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MessagePosté: 03 Déc 2008, 17:59 
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Enorme. J'avais peur d'être déçu après les mauvais retour que j'avais eu ici ou là et pas du tout.
Un des film plus beau et des plus interessant de l'année, de la maitrise formelle ahurissante à l'intelligence du propos, tout y est remarquable.

6/6


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MessagePosté: 11 Déc 2008, 01:44 
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Première heure fascinante où une fois de plus cette année le pouvoir de la mise en scène muette vient cerner avec une justesse et une grâce exemplaires des scènes qu'on pensait ne plus pouvoir voir de manière originale...

J'ai tout autant d'éloges à faire à l'égard de mon pote Michael Fassbender qui nous fait son Machinist et prouve que j'avais raison après avoir vu 300.
Allez un premier rôle dans un blockbuster pour cet homme.

Je trouve cependant dommage que l'exercice tende à tourner un peu à vide dans le dernier tiers...en fait, la scène centrale de la discussion avec le prêtre, séquence-charnière à plus d'un titre, témoigne déjà de ce défaut...
Le jusqu'au boutisme tend à révéler les coutures de l'exercice de style et tout ce qui suit (à partir du début de la grève donc) me paraît moins prenant, moins intéressant...

The promesse de l'année le père McQueen...

4,5/6

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MessagePosté: 11 Déc 2008, 08:53 
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Film Freak a écrit:

Je trouve cependant dommage que l'exercice tende à tourner un peu à vide dans le dernier tiers...en fait, la scène centrale de la discussion avec le prêtre, séquence-charnière à plus d'un titre, témoigne déjà de ce défaut...
.


Tu peux en dire plus là ?


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MessagePosté: 11 Déc 2008, 09:01 
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the black addiction a écrit:
Film Freak a écrit:

Je trouve cependant dommage que l'exercice tende à tourner un peu à vide dans le dernier tiers...en fait, la scène centrale de la discussion avec le prêtre, séquence-charnière à plus d'un titre, témoigne déjà de ce défaut...
.


Tu peux en dire plus là ?


Pour la faire très simple : c'est trop long.
Le plan fixe de 17 minutes, bon...à un moment ça va...c'est le moment où je me suis d'ailleurs un peu assoupi...
Disons que d'un coup, tu "vois" trop le dispositif, la mise en scène...alors que le reste du temps, je trouve ça plus aérien...moins "ok là je fais un plan fixe de 17 minutes sur deux mecs qui parlent".

C'est probablement pas un hasard aussi qu'il s'agisse quasiment de la seule scène où ça parle...un peu comme pour No Country for Old Men ou Wall-E, je trouve que le film n'est jamais aussi bon que quand il se tait et laisse les images parler...là d'un coup, t'as tout un dialogue qui expose un peu tout (la personnalité du prêtre, la dévotion de Sands, et surtout son passé, etc., l'épisode de l'enfance et tout). C'est d'un coup plus appuyé, plus "lourd" (comme dans la mise en scène de cette séquence donc) alors que le reste se passait de mots.

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MessagePosté: 11 Déc 2008, 09:12 
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Oui le dispositif devient plus clair, moi j'ai adoré, j'étais vraiment dans la conversation. Plan fixe qui peut passer pour de la pose, c'est sur, mais c'est le dernier moment où il sera libre d'agencer ses idées, de les matérialiser par la parole, et c'est ce qui entraine la dernière partie, en fait ce plan central c'est un peu le squelette, ou le scénario, de la dernière séquence.
Y a une structure assez classique en fait, les trois parties sont très différentes: oppression, conception, libération... il décide de ne pas les filmer de la même manière, ce qui me plait beaucoup, cela dit il aurait pu être plus subtil, oui c'est possible.


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MessagePosté: 11 Jan 2009, 11:43 
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C'est très fort.

Le film est clairement divisé en 3 parties, et je trouve la première vraiment fantastique.

Même si je me suis parfois posé la question :
the black addiction a écrit:
Est il possible de styliser un film traitant d'un tel sujet ?

C'est tellement bien fait, tellement puissant, sans fausse note ou misérabilisme que c'est vraiment excellent.
J'aime beaucoup quand les cinéastes arrivent à raconter quelque chose, à faire ressentir quelque chose de très fort, quasi sans dialogue.

Ensuite il y a cette scène interminable de dialogue avec le prêtre, qui est trop longue à mon gout (genre l'anecdote du poulain qui dure... etc...).
Probablement nécéssaire... mais du coup pas le meilleur moment du film.

Et puis troisième temps, centré autour de la souffrance du mec, parfois difficile à supporter, parfois lourdingue (les oiseaux), mais qui arrive quand même à faire mouche.

Un film qui va probablement rester en mémoire un certain temps...

J'aimerais essayer de trouver des interviews de Steve McQueen... parce que sur certains trucs, je me pose des questions sur sa volonté réelle...
Mais tel que je l'ai pris, j'aime beaucoup le film...

5/6 à confirmer avec un peu de recul.


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MessagePosté: 11 Jan 2009, 12:16 
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Robot in Disguise
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Oui ce qui est assez fascinant avec ce film c'est que, bien que la mise en scène soit toujours voyante, c'est pas du tout un film dogmatique et on sent une certaine "souplesse"... une volonté d'utiliser différents procédés à différents moments, sans s'enfermer dans un "principe" de mise en scène.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 11 Jan 2009, 12:33 
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S'il y a bien UN film que je râle d'avoir raté en 2008, c'est celui-ci.

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MessagePosté: 11 Jan 2009, 12:43 
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Selon Allociné, il se joue encore dans 71 salles (ça me parait énorme, mais comme il fait la tournée des petits cinés, il ne doit pas y avoir tant de copies que ça).
Mais si tu es motivé, y a surement moyen encore de le voir.


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MessagePosté: 11 Jan 2009, 12:48 
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Zaphod a écrit:

J'aimerais essayer de trouver des interviews de Steve McQueen... parce que sur certains trucs, je me pose des questions sur sa volonté réelle...


Il y en avait une dans Première, il y a quelques mois... Je ne m'en souviens plus trop (donc ce que je vais dire doit être pris avec suspicion) mais il semblait plus soucieux de la forme que du fond. En particulier, il voulait créer un film 'sensoriel" ou on "sent" les odeurs, la douleur, etc...


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MessagePosté: 11 Jan 2009, 19:10 
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Zaphod a écrit:
Selon Allociné, il se joue encore dans 71 salles (ça me parait énorme, mais comme il fait la tournée des petits cinés, il ne doit pas y avoir tant de copies que ça).
Mais si tu es motivé, y a surement moyen encore de le voir.

C'est gentil. Mais j'habite en Belgique, et il n'a pas fait long feu dans les salles bruxelloises (sur ce je vais tout de suite aller vérifier s'il n'ya aps une salle pourrie qui joue encore une copie style à 22h30 et uniquement le jeudi).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 11 Jan 2009, 21:25 
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Bon, la claque. J'ai scotché toute la durée du film et ce ne sont pas *la famille popcorn* ou *les vieux qui se lèvent juste après une séquence choc pour appuyer leur révolte face à cette bouse ciné* qui m'ont perturbé.
Une maîtrise formelle de tous les instants qui ne cache pas son ambition et qui donne une putain de mise en scène, un montage souvent incroyable (j'adore quand au ciné je me bouge d'excitation dans mon siège) et, surtout, une distance naturelle de l'image par rapport à son sujet. Ce n'est ni misérabiliste ni putassier, faut vraiment rien comprendre au cinéma et être bien conservateur voire réac pour descendre un film sur un sujet "sensible" dès lors que le réalisateur s'affirme comme cinéaste et joue avec son matériau.
Première partie nerveuse, très violente et psychologique, avec le climax des crs où coups et blessures sont puissamment évoqués par le biais de la mise en place psychologique précédente. C'est très fort et un plan m'a scotché, celui du crs qui chiale en split avec ses potes qui frappent en ralenti saccadé. C'est déjà un part-pris formel dans la continuité du cinéma de McQueen et c'est visuellement beau, et puis c'est aussi l'installation dichotomique que l'on retrouve tout au long du film entre la raison et l'acte déraisonné.
On retrouve ce principe lors du formidable plan-séquence, partie de ping-pong intellectualisant et rationnalisant le procédé jusqu'ici formel et fonctionnant quasiment sans dialogue. Cette logorrhée souvent modérée par de l'humour (le débit de Fassbender ironisé par le prêtre) est un condensé explosif, mêlant politique, religion, sentiments humains et tout ce qui façonne un homme qui se bat contre l'homme. Egalité parfaite du dialogue alors qu'on avait jusqu'ici une soumission par le corps.
La troisième partie, peut-être un peu plus faible par certains moments "faciles" (mais toujours beaux à mes yeux) est en mode calme et m'a pourtant bien fait mal. On a, à nouveau en dichotomie, un combat qui mêle la lutte physique au repos politique salvateur. Ce jusqu'au boutisme tout en douceur (pas de cris, pas de violence comme on l'a vu avant) est ce qu'il y a de plus violent et de plus fort dans le film : montrer qu'il faut se battre jusqu'au bout par le moyen le plus horrible (l'auto-destruction) est un constat que je trouve extrêmement nihiliste. Tout le visuel de flash-back rêvé et de libération cui-cui ne dit qu'une chose appuyée par la forme subjective : on ne peut vivre dans un monde qui oppresse et mourir par sa propre volonté est la seule solution, ultime, pour faire la nique à l'oppresseur.
Un film violent, très noir, mais beau. Du grand cinéma.

5,5/6


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MessagePosté: 12 Jan 2009, 08:57 
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Ca s'anime un peu dans ce topic, ça fait bien plaisir !

Oui c’est un film particulier, si ce mot veut encore dire quelque chose. Une impression étrange à la sortie de la salle, c’est clairement un film qui mérite d’être discuté, on est très loin de Ken Loach et Jim Sheridan.
Certains disent "la dernière fois qu’il a pensé, il en est mort", je crois que c’est plutôt la dernière fois qu’il a été libre de penser, calmement, reposé, en fumant trois cigarettes, le tout filmé en tant réel, la dernière fois qu’il a eu le temps d’agencer ses idées, de les transformer en parole. C’est ce qu’incarne cette dilatation temporelle centrale à mon avis. C’est soudain, brutal, le montage quasi permanent laisse place au respect de la mise en place d’une idée, respect du temps qu’elle émerge du corps, qu’elle se concrétise, qu’elle devienne tangible… cette conversation est clairement un combat, les deux débutent à égalité, mais la rupture du cadrage fixe pour enchainer sur un gros plan de Bobby montre qui est le vainqueur, ce montage c’est l’acceptation de l’idée, du concept pour lequel il désirait un interlocuteur en face de lui, pour confirmer, être clair avec lui-même. Il gagne cette clarté donc, et le film aussi, qui devient par la suite d’une grande fluidité (Plus de regard collectif sur les bourreaux, les autres détenus ect… on ne s’égare plus, Bobby incarne le tout, se transformant lui-même en bourreau). Ce passage central du film est assez formidable, SMQ établit une liberté par le temps, un dispositif simple mais probant, il me semble. Dix minutes de liberté de parole, d’échange, de mise en place d’idée, pour certifier de la nécessité de l’acte percutant et politique qui ne réclame ni parole ni mouvement.

Il y a cette idée qui passe, qui vaut ce qu’elle vaut mais qui est bien là, que la parole est nécessaire mais ne suffit malheureusement plus à la lutte et à la négociation, que la parole est le socle de quelque chose qui doit de concrétiser ; cette séquence c’est la note d’intention de Bobby, son scénario à mettre en forme par la suite. Et là on touche au cœur du film je crois, c'est-à-dire cette manière de sublimer le sacrifice, de transformer le corps en art conceptuel. C’est cette idée de présenter Bobby comme un artiste qui va faire couler de l’encre, ce choix de na pas se focaliser sur sa souffrance, d’éviter la fresque humaniste à la Ken Loach.
Le grand paradoxe, plus le corps se vide, meurt, plus l’idée politique que l’acte contient devient percutante. Choisir, toujours être libre, libre de choisir sa mort.
Comment combattre en étant enfermé ? Avec la seule arme qui reste, le corps et ses rejets en premier lieu, la pisse et la merde. Mais c’est trop facilement nettoyable, effaçable, par un karcher ou un balais. L’œuvre créée à l’aide des matières fécales ne restera pas… que reste-t-il alors ? Le corps, la vie qu’il contient, c’est la seule arme restante. Le corps de Bobby devient « l’objet du siècle », ce qui atteint le spectateur, au-delà des barrières de la prison. Comment toucher des gens que l’on ne peut ni voir ni entendre ? Par le geste qui passe à travers les murs et les voiles.

SMQ traite son personnage en ayant cette idée en tête, en l’observant comme un artiste qui n’avait plus rien à façonner en dehors de son propre corps. Ce choix est déroutant, cette manière de styliser la mort, de présenter les plaies, les larmes, comme les touches d’un tableau… Si la souffrance intéressait le cinéaste il aurait opéré une autre temporalisation dans la dernière partie du film. Là il sublime, l’enchainement des plats devant le corps fixe et résistant, c’est la représentation de la seule lutte possible. Le montage avec les oiseaux… idée de libération ? L’idée passe à travers les murs, le geste est sublimé, agencé en expérimentation signifiante, le film se libère lui aussi d’une représentation réaliste qui le sujet et le contexte implique. On peut trouver ça morbide et inacceptable, SMQ n’a pas pitié de son personnage, il admire son geste et le trouve fort, par-dessus tout le temps et l’espace cet homme à mis au monde une idée palpable.


La dernière séquence, au borde de la rivière, est assez parlante. Un passage brutal, l’adolescent observe la rivière, au plan suivant il court à côté. Espace de liberté, surement, et ce passage de l’observation à l’implication compte, rentrer dans le corps de la lutte. Il y a d’ailleurs un parallèle à faire il me semble, avec le film de RAZ… deux espaces confinés, deux gestes qui permettent la digression et qui nous entraine au bord d’une rivière, où tout est plus clair et paisible.

on peut clairement opposer les représentations des deux gestes, des deux souffrances, celle du début et celle de la fin, celle du gardien et celle de Bobby; une souffrance enfermée dans le système, assujetti à celui ci, et l'autre qui vise une finalité libératrice, à l'opposé du système. C'est très cohérent et c'est une structure très classique; premier, deuxième et troisième acte, le dernier en tant réponse au premier.
Le gardien est filmé à l'extérieur mais très enfermé dans ses gestes, dans sa fonction, question de temporalisation singulière du film là encore. Dans la séquence avec les miettes qui tombent sur sa serviette, il y a clairement une opposition faite avec l'élément de la nourriture... Lui n'en fait rien, jette, met de côté, ignore, les autres transforment cet élément en geste important, en tous cas qui incarne quelque chose.
SMQ se place en plasticien mais il n'oublie pas de penser les corps qu'il filme en tant que personnage, en tant qu' incarnation d'une idée; le gardien, dehors devant un mur gelé, un espace gelé, qui n'appelle pas de solution, juste la désolation, le mouvement significatif semble improbable. Il allume sa cigarette, devient flou ect... il y a un raccord avec les expérimentations formelles à la fin du film, là le corps est vide de tout attrait artistique et politique, il devient flou, un effet, c'est la seule manière de le représenter. A la fin le corps de Bobby incarne une idée, il vit en mourant, au début c'est un corps vivant mais vide, presque mort. Il y a clairement ce passage de la simple pitié à quelque chose d'autre dans le film.
Le film est très stylisé, même au départ, déréalisé car il créé des espace signifiant correspondant aux personnages et ce dont ils sont symptomatiques. Un film de plasticien.

J’ai vraiment pensé à une phrase de Patrick Henry durant tout le film : « Donnez moi la liberté ou donnez moi la mort ». Ca se complexifie avec le film de SMQ.

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MessagePosté: 12 Jan 2009, 08:59 
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Serial Modo
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d'ailleurs si qq'un tombe sur des subs anglais, hum... :oops:

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MessagePosté: 31 Jan 2009, 19:44 
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Antichrist
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Film d'une force incroyable, un véritable uppercut. Je trouve la première partie sublime, d'une puissance graphique rare... La suite est moins forte jusqu'au dernier quart d'heure, d'une beauté sombre... Grand réalisateur, grand film. 6/6


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