Forum de FilmDeCulte

Pas du tout. C'est rire AVEC le film, pas rire DU film.

Je trouve que c'est un bon hommage qui sait rester respectueux dans sa parodie. J'adore ce tee-shirt...

Parce que cette séquence est supposée être drôle?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Je suppose que cette question implique que tu ne trouves pas qu'elle soit faite pour être drôle. Je suis d'accord, grotesque oui mais drôle je crois pas.

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Ce qui est justement énorme dans ce film, c'est qu'il est à la fois grotesque et tellement tragique.

La dernière scène est à cette image, d'ailleurs, on rit mais quand même épouvantés par la brutalité du propos.

C'est exactement ça qui me gène.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ben en fait j'ai pas vraiment rigolé lors de cette dernière séquence. Cette tombée dans le grotesque m'a dérangé.

On peut rire devant Orange Mécanique aussi. Mais bon, la finalité est elle le rire ?

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Moi j'étais tétanisé! Ceux qui s'esclaffaient dans la salle... brrrr...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Sortie de son contexte la métaphore du milk-shake devient drôle car elle est associée au jeu enfiévré de Day Lewis. Pris comme ça la séquence est assez surréaliste en fait (I drink your milkshake avec le bruit de succion qui vient après) alors que dans le film elle s'intègre parfaitement.
Maintenant si je comprend le délire je trouve les différentes reprises totalement nazes.

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CroqAnimement votre

Ca créé un mythe autour du film. Pourquoi pas ?

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Oui mais avoue que "le mythe du milk-shake" y a mieux comme titre.

ah oui j'avoue sans problème.

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Ben voyons, c'est surtout que cette réplique "too much" fait inévitablement son petit effet et marque instantanément. Je l'avais en tête à la sortie du film, et l'avais même mis dans ma signature, sans me douter que cette réplique allait devenir culte un peu partout... Alors oui, la scène en question est tragique et grotesque, mais elle est également jubilatoire parce que Daniel Day-Lewis joue avec un tel panache et un tel talent. Et donc cette réplique-là, c'est la plus jouissive depuis longtemps, pas forcément une réplique "drôle" qui fait rire à gorge déployée, mais une réplique qu'on a envie de ressortir pour s'amuser, même si ça n'a aucun sens. Il faut prendre du recul et la sortir de son contexte...

C'est comme le "You talkin'to me?". C'est devenu une réplique qui n'existe que pour elle-même, qui a sa propre histoire, sa propre légende. Quand on ressort cette réplique, ce n'est pas forcément dans l'intention de citer "Taxi Driver" ou de rappeler la triste solitude du personnage de Travis Bickle, non, c'est juste pour la réplique. Idem pour "I'm gonna make him an offer he can't refuse" de Don Corleone, que tout le monde reprend un peu partout...

Je ne vois pas où est le mal... Et je comprends encore moins en quoi c'est "se moquer" du film, alors que pour moi, c'est justement saluer sa réussite.

je te rassure, tu n'es pas tout seul.

Et tu me rassures aussi, j'avais un peu peur d'être une fois de plus l'âme égarée dans un fil de 73.000 pages...

Et en plus tu me fais gagner du temps car je pense comme toi mot pour mot, effectivement, sur l'accumulation des morceaux de bravoure (la séquence où Eli est tabassé dans la flaque, par ex, tu sens la mécanique, le système qui se met en place, le découpage extrêmement programmatique, avec la flaque au premier plan, tu sais que tu te retrouveras le nez dedans à la fin, quoi qu'il arrive, comme s'il fallait utiliser tout ce qui est mis en place, comme s'il fallait une idée "ahaha vous allez voir" par scène, cf. le bowling grotesque).

la seule chose où on diffère c'est sur la b-o qui me plaît bcp (même si elle aussi parfois trop systématique) pour elle-même, j'aimerais beaucoup la réécouter à tête reposée (je n'aime pas trop son utilisation en revanche, l'impression qu'elle sert à combler les vides, qu'elle fait monter une tension qui n'existe pas à l'image...).

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Ah ben comment j'ai pu la ressentir alors ?

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grâce à la musique

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