Forum de FilmDeCulte

Je ne suis pas fan du Scott moi-même mais il me paraît peu probable, en toute objectivité, que l'on fasse mieux dans le genre. En tous cas avant que quelqu'un d'autre essaie, ça prendra des années. Du coup ça le fixe comme un classique je pense, une référence incontournable. Mais effectivement rien à voir à proprement parler avec Heat ou Casino, qui eux - pour moi - sont aussi maousses qu'un Citizen Kane.

Ah enfin des avis plus mitigés, de quoi doublement affuter ma curiosité !

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CroqAnimement votre

on appellera Marshall alors

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Janet

Hey, je comprends la blague maintenant.

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OK! Je comprends ce que tu voulais dire.

Héhéhé, bien vu!

Sois pas triste donc. Je pense mettre 5 pour la critique vu que deux jours après j'en garde pratiquement que le positif qui quand il est là est bien imposant (le trajet inverse de Punch-Dunk Love en fait). Bon je trouve toujours ça nul de venir commenter la façon dont son propre amur nombriliste pour un film vient fluctuer vers le haut ou bas mais si ça peut te rassurer...

(et puis je pense que tu vas kiffer)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Effectivement.

Je ne crois pas en Dieu. Je crois en Saint Paul Thomas.

6/6

tu veux pas écrire des critiques, de temps en temps, sinon?

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Bof.

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OK.
Stanley Kubrick et Robert Altman ont un fils caché. Comment s'appelle-t-il?

ok, c'est cool, c'est mieux quand tu dis rien.

avec un fan pareil, t'as plus besoin de détracteurs...

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Je ne sais pas si titre a jamais été si bien porté.




Voilà Paul Thomas Anderson, l'homme du sourire final plein d'espoir de Magnolia, du God Only Knows des Beach Boys sur Boogie Nights, l'homme qui livrait il y a encore pas si longtemps une histoire d'amour pleine d'espoir.

Cet homme là nous livre cette fois-ci l'œuvre la plus sombre vu au cinéma depuis longtemps, noire comme le pétrole. La trajectoire d'un homme écœuré de l'humanité, misanthrope vénal, en quête permanente d'un espoir qui ne vient pas, qui crache sur tout, à la quête d'un trésor qu'il va acquérir tel qu'on l'entrevoit dès les premières minutes, par lui-même. Et en nous livrant ça, incarné par un Daniel Day Lewis proprement surnaturel, Anderson se permet une vision bouleversante de la naissance de son pays, de ses origines, le sang de la terre qui détruit tout, le sang noir qui coule dans les veines de Daniel Plainview, qui l'anime...

Je pourrais en parler des heures, mais je ne les ai pas. Juste dire que les premières minutes du film disent tout, et que les dernières sont juste les plus belles du film, incarnation du tout, magnifique conclusion.



6/6, violent, carré, sans compromis. Ne perdez pas espoir.