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MessagePosté: 12 Juin 2011, 21:02 
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Successful superfucker
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Le portrait d'un homme d'une trentaine d'années, en pleine crise existentielle.

Comment reconstruire sa vie quand on s'est mis en marge de la société? Voilà la question passionnante soulevée dans le deuxième long de Joachim Trier par le prisme d'un jeune mec brillant intellectuellement mais qui s'est brûlé les ailes d'argent facile en dealant de la came, jusqu'à se faire ronger par la dépendance. Là où le film réussit à bouleverser et toucher là où ça fait mal c'est qu'il occulte le côté performance des films de toxicos (variante, d'alcooliques) en ne s'intéressant qu'aux relations avec la famille qui ne comprennent pas comment leur fils a pu s'autocramer, les amis proches qui rentrent dans le rang du mariage et des premiers enfants, la drague avec les filles toutes aussi paumées dans les soirées... Être encore jeune mais penser que sa vie est déjà finie. Grand film macabre mais lumineux.
5/6


Dernière édition par DPSR le 13 Juin 2011, 11:09, édité 1 fois.

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MessagePosté: 13 Juin 2011, 10:46 
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Le Feu Follet 6/6
Oslo, 31 Août 5/6


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MessagePosté: 13 Juin 2011, 11:07 
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Successful superfucker
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Ca devait justement sortir le 31 Août... mais c'est reparti dans les armoires du distributeur.


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MessagePosté: 03 Mar 2012, 12:22 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Un chouïa déçu après les avis dithyrambiques lus un peu partout même si ça reste très solide.
Je m'attendais à un film assez brut alors qu'en fait il est plutôt sophistiqué. La photo, très travaillée, est magnifique, c'est savamment construit autour de beaux travellings, la mise-en-scène se permet quelques écarts, quelques idées qui sortent le film de ses rails et c'est vraiment rafraîchissant. La BO est vraiment bien aussi, assez trendy et pop.
Cette errance d'une journée où l'on se confronte à ce que l'on est devenu, à ce que l'on a raté et à ce qu'on n'a pas le courage d'entreprendre est terrible. Cette manière de représenter son personnage comme seul face au monde est ce qu'il y a sans doute de plus touchant. Notamment cette scène où assis dans un café il est témoin de la vie des autres alors que la sienne fait du surplace ou cet autre moment où il observe un passant et les imagine plus loin, dans leurs vies respectives. Ce genre d'idées sont vraiment très fortes et apportent au film une tessiture plutôt singulière.
Après je n'ai pas été touché jusqu'au bout. Je trouve peut-être le film trop verbeux et pas assez viscéral. Je regrette un peu de ne pas avoir été plus impliqué dans le voyage même si jusqu'au bout
j'ai espéré qu'il ne prenne pas sa dose d'héro. Et ce montage arrière de tous les lieux visités sonnent comme le glas douloureux d'un total échec et d'un retour au début du film et à ses envies suicidaire. Brillante idée.


Un bien beau film quand même.
4.5/6

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CroqAnimement votre


Dernière édition par Art Core le 06 Mar 2012, 22:32, édité 1 fois.

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MessagePosté: 06 Mar 2012, 21:28 
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J'en ressors et j'ai aussi trouvé le film très bon, faussement calme en apparence mais en fait intense et consumé de l'intérieur, comme son personnage principal interprété par un acteur impressionant de retenue. Celui-ci commence par tirer les rideaux de la fenêtre, on se dit qu'on va prendre un peu l'air mais Oslo, 31 août est un film sans échappatoire sur l'enfermement et l'incapacité à reprendre sa vie en main (alors que ce personnage a tous les atouts de son côté, et le long plan séquence vers la fin du film est en celà très fort), à reprendre goût à la vie face à tous ces gens installés dans leurs routine. Le film gagne aussi progressivement en beauté esthétique, suivant le cours de cette journée, des instants intimes du petit matin à l'échappée nocturne finale, assez ennivrante. Puis comme le dit Art Core, la BO (même si ce n'est qu'un détail) est bien choisie, il y a même du Deaf Center, un duo norvégien faisant une musique à la fois planante et ténébreuse, un peu à l'image du film. 5/6.

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The Necks : Body


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MessagePosté: 09 Mar 2012, 19:14 
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C'est un bot lui, faut le virer.
Edit : pas romain, hein, celui qui le suivait (que je passe pas pour un connard rétroactif !)


Dernière édition par Tom le 13 Mar 2012, 23:56, édité 1 fois.

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MessagePosté: 13 Mar 2012, 01:07 
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DPSR a écrit:
Être encore jeune mais penser que sa vie est déjà finie. Grand film macabre mais lumineux.
5/6


Premier choc de l'année pour ma part. C'est dans cet entre deux que le film trouve la force, loin des étapes obligatoires des films de drogués repentis, le héros de Trier est un écorché vif. Un zombie qui veut regoûter une vie qui le rejette. Ca me rappelle beaucoup le film Wanda de Barbara Curtis, le style est différent mais on peut trouver des points communs dans cette approche purement sensitive. La scène dans le bar ou le héros semble spectateur des fragments de vie qui l'entoure. C'est un film qui s'abandonne aux sens, fusionne avec le point de vue de son héros. La fin est prévisible mais est l'aboutissement d'un parcours noir (ça s'approche du romantisme allemand) remarquable.
Je suis étonné que tu ne l'ai pas vu Tom, ça devrait te plaire. Au vu de tes critiques et de tes goûts, fonce. Grand film vraiment.

5,5/6

Les scènes avec Deaf Center sont planantes.


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MessagePosté: 13 Mar 2012, 01:25 
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J'avais la flemme, mais là faut que je me botte le cul, je vais plus rien voir c'est la lose. Vais essayer de me le faire cette semaine.

Et si j'aime pas je te bute la gueule.


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MessagePosté: 13 Mar 2012, 11:28 
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Abyssin a écrit:
Premier choc de l'année pour ma part. C'est dans cet entre deux que le film trouve la force, loin des étapes obligatoires des films de drogués repentis, le héros de Trier est un écorché vif. Un zombie qui veut regoûter une vie qui le rejette. Ca me rappelle beaucoup le film Wanda de Barbara Curtis,


Loden.

Abyssin a écrit:
le style est différent mais on peut trouver des points communs dans cette approche purement sensitive. La scène dans le bar ou le héros semble spectateur des fragments de vie qui l'entoure. C'est un film qui s'abandonne aux sens, fusionne avec le point de vue de son héros.


Ce qui est étrange puisque le film suit un personnage justement insensible.


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MessagePosté: 13 Mar 2012, 22:56 
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Gerry a écrit:

Abyssin a écrit:
le style est différent mais on peut trouver des points communs dans cette approche purement sensitive. La scène dans le bar ou le héros semble spectateur des fragments de vie qui l'entoure. C'est un film qui s'abandonne aux sens, fusionne avec le point de vue de son héros.


Ce qui est étrange puisque le film suit un personnage justement insensible.


Euhhhh... non! Il est touché de ce qui lui arrive, des réactions de rejet des gens à son encontre, des occasions manquées de sa vie. Il est justement à fleur de peau tout le film. Quand tu vois les scènes avec son ancien meilleur ami, j'ai du mal à voir de l'insensibilité. En fait, c'est tout l'inverse. Trompé de mot?


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MessagePosté: 14 Mar 2012, 00:14 
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Tom a écrit:
Et si j'aime pas je te bute la gueule.

Devant le montage photo à voix-off d'anecdotes qui ouvre le film, j'étais donc tranquillement entrain de faire le tri dans mes munitions (Chevrotine ? Tomahawk ?), mais tout compte fait c'est plutôt bien.

Je rejoins Art Core, le film est vraiment sophistiqué, d'une façon qui m'évoque beaucoup Fincher à l'heure du numérique. Comme lui, Trier ne travaille pas son sujet au noyau mais par l'enveloppe (image lisse et filante aux aléas subtils, mixage aux ruptures chaotique mais douces : impression à la fois d'hypersensibilité et d'absence). Il crée un film avançant à l'image de son personnage introverti qui, sous une perception aigüe (un monde entier ressenti par la peau, le film est très sensoriel), souffre de ne se sentir rempli que de vide. Au-delà des scènes comme celles du restaurant, qui exploitent aux maximum ce rapport éthéré au monde alentours, au-delà des quelques éclats qui font la fierté du film (le passage à vélo, petit climax des 1h30), de nombreux passages savent dérouler cela avec une simplicité et une humilité bienvenue, notamment lors de toute la visite au parc, où le réalisateur sait laisser de l'air à ses personnages, rester discret.

Enfin voilà, j'ai apprécié la finesse du film, j'ai apprécié que son héros soit un type non pas médiocre mais vraiment intelligent (ça change des cas sociaux que se trimballent habituellement les films sur l'addiction), j'ai aimé que le film ne lui ferme pas, d'emblée, toute chance de s'en sortir. Je suis moins convaincu par toutes les longues séquences en soirée, qui plongent immédiatement leur héros dans un environnement d'emblée décousu et saoulant, et qui retombent un brin dans l'académisme spleeneux des films de jeunesse désabusés.

Bien, pas extraordinaire, mais prometteur, Abyssin stays alive.


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MessagePosté: 16 Mar 2012, 09:37 
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Art Core a écrit:
Un chouïa déçu après les avis dithyrambiques lus un peu partout même si ça reste très solide.
Je m'attendais à un film assez brut alors qu'en fait il est plutôt sophistiqué. La photo, très travaillée, est magnifique, c'est savamment construit autour de beaux travellings, la mise-en-scène se permet quelques écarts, quelques idées qui sortent le film de ses rails et c'est vraiment rafraîchissant. La BO est vraiment bien aussi, assez trendy et pop.
Cette errance d'une journée où l'on se confronte à ce que l'on est devenu, à ce que l'on a raté et à ce qu'on n'a pas le courage d'entreprendre est terrible. Cette manière de représenter son personnage comme seul face au monde est ce qu'il y a sans doute de plus touchant. Notamment cette scène où assis dans un café il est témoin de la vie des autres alors que la sienne fait du surplace ou cet autre moment où il observe un passant et les imagine plus loin, dans leurs vies respectives. Ce genre d'idées sont vraiment très fortes et apportent au film une tessiture plutôt singulière.
Après je n'ai pas été touché jusqu'au bout. Je trouve peut-être le film trop verbeux et pas assez viscéral. Je regrette un peu de ne pas avoir été plus impliqué dans le voyage même si jusqu'au bout
j'ai espéré qu'il ne prenne pas sa dose d'héro. Et ce montage arrière de tous les lieux visités sonnent comme le glas douloureux d'un total échec et d'un retour au début du film et à ses envies suicidaire. Brillante idée.


Un bien beau film quand même.
4.5/6

Chuis assez d'accord avec tout ce que dit Art Core (et j'aime bien qu'il utilise le mot "TESSITURE"). J'ai trouvé le film vraiment inspirant, avec plein de petites idées toutes connes mais qui à l'écran sont fulgurantes: la cacophonie de souvenirs au début, extraordinaire (ma meuf a versé une larme au bout de 2 minutes de film... chapeau le Trier), la scène au café avec les bribes de discussion, et puis bien sûr le fameux retour en arrière.

C'est peut-être un peu trop comprimé et verrouillé par instants pour que j'adhère totalement, mais y a suffisamment de place pour respirer (dans toutes ces scènes de discussion longues et super bien jouées) et donc de place pour le spectateur d'aller chercher ce qu'il aime dans le film.

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MessagePosté: 16 Mar 2012, 13:07 
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Abyssin a écrit:
Il est touché de ce qui lui arrive, des réactions de rejet des gens à son encontre, des occasions manquées de sa vie. Il est justement à fleur de peau tout le film. Quand tu vois les scènes avec son ancien meilleur ami, j'ai du mal à voir de l'insensibilité. En fait, c'est tout l'inverse.


Moi je trouve que c'est un type mort à l'intérieur, et cela est aussi peut-être dû à son exclusion, mais lui-même le dit : j'ai couché avec cette meuf, mais ça ne m'a rien fait; j'ai revu ma famille ou des amis, mais je fais semblant, et pire : on fait tous semblant (cf. son beauf). Il est déconnecté, et cela dès le début et la scène du lac. C'est un type qui essaie une dernière fois de jouer le jeu social mais qui n'y parvient pas, qui ne se raccroche à rien. Il est complètement dépassionné. Sa seule voix de salut est à New York. Ou alors il la rejette (la fin autour de la piscine).
Il est à fleur de peau justement de se sentir mourir à l'intérieur, d'être insensibilisé aux autres.

Bon sinon ça m'a vachement fait penser à un Before Sunrise dépressif (même structure, même montage final, d'ailleurs, avec le retour sur les lieux).


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MessagePosté: 17 Mar 2012, 22:58 
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Robot in Disguise
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Gerry a écrit:
Bon sinon ça m'a vachement fait penser à un Before Sunrise dépressif (même structure, même montage final, d'ailleurs, avec le retour sur les lieux).

Mais grave. J'ai découvert BEFORE SUNRISE pour la première fois ce soir et c'est un peu ça. Le retour sur les lieux m'a frappé.

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MessagePosté: 06 Avr 2012, 22:50 
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Sweet Home
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Bon film.

Pour moi il est sensible mais sans plus aucune passion pour lui, sans plus rien attendre pour lui, il se regarde (c'est très net quand il parle de s'analyser froidement avec son meilleur ami) mais il ne vit plus vraiment.
Il cesse aussi de se raccrocher au plan USA et à son ex parce qu'il ne croit plus en sa possible vie mais aussi pour ne pas lui faire plus de mal (la rencontre avec le blond au bar qui lui parle de son ex est le truc de plus qui lui montre les conséquences de ses actes sur les autres comme ses parents).
Et il lâche l'affaire, il "décommande" la vie possible aux USA en lui laissant un dernier message et il prend son fix. Je ressens plus les choses dans ce sens là que il lâche l'affaire ca ril n'a pas de nouvelles de son ex.


Et pis personne ne signale qu'il y a du A-Ha dans la BO et CA c'est grand !


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