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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 21:34 
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Citation:
Le film m'aura tout de même appris une chose, la vie est effectivement trop courte, alors je ne perdrai plus de temps devant un Lars Von Trier.


lol

Non mais je suis moi-même très surpris par la quasi-unanimité du film dans la presse et chez les gens. Peut-être parce que le film est doux, et donc n'agresse personne comme certains films précédents de LVT. Mais la pureté que j'y ai trouvé, j'aurai pensé qu'elle gaverait plus de monde dans sa simplicité. Après il faut pas non plus carricaturer comme tu le fais. Ce genre de phrase :

Citation:
Le mariage c'est la mort, on va tous mourir, on est tous seuls. Bref, rien de très pertinent.


... on est tous capables d'en sortir pour n'importe quel film. La différence entre un bon et un mauvais film, sur le propos, c'est la manière dont il l'incarne, et l'impose au spectateur pour le rendre pertinent. Et en l’occurrence, je n'ai pas souvent ressenti un tel détachement dans la façon d'aborder la mort chez un cinéaste, qui ici place le spectateur dans une bulle. Luxe énorme.


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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 21:37 
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Baptiste a écrit:
Après il faut pas non plus carricaturer comme tu le fais. Ce genre de phrase :

Citation:
Le mariage c'est la mort, on va tous mourir, on est tous seuls. Bref, rien de très pertinent.


... on est tous capables d'en sortir pour n'importe quel film. La différence entre un bon et un mauvais film, sur le propos, c'est la manière dont il l'incarne, et l'impose au spectateur pour le rendre pertinent.

Je suis entièrement d'accord, je précise bien que c'est du sarcasme, mais justement, je trouve que LVT n'en fait rien. Ou alors que ce qu'il en fait est juste inintéressant, chiant au possible.

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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 21:53 
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Gerry a écrit:
Quant au film :
- je trouve le personnage de Justine incroyablement mal écrit, complètement incohérent, et surtout insupportable. Ce n'est pas la Justine de Sade, petite fille vertueuse et un peu nunuche à qui il arrive tous les malheurs du monde, c'est une petite bourge névrosée qui vient faire chier son monde. Ce n'est pas de la mélancolie tragique, c'est de la dépression contemporaine et relou. Relou pas en soi, mais par le traitement qu'en fait LVT : à savoir qu'au final c'est elle qui est dans le vrai, c'est presque une rebelle contre tous ces bourgeois dégueulasses

Baptiste a écrit:
Ben après la thèse du film c'est assez clair: la dépression, la folie, donnent une lucidité et une connaissance inégalées.

Oui, je pense qu'au fond, c'est aussi ça que je trouve profondément crétin.

Citation:
allant jusqu'à en faire une prophétesse
(le dialogue où elle dit qu'il n'y a pas d'autre vie dans l'univers et qu'elle a raison et qu'elle SAIT parce qu'elle a su le nombre de haricots dans le bocal, c'est pour moi complètement interdit

Horrible, horrible scène.

Citation:
- tout ce qui tourne à la fin du monde est bigrement bien foutu
(le fil de fer qui mesure la taille de Melancholia / les variations climatiques / les insectes qui sortent de la terre, tout ça est très très fort)

Yep c'est pas mal tout ça.

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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 22:18 
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Film Freak a écrit:
Le film m'aura tout de même appris une chose, la vie est effectivement trop courte, alors je ne perdrai plus de temps devant un Lars Von Trier.


Non, il FAUT que tu vois Antichrist avant.

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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 22:29 
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Bah ça me tentait n'empêche, j'hésitais à me le faire avant celui-ci...mais je suis pas mal spoilé sur le film et Melancholia m'a découragé.

Enfin, faut jamais dire jamais.

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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 23:54 
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Film Freak a écrit:


Au-delà de ces considérations, le souci que j'ai concerne l'écriture dans l'ensemble, et pas juste celle des protagonistes.
A vrai dire, je trouve pas ce que le cinéaste a à raconter ici très intéressant. Utiliser un postulat de science-fiction, ou plutôt de film-catastrophe, en faisant de la planète destinée à heurter la Terre une métaphore de l'inéluctabilité de la mort, soit. C'est, en partie, ce qui m'avait intrigué dans le pitch du film, mais j'en attendais un traitement moins convenu. Ici, on se retrouve avec les stéréotypes attendus (la résignation, la flippe, le déni) symbolisé par chacun des trois personnages principaux, et le récit traîne la patte jusqu'à sa conclusion prévisible (où l'on monte le volume de la musique très fort pour bien sentir la fin du monde) sans faire grand chose des dits personnages (ah, si, on fait dire à Justine que "La Terre est mauvaise", tip top).


Un peu d'accord avec toi.
Pour ma part, j'ai été assez séduit par la première partie, qui pourrait exister sans le pitch de fin du monde. La partie fin du monde est plus convenue et j'ai vraiment eu l'impression que LVT a réuni 2 films assez différents en un, ce qui fait un mélange un peu hétérogène. Clairement, l'obligation d'introduire la fin du monde dans l'histoire plombe le récit intime. L'obligation de mêler fin du monde au récit intime n'est pas heureuse. C'est comme si Festen bifuruquait vers un film catastrophe.

Par contre, l'idée du bâton avec le cercle en métal est très réussie.


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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 09:13 
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Film Freak a écrit:
Ici il n'est point question d'abnégation mais je suis absolument incapable d'éprouver, dans la première partie "Justine", la moindre once de sympathie pour la connasse pourrie gâtée sublimée dans l'égoïsme de sa dépression que campe une Kirsten Dunst qui doit son prix d'interprétation à cet air éternellement endormie qu'elle se traîne depuis toujours.
Pas sûr que je l'apprécie davantage quand elle passe en mode Cassandre/"moi j'ai tout compris" dans la deuxième partie "Claire" avec sa Charlotte Gainsbourg paniquée qui ne me touche pas davantage.


Je suis au moins d'accord avec toi sur ça : clairement, Justine est une salope pourrie gâtée qui renonce à profiter de ce que peut lui apporter la vie (l'idée du mariage comme mise en scène pure et simple n'est d'ailleurs pas si folle - même si le film indique le contraire).

D'ailleurs aucun des personnages ne me touche vraiment dans ce film. Ils sont presque tous insupportables - c'est ce qui fait leur intérêt, c'est ce qui fait le sel du film. Il n'y a pas de héros, nous sommes tous des lâches, chacun dans notre propre psychose. L'acceptation de la fin par Justine ne diminue pas la folie du personnage.

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Dernière édition par elmomo le 22 Aoû 2011, 09:32, édité 1 fois.

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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 09:21 
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Antichrist
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La puissance du cinéma de LVT ne tient pas à la partie "écrite" de ses scénarii.


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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 19:55 
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Abyssin a écrit:
Un peu d'accord avec toi.
Pour ma part, j'ai été assez séduit par la première partie, qui pourrait exister sans le pitch de fin du monde. La partie fin du monde est plus convenue et j'ai vraiment eu l'impression que LVT a réuni 2 films assez différents en un, ce qui fait un mélange un peu hétérogène. Clairement, l'obligation d'introduire la fin du monde dans l'histoire plombe le récit intime. L'obligation de mêler fin du monde au récit intime n'est pas heureuse. C'est comme si Festen bifuruquait vers un film catastrophe.


Oui enfin c'est précisément la beauté particulière du film : la catastrophe ne concerne que l'intimité de ces êtres-là, ils sont comme seuls au monde. C'est de la symbolique tout ça, un vase clos, c'est vraiment tout sauf un film-catastrophe.


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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 19:59 
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elmomo a écrit:
Je suis au moins d'accord avec toi sur ça : clairement, Justine est une salope pourrie gâtée qui renonce à profiter de ce que peut lui apporter la vie (l'idée du mariage comme mise en scène pure et simple n'est d'ailleurs pas si folle - même si le film indique le contraire).


Mais lol. Si Justine est en dépression (trouble bipolaire machin-chose dont souffrait LVT), on imagine que ce n'est pas sans raison : mère et père à chier, soeur se réfugiant dans la médiocrité conformiste de son couple, futur mari mou comme un gland de nouveau-né, invités juste là pour la mise en scène, patron ignoble, boulot de merde... Il y a de quoi bader quand même.


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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 20:02 
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Film Freak a écrit:
Baptiste a écrit:
Ben après la thèse du film c'est assez clair: la dépression, la folie, donnent une lucidité et une connaissance inégalées.

Oui, je pense qu'au fond, c'est aussi ça que je trouve profondément crétin.


Connaissance inégalée dans le sens où c'est une connaissance que le bonheur ou la normalité ne donnent pas - mais ceux-ci apportent d'autres connaissances. La figure du dépressif, plus largement du fou hors-société, est un réceptacle d'une certaine sagesse depuis l'Antiquité. Parce que souffrir, se trouver à la limite, apprend.


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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 20:26 
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Baptiste a écrit:
elmomo a écrit:
Je suis au moins d'accord avec toi sur ça : clairement, Justine est une salope pourrie gâtée qui renonce à profiter de ce que peut lui apporter la vie (l'idée du mariage comme mise en scène pure et simple n'est d'ailleurs pas si folle - même si le film indique le contraire).


Mais lol. Si Justine est en dépression (trouble bipolaire machin-chose dont souffrait LVT), on imagine que ce n'est pas sans raison : mère et père à chier, soeur se réfugiant dans la médiocrité conformiste de son couple, futur mari mou comme un gland de nouveau-né, invités juste là pour la mise en scène, patron ignoble, boulot de merde... Il y a de quoi bader quand même.


Ouais ou pas. Ce n'est pas ce qu'on appelle communément une vie à chier, désolé. Alors elle était peut-être violée par son oncle ou racketée à l'école quand elle était petite, mais le film n'indique aucune raison claire quand à se dépression et son apathie. C'est pour ça que je me complais dans mon explication : elle sait que la fin arrive, elle sait qu'il n'y aura rien au-delà, aucun espoir de s'en sortir, et donc à quoi bon vivre ? Finalement, si elle se reprend sur la fin, c'est par amour pour sa soeur...

Moi j'aime cette interprétation. Après, chacun voit ce qu'il veut. C'est aussi une des beautés de l'oeuvre, non ?

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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 20:37 
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Baptiste a écrit:
elmomo a écrit:
Je suis au moins d'accord avec toi sur ça : clairement, Justine est une salope pourrie gâtée qui renonce à profiter de ce que peut lui apporter la vie (l'idée du mariage comme mise en scène pure et simple n'est d'ailleurs pas si folle - même si le film indique le contraire).


Mais lol. Si Justine est en dépression (trouble bipolaire machin-chose dont souffrait LVT), on imagine que ce n'est pas sans raison : mère et père à chier, soeur se réfugiant dans la médiocrité conformiste de son couple, futur mari mou comme un gland de nouveau-né, invités juste là pour la mise en scène, patron ignoble, boulot de merde... Il y a de quoi bader quand même.

Il y aurait de quoi bader si on s'identifiait...or, je ne m'identifie pas, et c'est en partie la faute de l'auteur.

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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 20:51 
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elmomo a écrit:
Baptiste a écrit:
elmomo a écrit:
Je suis au moins d'accord avec toi sur ça : clairement, Justine est une salope pourrie gâtée qui renonce à profiter de ce que peut lui apporter la vie (l'idée du mariage comme mise en scène pure et simple n'est d'ailleurs pas si folle - même si le film indique le contraire).


Mais lol. Si Justine est en dépression (trouble bipolaire machin-chose dont souffrait LVT), on imagine que ce n'est pas sans raison : mère et père à chier, soeur se réfugiant dans la médiocrité conformiste de son couple, futur mari mou comme un gland de nouveau-né, invités juste là pour la mise en scène, patron ignoble, boulot de merde... Il y a de quoi bader quand même.


Ouais ou pas. Ce n'est pas ce qu'on appelle communément une vie à chier, désolé. Alors elle était peut-être violée par son oncle ou racketée à l'école quand elle était petite, mais le film n'indique aucune raison claire quand à se dépression et son apathie. C'est pour ça que je me complais dans mon explication : elle sait que la fin arrive, elle sait qu'il n'y aura rien au-delà, aucun espoir de s'en sortir, et donc à quoi bon vivre ? Finalement, si elle se reprend sur la fin, c'est par amour pour sa soeur...


Elle ne se reprend pas sur la fin. Il y a une grande cohérence entre sa folie face à la pérennisation d'une vie qui l'étouffe, et le calme face à la fin du monde, signifiant la fin de son calvaire et lui donnant raison quant à la brutalité de la vie.


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Baptiste a écrit:
Abyssin a écrit:
Un peu d'accord avec toi.
Pour ma part, j'ai été assez séduit par la première partie, qui pourrait exister sans le pitch de fin du monde. La partie fin du monde est plus convenue et j'ai vraiment eu l'impression que LVT a réuni 2 films assez différents en un, ce qui fait un mélange un peu hétérogène. Clairement, l'obligation d'introduire la fin du monde dans l'histoire plombe le récit intime. L'obligation de mêler fin du monde au récit intime n'est pas heureuse. C'est comme si Festen bifurquait vers un film catastrophe.


Oui enfin c'est précisément la beauté particulière du film : la catastrophe ne concerne que l'intimité de ces êtres-là, ils sont comme seuls au monde. C'est de la symbolique tout ça, un vase clos, c'est vraiment tout sauf un film-catastrophe.


D'accord avec toi. Juste l'impression d'avoir vu 2 films différents, c'est ce qui me gêne.


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