Forum de FilmDeCulte

L'absence de "temps qui passe" ne m'a pas dérangé plus que cela. Ca m'aurait saoulé de voir par exemple que tel ou tel événement se passe en "1845" ou "1852" - on s'en tape. Moi, me dire qu'il a vécu "tout ça" pendant 12 me glace encore plus le sang... Et est un vrai choc à ce niveau-là.
Après je comprends ce que vous voulez dire mais ça ne m'a pas dérangé.

Les reproches à McQueen de "il en fait trop" sont présentes depuis Hunger, et je les trouves injustes. Sa mise en scène, puissante, est toujours au service de quelque chose, ça ne s'arrête jamais à une simple idée, ce n'est jamais pour faire le malin... Tant pis pour vous (je dis pas ça méchamment) si ça vous gène mais moi ça m'implique comme rarement dans ses films.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

T'as fumé, c'est pas du tout La Ligne Rouge... Pour le thème, on dirait un mix entre Inception et Prisoners. Pas très original c'est vrai mais ça reste beau. C'est le boulot qu'il fait à côté du thème que j'aime particulièrement.

quote="Art Core"]Surtout que les chants d'esclaves se sufisaient à eux-mêmes.[/quote]
Pas sûr...


Ca sonne cliché, mais... Fassbender est effectivement génial. Dano AGAIN dans un rôle de perturbé, ça m'a gêné aussi, mais bon. Cumberbatch est tout bon aussi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu nous prends pour des teubés ou quoi?
1. C'est pas du tout ce qu'on demande.
2. Y a d'autres manières d'illustrer le passage du temps que par des dates inscrites à l'écran.
3. Il est imberbe tout le long. IncohéreeeEEEEeeeEEEeeence!!!!

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Oui voilà c'est pas tant des indications à l'écran qu'un travail de montage, de saisons qui passent (l'impression que c'est toujours l'été), de répétitions des journées. Putain 12 ans quoi !

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CroqAnimement votre

Heu je viens de réécouter Journey to the Line et c'est vraiment super proche.

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CroqAnimement votre

Oui je trouve aussi. C'est un mix Journey to the Line/Time (Inception) pour le petit thème élégiaque là.

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Lu ailleurs :
In Hunger a man destroyed his body to save his soul, while in Shame a man destroyed his soul to pleasure his body. In 12 Years A Slave Chiwetel Ejiofor plays a man who is giving up his soul simply to save his body.

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Sacré morceau de cinéma, film sublime sur l'injustice et l'insoumission. La réalisation est extraordinaire, la direction d'acteur itou. Mes seuls petits regrets sont le casting des seconds rôles, un peu trop "stars-system", et comme l'a souligné Freak une seconde partie beaucoup plus calme sur le plan narratif alors que je trouvais la première heure d'une fluidité insensée. Sinon c'est pour ce type d'expérience viscérale et radicale que je vais au cinéma. J'en ai pris plein la gueule, j'en sors complètement vidé, mais enrichi individuellement, au-delà de la simple expérience de l'esclavage. Ceux qui comparent le film à La Rafle n'ont rien compris à la mise en scène.

5-6/6

Copain!:-)

Larmes aussi?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Larmes aux yeux sur le gospel et l'adieu. Mais pas d'explosion de larmes - j'étais prévenu aussi.

Film remarquable. Tout a été dit.

4.5/6

Mais il est vrai que Hans Zimmer a pris un peu les tics de Horner. Son auto-plagiat m'a dérangé tout du long. Dommage

Il suffit de comparer ces deux thèmes.

http://www.youtube.com/watch?v=n36R4GmaYng

http://www.youtube.com/watch?v=qsZf2llz9vA

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"marre du retour infini de ce topic"

Oui c'est flagrant... Pourtant dans le film elle donne super bien, mais pour le thème il ne s'est pas foulé.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Forcément un peu déçu, sachant que Shame est dans mon top 5 all time (je pourrais écrire un bouquin sur ce film tellement je l'aime) et que je considère Hunger comme un excellent film.
Hélas ici ça fait un peu trop classique quitte à utiliser un terme un peu bâtard et qui ne veux rien dire, entendons nous bien y a des moments qui sont juste géniaux et ou l'on reconnait tout le talent formel de McQueen mais le soucis est définitivement le thème du film, l'esclavage et ce qu'en fais McQueen.
Ça manque clairement dés le début d'enjeux, on ne ressens absolument rien pour le personnage principale et on est plus face à une retranscription scéne par scéne de son périple sans aucune structure cinématographique.
Exemple concret, on ne sent absolument pas le temps qui passe, on pourrait presque croire que le film dure 1 ou 2 ans, ce qui est vraiment problématique à mon sens, que ce soit au niveau de la tragédie décrite ou de l'implication du spectateur dans ce que vit Salomon.
McQueen croit un peu trop hélas en la force de son récit, du coup toute la maitrise psychologique de ses personnages qu'on pouvait voir dans ses deux précédents à tendance ici à disparaitre au dépends de son sujet, de ses idéaux et de sa leçon d'histoire.
Après ce n'est pas un mauvais film, c'est juste un petit film, bien réalisé, bien interprété (Fassbender est génial) mais voila ça va pas au delà de ça et on est loin...très loin...de Shame...McQueen n'apporte strictement rien à un sujet qu'on connait déjà et a même tendance à s'effacer derrière l'académisme hollywoodien et vu comment j'estime le monsieur en question ça m’ennuie vraiment d'écrire cette derniére phrase, ça peut être con à dire mais j’espère vraiment qu'il va retourner à des sujets moins "gros", d'un côté ca me fait plaisir toute cette reconnaissance à son égard mais c'est un peu comme la bonne meuf au lycée qui s'ignore, que t'as vu en premier, que tu choppes et qui au final te quitte pour un groupe de mecs populaires (putain cette analogie en carton ).

4/6 (déception j'écris ton nom )

Les critiques sont globalement positives.
Je repense au film à cause de la diatribe récente de Snoop Dog à l'encontre de ce type de films.