Forum de FilmDeCulte

Pourquoi tu veux te le taper, t'étais jaloux derrière avec ton écharpe-toge orange en alpaga chippée à Jacques Attali aux enchères des vestiges du mitterrandisme?
Non pour le coup c'est juste un ami, lui je l'ai pas baisé, même si je pourrais. C'est un ex plan de Gilles *Tête d'or* Blanchard qui gagne sa vie en photographiant des nanas des pays de l'est à poil pour Elite.
Je pense qu'il n'a pas trop compris, il m'a dit qu'un documentaire aurait suffi *?*.
Il est très raffraichissant comme garçon.

On m'avait fait plein de compliments sur cette écharpe. Du coup, je suis content que quelqu'un en dise enfin du mal, ça change...


L'enculé.


Emmène le voir "Jesus Camp".

J'ai hâte que tu récupères tes nouvelles oreilles pour adoooorer Camille et Raphaël à la terrasse des bars de Saint Germain des Prés



1300 euros pour deux heures à photographier des nanas à peine mineures *non je n'ai pas fait de lapsus* Et avant dix ans à faire du mannequinat. Ah putain on est vraiment des cons avec nos cinq semaines de congés payés.


[/quote]

La prochaine fois, pour te foutre vraiment les boules, j'enmène François Sagat à l'avant-première de REC.

Du coup, tout émoustillé à repérer la nouvelle barbe de trois jours du Pingouin, je n'ai toujours pas repéré qui était cette petite pute moldave de Hal5, alors qu'en toute logique il devait être à côté aux bras de ma quiche analphabète du comptoir des cotonniers favorite.

D'être un film de PTA en somme

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There is no such thing in life as normal

Gaffe à toi, l'arménien est traître. Un culturiste patenté ou une écharpe en alpaga et hop il te livre en pâture.

J'étais à une avant première il y a quelques jours et putain, la claque.
Sur le coup et quelques heures après la projo je ne savais pas trop quoi pensé du film, si le mot chef d'oeuvre était vraiment adapté.

Avec maintenant quelques jours de recul, je crois bien que si.
PTA nous livre ici un film éblouissant que je rapprocherai un peu d'Aviator de Scorsese pour ce qui est de la trame narrative.
Niveau mise en scène c'est vraiment somptueux, il suffit de regarder les dix premières minutes pour s'en convaincre. On a le droit à quelques plan magnifiquement travaillé lorsqu'un forrage prend feu.

L'interprétation de Day-Lewis vaut bien un Oscar, et Paul Dano que j'ai trouvé un peu juste et dificile à cerner lors de ces premières apparation devient rapidement hilarant en prophète euphorique?

Le film est troublant et restera probablement comme un des film de cette belle année 2008, du moins un beau début.

6/6

Et un fan de Jodo ! Mais attention c'est moi le fan number one !

Alors je dois confesser être déçu par ce nouveau film de Paul Thomas Anderson et ne pas avoir vu le chef-d'oeuvre absolu que tant ont su reconnaître. C'est pourtant un film contenant en ses germes une sève brillantissime. L'histoire de cet homme et de sa recherche farouche de l'or noir parallèle à une certaine histoire des Etats-Unis et le développement de son capitalisme. La façon dont Paul Thomas Anderson parle de la Grande Histoire dans la Petite est tout simplement exemplaire car il en fait tout simplement abstraction. Il ne cherche pas étendre son champ narratif ou à développer des résonnances avec le pays entier. Cet homme Daniel Plainview EST l'Amérique (un homme sans racine) et ça suffit en entériner un discours d'une richesse prodigieuse. J'ai beaucoup pensé à Nostromo de Joseph Conrad avec lequel le film a beaucoup en commun (le recréation d'une civilisation par l'industrialisation). Mais le chef-d'oeuvre n'est pas au rendez-vous pour une seule raison : je n'ai pas été touché. Rien dans ce film ne m'a interpellé, ému, retourné. Il n'a jamais depassé la barrière du cerveau et ça c'est pour moi totalement rédhibitoire. Paul Thomas Anderson semble trop rester à un niveau théorique et oublie d'injecter dans son film l'âme qui lui manque pour le transformer en or. De plus et je vais probablement faire grincer des dents, j'ai trouvé sa mise-en-scène assez banale, par moment presque fonctionnelle. Je le trouve à vrai dire jamais véritablement inspiré alors que dans ses films précédents il y avait toujours une vraie originalité, un vrai cachet (sauf peut-être le très moyen Hard Eight) que je n'ai pas retrouvé ici. Seule son utilisation du son et de la musique fait un peu sortir le film de son cadre. La BO sublime fait a plusieurs moments tenir le film à elle seule. L'influence sonore de Peter Weir et de son Picnic à Hanging Rock dans la fascination délétère pour une terre magnétique et séminale apporte au film un aspect spirituel qui lui fait trop souvent défaut selon moi.
En outre et c'est probablement mon plus gros grief, Paul Thomas Anderson a une tendance vraiment dommageable à tomber dans le grotesque. Plusieurs scènes m'ont paru embarassantes car poussées vers un comique involontaire (à mon sens) nuisant totalement au film. A ce titre la dernière scène m'a été gâché par ce grotesque un peu outrancier qui m'a laissé tout simplement dehors.
Bref c'est un film d'une très grande richesse contenant des moments brillantissimes (le début est sublime) mais qui pêche par un manque d'âme que ce soit dans sa mise en image ou dans son développement. J'aurais aimé être touché comme je l'ai été quand j'ai découvert Magnolia, j'ai juste vu un rise and fall rigoureux, riche mais un peu froid. Je crois qu'aussi le problème du film c'est que tout est contenu dans son scénario (effectivement très riche et merveilleusement subtil) mais que bien peu parvient à éclater dans le film.
Bref relative déception donc : 4/6

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CroqAnimement votre

ArtCore, je suis évidemment en désaccord avec toi sur le "comique involontaire" de certaines scènes. C'est un sens du grotesque que je trouve intelligemment assumé et très bien pensé, car il fonctionne avec une telle logique et une telle évidence qui m'ont rappelé les audaces de Kubrick. D'ailleurs, j'ai lu ta discussion avec GTO sur un autre forum, donc je vais pas répéter ici ce qu'il t'a dit puisque je partage tout à fait son point de vue...

L'impression de m'être fait rouler dessus par un rouleau compresseur. J'ai trouvé ça tout bonnement ex-traor-di-naire, miraculeux, monumental de bout en bout et à tous les niveaux. Un chef-d'oeuvre qui m'a écrasé à mon siège, par la somme des talents rassemblés, inouïs, par la violence psychologique, par le drame, la noirceur, la folie. Ce que Day-Lewis a fait là dépasse l'entendement. C'est surréaliste. S'il n'a pas l'Oscar je mange ma télé et je me filme. Le personnage de Plainview est inoubliable. La mise en scène de PTA est é-norme, la photo splen-dide, la BO de Greenwood gé-niale, au sens premier du terme. Des années que je n'avais plus entendu une telle BO. La dernière fois que je m'étais dit ça c'était pour ce que Thomas Newman avait fait pour American Beauty, ou encore celle de Requiem for a Dream (ah oui non, pour Jesse James l'an dernier aussi..). Contrairement à d'autres je ne suis pas sorti du film une seule seconde... Plein de scènes me restent en tête, plein d'images, plein de sons... J'ai eu froid au dents tellement j'avais la machoire déboîtée.

Vraiment, j'ai trouvé ça incroyable, ça m'a assomé, c'est du 6/6 évident, et l'idée même d'un futur concurrent pour la première place du top 2008 me donne la nausée.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Voilà...Je suis sorti de la salle dans cet état là en fait. Et quelque part, je repense au film dans ces termes.

Bon sinon, Greenwood a pas tout fait, hein. Les morceaux de Brahms et d'Arvo Part pèsent aussi.

Oui oui, je sais bien.. Mais ce sont surtout ses morceaux qui m'ont scié, particulièrement ceux avec les percussions.


Oh, volontiers, merci!! Ca complètera. 31 minutes c'est un peu court pour un CD. (t'as aussi ceux de son CD Convergence??)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Dans les Inrocks, Serge Kaganski tempère quelque peu l'enthousiasme critique ambiant en qualifiant le film de "faux chef-d'oeuvre", et regrettant notamment la lourdeur de l'entreprise, sa dimension "sur-auteurisante" et le cabotinage de Daniel Day-Lewis.

Enfin j'ai quand même super envie de le voir suite aux avis délirants que j'ai pu lire ici et ailleurs !

Sacré Kaganski...

Ah ben moi j'aime beaucoup Kaganski, même si ces derniers temps je le trouve un peu mou du genou...

Moi je me lasse jamais des avis qui ne peuvent s'exprimer qu'en réaction aux autres. T'en as partout, tout le temps. Ce sont des gens qui manquent de calins.

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Doll, it's a heartbreaking affair