Forum de FilmDeCulte

Si ! Si ! Si ! T'es grillé mec, t'es grillé

Rhaa la la...
Et je fais comment moi maintenant ?

le fait de ressembler à un type que j'apprécie te permet de monter les échelons vis-à-vis de moi

Mais vous passez toujours à côté dès qu'il s'agit de mecs.

ah non mais même moi là, non, et pourtant... enfin t'as compris quoi

Je suis tiraillé.

J'aime beaucoup tout ce qui relève du récit oral dans le film. Tout le délire avec David Wenham en narrateur avec sa pince à linge sur le nez, tout ça je trouve très, très fort. Il y a des moments dans sa narration qui me donnent des frissons et me transportent totalement dans cet autre monde que Snyder essaie de créer.

J'adore la mise en scène. J'adore les parti-pris. Je suis fan des trucs les plus barrés du film (la chèvre musicienne, le mec atrophié, les mutants, tout Xerxès).

Ensuite ce qui me fait décrocher c'est toutes les tentatives de "psychologisation" des personnages. Tout ce qui concerne le rapport Leonidas/Gorgo est là pour donner de l'épaisseur aux personnages, essayer d'inscrire un aspect humain et chaleureux dans un film qui n'en a pas besoin.

Tout ce qui relève du destin/amour/"My wife, my queen"/politique est en trop et paraît forcé. Je sentais presque la salle qui attendait que ces scènes là soient terminées pour revenir à la bataille.

Tout ce pan du film dilue le résultat et donne un côté un peu hypocrite à l'ensemble qui me chagrine pas mal. Comme si Snyder ne pouvait pas totalement assumer que Plot synopsis: Gerard Butler's pecs move around in slow-motion.

Mais sinon dans l'ensemble je retiens des moments tellement extrêmes, tellement barrés, tellement jamais-vu que je reste sur une note assez positive. Mais bon c'est dommage.

En tout cas j'aime bien les films tout plein de traces de doigts comme celui-là.

C'est d'ailleurs totalement à côté de la plaque quand tu lis la bd.

Trop cher. Mais ça a l'air bien con et raciste comme il faut.

Dès les premières pages, j'espérais un second degré mais j'ai bien du me résoudre à n'y voir qu'un premier degré puant (j'étais bien mal à l'aise).

D'un autre côté, Miller avait annoncé la couleur : ce serait une oeuvre de propagande.

Ahou!
Sacré topic.

Ca a mal vieilli quand même, car si le fond a toujours été assez con (ou plutôt totalement bas du front comme dit plus avant, ce qui fait que finalement je suis assez peu surpris que le cri de guerre soit resté un truc assez ancré chez les rugbymen ou autres handballeurs), je restais sur un visuel expressionniste assez efficace, mais à la revoyure en rémission de covid (je cherchais un film "pas prise de tête"), ca fait un peu mal quand même...

J'ai trouvé la structure mal branlée, je crois qu'il aurait mieux fallu assumer le pur ride CHARAL (quel terme mes aïeux) expurgé des allers-retours à Sparte qui ne font que nuire au "propos" et au rythme, mais visuellement, cette texture grisâtre / jaunâtre, le tout numérique, bwarf, ca finit par dégueuler d'un peu partout...