Forum de FilmDeCulte

Les cadres et la lumières sont soignés.
A part ça, un type tombe amoureux d'une fille aux cheveux châtains qui apparaît à sa fenêtre avec un affreux éventail. Ensuite, la cloche de l'église retentit à intervalle régulier pour nous sauver du coma...

1/6 couvert de poussière.

Ah merde... Bon après tu as vu très peu de Oliveira, donc si ça se trouve tu verrais de la poussière sur tous ses films.

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Non mais il ne faut pas se fier à ma note et mes conneries, c'était sur le coup de l'énervement. Peut-être que le film recèle des beautés que je n'ai pas vues...mais je ne retournerai pas vérifier!

Je m'y prends à y croire par moments car le film est parsemé de belles choses, mais non. Très rapidement ça retombe dans des dialogues ridicules, des acteurs horriblement dirigés, des vieilloteries anachroniques totalement absurdes ou des tentatives d'humour ringardes.

1/6 pour certains cadres superbes, il est vrai.

Ah moi je suis carrément passé à 6/6 !


Et vous m'agacez avec vos "jolis cadres"...

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N'écoutez pas Film Freak

faut que je trouve le temps d'y aller bordel!

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intéressant.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

oui hein? moi je trouve aussi.

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A peine tu reviens que tu refais déjà ton connard toi ?

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N'écoutez pas Film Freak

Ben qu'est-ce que tu crois... Le temps ne fait rien à l'affaire.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

et toi depuis le temps, tu t'es transformé en pleureuse ???

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ce qui frappe surtout dans ce dernier film, c’est la platitude de sa fameuse « jeune fille », son inconsistance, mais évidemment voulue et à des fins bien précises : vider le personnage de son identité, en faire la page blanche où viendront s’inscrire les fantasmes. Ceux de Macario, et les nôtres, pourquoi pas, puisqu’on pourrait tenir l’équivalence entre cette jeune fille et le cinéma, et leur net penchant à s’accorder à nos désirs autant qu’à les décevoir.

Cette « jeune fille », c’est presque un personnage proustien : elle n’ « existe » pas réellement, au sens où elle n’est pas construite, sans caractère ni histoire, aussi fade que sa blondeur – c’est juste un nom, une idée, une marionnette comme on en voit, tiens donc, au club Eça de Queiroz et qui finit, littéralement, par se crever. Et le cadre qui l’isole achève de la transformer en cliché, ou en tableau, au choix : c’est « une femme à sa fenêtre », avec ses rideaux, son éventail, sa mèche de cheveux, tout cet attirail qui « cache et montre » et met en marche un érotisme discret.

C’est en tout cas ce qu’on pense pendant une heure, et l’on se dit qu’Oliveira est bien paresseux de se contenter de ces jeux de gestes et de regards, et puis vient la fameuse révélation. Et, comme chez Proust toujours, la mélancolie naît de cette belle désillusion finale pour recouvrir rétrospectivement le récit. Il est logique que le mariage n’ait pas lieu, puisque Macario n’a jamais aimé qu’une image ; qu’il faille compter la

au nombre des « singularités », et voilà qu'une troisième dimension pointe derrière la surface, un début de caractérisation. Le fantasme s’en voit fort contrarié.

Amusant (mais c’est selon), j’ai eu l’impression qu’Oliveira s’amusait ici ou là d’une sorte d’impuissance du langage, à dire l’amour (dans la scène chez le notaire), comme à décrire l’éventail (affreux, si l’on veut, mais l’important est bien qu’on en ait « jamais vu de pareil », que les mots échouent à le décrire et qu’on ne peut que répéter « un très bel éventail ») ou cette déconvenue « inimaginable » – vieux thèmes (je suppose que c’est ça la « vieilloterie anachronique ») mais qui, parce qu’on connaît son penchant au bavardage, sa confiance dans les mots et la littérature, ne vont pas sans une certaine ironie. Ou mélancolie, au choix.

Enfin, on doit pouvoir le voir comme ça.

5/6


(Sinon, si, c’est bien Leonor Silveira l’aveugle du train, mais je n’ai pas eu l’impression qu’elle retrouve la vue. Elle finit juste par regarder Macario. On peut lire une interprétation là : http://le-blob.blogspot.com/2009/09/oliveira.html)

Moi j'ai carrément pas eu l'impression qu'elle soit aveugle.

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"Tu te rattrapes juste aux branches des acteurs jeunes et jolis, ou encore Leonor Silveira qui joue l'aveugle en début de film mais qui semble totalement l'oublier sur la fin *oh bah s'en fout*."

Non mais elle est PAS aveugle hein, hallucination collective là...

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