Forum de FilmDeCulte

comme t y fait plaisir mon Chrissou

Pis de toute façon y'aura toujours un petit Dredd ou Roi Arthur pour nous rapprocher...

Comment tu m'as déçu. (surtout que je le verrai probablement jamais mwa ha ha ha)

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Netflix les gars, Netflix.

Le topic des enculeurs de mouche. Souffrance à la lecture... merci à Karloff d'avoir bataillé. Et ce même si je ne partage pas le même enthousiasme sur le film.

Dans la filmo de Von Trier, j'en étais resté à Dogville et son inattendu 6/6. Film que je n'ai par ailleurs jamais revu, ce qui chez moi - qui aime revoir et revoir les films - est chose rare, voire unique. Bientôt, je pense - le DVD penche de plus en plus vers mon lecteur.

Cet Antichrist m'attirait beaucoup par son aspect épouvante/tout peut arriver, son duo de comédiens et son huit-clos thématique/expérimental. Le traitement de l'image aussi (le support numérique, le format Scope, l'utilisation des effets spéciaux de façon différente - triplement ma came) par un mec qui en même temps qu'il crée, prend encore le temps de penser sa technique (et ce depuis toujours).

Et mis à part la splendeur froide et graphique des plans en supra slow motion (belle intro, même si prévisible à mort, qui fait naître une émotion au forceps), je n'ai jamais été surpris ni malmené, à mon grand désespoir. Ni par l'image (séduisante mais répétitive), ni par le montage (je ne parle même pas du chapitrage), ni par les thématiques (misogynie ou pas, rêve ou cauchemar, horreur ou schizophrénie, Dafoe ou Gainsbourg - débats qui me passent au-dessus). J'étais gourmand de sensations (il y en a), mais surtout de tension et d'oppression, or j'ai assisté malgré moi à une lente et longue psychanalyse truquée. Je n'ai jamais percé le toc de l'ensemble, là où un Dogville me le faisait dégueuler d'entrée pour me concentrer sur le reste.

Le film m'a souvent fait penser à Bug, sauf que celui-ci explore des angoisses personnelles d'un réalisateur, tandis que le Friedkin exploitait les angoisses factices d'un film à scénario. En ce sens, le Von Trier a plus de mérite, pour autant c'est le Friedkin qui m'a secoué plus efficacement (avec ses défauts). Faut aussi admettre que le film n'entre jamais en résonance avec mes angoisses à moi... j'y suis aussi étranger qu'un Disneyphobe qui tenterait la ballade de Mickey.

Dommage donc, puisqu'à vous lire, ça devait être intéressant d'être à 100% (je suis kéblo à 60%). Mais bon, j'ai tout de même aimé et j'espère qu'il m'en restera plein d'images marquantes.

3,5/6

Très envie de me taper le commentaire audio du bonhomme (pas vu si y avait d'autres bonus).

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I think we're gonna need a helmet.

J'ai le DVD dans mon étagère depuis des lustres, mais je bloque sur l'optique du gore hardcore comme un con...

Oh tu peux y aller sereinement. Deux plans te feront hérisser les cheveux, mais il y a une préparation, Von Trier n'y va jamais en traître.

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I think we're gonna need a helmet.

Ok, le Blu ray est somptueux, gavé de vrais bonus longs et intéressants.

Je n'ai qu'écouté qu'un bout du commentaire audio (pauvre Lars obligé d'expliciter son film, mais j'y reviendrai) et les interviews de Dafoe (toujours aussi intelligent, j'adore ce type) et Gainsbourg (50 minutes sublimes). Ça fait plaisir d'éviter le vide intégral comme les ptits making of merdiques qu'on retrouve à la pelle d'ordinaire. Pour 10€, le prix d'une place plein tarif, c'est formidable.

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I think we're gonna need a helmet.

La revision a été un peu douloureuse, pour ma part, tant les explications finales me semblent complètement connes. Et après l'intro ça patine un peu.

Aujourd'hui, je serai à 4/6

Niveau mise en scène, c'est très fort (l'impression de voir une synthèse de ce que LVT fait de mieux, contrairement à Melancholia). En revanche, plus le scénario avance, et plus je le trouve brumeux et pas forcément intéressant. Quant à la fin, peut-être est-ce du à la vision sur petit écran, mais je ne la trouve pas si "électrochoc" que ça. Prologue et épilogues sont fabuleux. C'est quand même ennuyeux de voir un cinéaste monstrueusement talentueux (et LVT l'est, indéniablement) faire son petit malin, c'est tellement dommage.
3/6

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Que lire cet hiver ?
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La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Tu trouves que le "moins bon" de sa carrière se retrouve dans Melancholia ? Tu veux parler du côté dogmeux de la première partie ?

Je n'ai vu que 45min de Melancholia, tant j'ai trouvé la mise en scène insupportable. J'ai cependant bien hâte de le redécouvrir tranquillement chez moi mais il est vrai que je déteste au plus haut point les caméras tremblantes, surtout quand ça semble aussi forcé. Mais en dehors de ça, je trouvais Melancholia (ce que j'en ai vu, du moins) pas mal du tout et très intriguant.

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Ah ok. Je croyais que t'étais fan de The Kingdom (où ça tremble déjà beaucoup), du coup j'étais surpris...

Oui, et des Idiots aussi. Je trouve que ça tremble trop effectivement dans ces deux films aussi. Je les ai vus à la télévision donc ça m'a peut-être moins frappé. Mais j'ai l'impression que ça s'est vraiment accenté chez LVT. Ca va, on a compris que le personnage est malade, qu'elle se sent épiée, etc. Pas la peine, lorsqu'il filme le jardin en plan très large, de remuer la caméra...
Mais encore une fois, en dehors de certains plans, j'aime beaucoup ce que j'ai vu du film. Mais je trouve Antichrist bien plus maîtrisé à ce niveau.

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Je penses que le côté "docu", sur le vif, a complètement disparu de ce tic, a présent. Même au début c'était pas que ça : je suis retombé sur un petit bout de Breaking the waves, un C/CC tout simple entre Beth et sa sœur sur une falaise au soleil, et déjà on le sent plus intéressé par le fait d'attraper quelque chose "sensuellement" - les noyer dans la lumière du soleil derrière elles, dans ce cas. Je veux dire que ce tremblement a je trouve plutôt l'aspect de quelqu'un qui est constamment entrain de chercher son plan, qui te fait partager ce vers quoi il a envie d'aller, ce qu'il évite, qui te transmet cette pulsion là, et qui souligne d'autant plus son choix de cadre. J'ai fini par plutôt aimer ça (surtout dans Manderlay, où cette façon d'hésiter devant nous sur ce qu'il préférait cadrer donnait vraiment une grand force à la mise en scène ; on retrouve un peu la force et la justesse des esquisses face aux tableaux peints).

Bon qu'est-ce que je fous moi, je suis entrain de défendre un film que j'ai pas aimé...

Je trouve ça aussi forcé que dans un épisode de NYPD Blues !

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