Forum de FilmDeCulte

Tout à fait d'accord avec Hal5 et la critique de Karloff. Le mec qui a écrit "The Feel-good Movie of the DECADE" il a fumé - ou alors il a vu deux films en 10 ans.
J'apprécie toujours l'énergie de la mise en scène de Boyle, son soin de la bande-son, etc. La première partie est emballante, et j'ai décroché lors des 20 dernières minutes, à part peut-être la scène de l'appel à un ami.
Et donc bref, je pense comme Karloff. *paresse de la critique*

Film sympa, mais mais déception, donc. Si ça gagne l'Oscar, je... *gniargh*

3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le film qui allie montage à 200 à l'heure, prises de vues "presque" toutes ratées et comédiens en herbe...
Rajoutez à ça un pitch dont on en a rien à foutre et des raccourcis dans le scénario en veux tu en voilà et ça te donne le plus mauvais boyle que j'ai pu voir.
J'aime bien le salim adulte en revanche, il y a une ou deux scènes que j'aime beaucoup:

Y'a des choses qu'y me rendent fou:

Je pense qu'il vieillira mal en plus. Voilà donc j'en rajoute pas c'est un raté complet pour moi. 2/6 qui descendra surement à 1.5.

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Why there is so much trouble in this world?

"Y'a des choses qu'y me rend fou"?
T'es sérieux là?
T'as grandi où toi?

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Moi j'ai grandi là!
Et moi j'ai pas relu mon message je l'aurais corrigé si je l'avais fait!

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Why there is so much trouble in this world?

Il en manque encore une.

serait-ce le Shakespeare in love de 2009?????

Pas du tout un feel-good movie pour ma part, au contraire, avec toute cette violence et cette misère c'était même feel-bad movie... et là je me suis dit que tout cet "amour" inexplicable pour le film devait naître d'un certain sentiment de culpabilité (avec en plus la touche d'exotisme - photo crados et musique à l'appui - et d'actualité)...
En tout cas j'ai trouvé ça bien dans l'ensemble (je ne dirai pas "sympa" car c'est trop dérangeant par moments) mais un peu approximatif niveau réalisation et scénario, les allers-retours avec le passé, le jeu et l'interrogatoire sont mal faits et fatigants, et la love story est un peu ringarde.
Par contre j'ai adoré le générique de fin.
Un film gentil qui n'a pas sa place aux Oscars mais que je vais mettre en prono pour celui de meilleur film quand même. Et j'aurai les boules d'avoir raison.
4/6

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Janet

Très joli film, pas toujours bien construit (la structure du début - chaque question suivie d'un flashback), mais assez sincère et original. Boyle a, on l'oublie un peu trop souvent, un vrai talent pour choisir ses musiques et les intégrer à ses films. Il filme bien, monte divinement bien (!) et parvient à faire d'une commande un film qui lui ressemble. Il y a certes des défauts, des répétitions (au bout de la 3è scène avec des mômes qui courent, je commençais à en avoir un peu marre), des choix pas toujours heureux (le personnage du frère était-il réellement utile ?). Pour moi, la vraie déception se situe plutôt dans les souvenirs, les flashbacks : je m'attendais à des trucs un peu plus originaux, qui expliqueraient ses bonnes réponses au jeu télévisé. Ca me donne néanmoins envie de lire le bouquin. Sans faire de ce film le meilleur de l'année, je ne trouverais pas ça spécialement choquant qu'il ait l'Oscar.
A part ça, l'Inde est vraiment un pays tout pourri. Je suis plutôt d'accord à ce sujet avec Janet : sous prétexte de "feel-good movie", on nous sert une Humanité bien crasseuse.
4.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Je sais pas si le frère est en trop mais son personnage est sacrément mal foutu :

C'est un peu pour ça que je le trouve en trop. Qu'il y ait un grand frère ne me gêne pas. Mais là, il me semble servir de prétexte pour démêler des nœuds de l'intrigue.

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Et même en rajouter !

il n'assume pas son rôle de grand frère...

Perso je vais un peu dans le même sens qu'Art Core.

Bon alors moi j'ai bien aimé la partie avec les deux freres gosses dans leur bidonville indien, bien rythmé par des séquences assez folles qui vont à 100 à l'heure et où l'on retrouve particulièrement (et avec plaisir) le Boyle de 28 jours plus tard. Maintenant c'était peut être pas necessaire d'appliquer cette réalisation nerveuse à tout et n'importe quoi par la suite, et y'a clairement un abus dans tous ses cadrages de travers.

D'autre part j'ai été très déçu par l'utilisation de qui veut gagner des millions qui est à la base une idée interessante et surtout le principal argument du film. Au final c'est transformé en un gadget inutile où toutes les attentes expérimentales que ça aurait pu apporter son anéanties par un bête et méchant récit linéaire des aventures des 3 protagonistes. A part la chouette scène de la question finale, jamais ça n'est justifié, jamais ça ne fait véritablement sens, pas plus d'ailleurs que cette histoire de torture en coulisse qui n'est qu'un moyen facile et gratos de garantir l'empathie du public.

Et puis l'aspect "feel-good movie" ça me semble un peu ambivalent dans un contexte pareil, comme si la première heure était là vraiment pour nous donner bonne conscience.


Et le "it is written" sert un peu trop de pretexte aux retournements souvent peu crédibles du scénario.


Marrant, avant de poster, vu le succés du film je m'attendais à une pluie de 6/6 et des avis plus opposés.

Bien parlé, Mickey Wills, il y a ceratiens choses dont je me rends mieux compte miantenant et avec lesquelles je suis d'accord.

Par contre les "cadrages de traviol" ne m'ont jamais gêné, je trouve que Boyle arrive a les faire passer, à les faire oublier. Pas comme Gilliam dans Tideland quoi, ou chacun remue le couteau dans la plaie.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La séance cauchemar, mode "mais qu'est-ce qui s'est passé, Terry?"