tape. On peut parler de Bunuel, mais c'est beaucoup plus romanesque que ça...

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N'écoutez pas Film Freak

Aaaaaah déjà que j'étais chaud...

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