Forum de FilmDeCulte

Tu sais bien pourtant que nos armures respectives, lui son chapeau de cow-boy, moi mon Robot in Disguise... ne sont que des protections face à nos petits coeurs sensibles.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Objection votre honneur, j'aimerais présenter cette courgette, comme pièce à conviction numéro 42.

Oui hein ?
Je suis le premeier surpris.

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Netflix les gars, Netflix.

Tout ça parceque c'est le film préféré de sa meuf et que s'il aimait pas, c'était rideau sur l'oreille!

Ah, ça je l'attendais !

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Netflix les gars, Netflix.

Mais ouais mais ça te donne pas envie de devérouiller un peu tes préjugés ? J'ai l'impression de t'entendre de longue annoncer des trucs genre "Ca va être moisi du cul", etc.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah il parle d'expérience le salopiot!

"THE COMPANY c'est 6 sinon pas de pipe..."

*virage au rouge écarlate de Mufti*

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ben non, j'ai fait ça à une époque, et j'ai eu à raison sur chaque essai à 99%. Là cui-là je voulais le voir tôt ou tard, parce que j'ai quand même aimé les deux premiers. Donc finalement c'est cohérent. Mais y'en a d'autres (là tout de suite je pense à Rodriguez par exemple), c'est FINI.

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Netflix les gars, Netflix.

c'est beau, plutôt bien joué, l'utilisation de la musique est assez géniale, mais au final, la sauce n'a pas pris pour moi.
Trop contemplatif (pour ne pas dire chiant), terriblement déçu.
2/6

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On a frôlé la fissure anale...

Si seulement ça marchait, il aurait aimé Alice aux pays des merveilles...



Si si, on va regarder Brokeback Mountain, tu vas voir, tu vas adorer!

Mon dieu, je l'ai revu, et j'en reste à ma critique de l'époque...

Alors, moi qui n'ai pas vraiment suivi la machine marketing attenante à Marie-Antoinette, j'ai appris après-coup que l'objet avait été annoncé comme étant particulièrement subversif et original. J'avoue que je n'ai pas bien compris, du coup, le rapport avec cette guimauve rose à mi-chemin entre Jane Austen et David Hamilton que je venais de voir. Cotonneux et sans changement de rythme, M-A oublie le fond et, pour la forme, se laisse prendre au piège de l'exhibition béate de Versailles, des robes et des choux à la crème (et comment fait-elle pour s'empiffrer de patisseries et de champagne et conserver sa silhouette bizarre de cintre tordu ?)(nan parce que moi, j'en ai vu de près, des autrichiennes, on m'la fait pas)(c'est plus proche du hanneton que de la libellule ces choses-là). Comme écrasée par sa machine, Sofia Coppola perd son film de vue pour se contenter de scènes buccolico-nunuches et de panoramas convenus sur les jardins royaux, hormis quelques plans plus personnels et réussis. C'est joli tout plein, mais la vie de Paris Hilton (et sans la cassette porno en plus), ça ne fait pas un film. On comprend bien que la réalisatrice a essayé de traduire la vacuité et l'ennui en répétant jusqu'à la nausée les mêmes scènes (M-A à l'opéra, M-A est triste, M-A accouche, M-A reprend un petit four), mais l'ennui passe trop bien à l'écran, jusqu'à engourdir le spectateur dans une ouate de taffetas et de chantilly assez indigeste.
Et puis, il n'y a pas de dialogues, sorti de quelques gloussements de gourdasses emperruquées.
Et puis, une fois Louis XV mort et Asia Argento renvoyée, il n'y a pas un seul personnage qui soit un tant soit peu piquant. Même le roi devient in fine plus touchant que Lorie Antoinette.
Et puis, la bande-son. Glisser quelques standards new-waveux bien choisis (en l'occurence New Order, Siouxsie et The Cure déboulent assez opportunément), c'est sympa. En balancer un toutes les dix minutes, ça devient une recette arty, vaguement prétentieuse ("écoutez comment j'ai trop bon goût") et qui tombe souvent à côté.
Alors voilà, on sort aussi déçu et frustré qu'on avait été enchanté par les deux premiers films de Sofia, et, sans même invoquer Barry Lyndon ou Amadeus, on en vient presque à regretter L'allée du roi, Roméo+Juliette et les Angélique où, au moins, il se passe quelque chose.

J'accroche pas du tout. Je dois en être à la moitié et j'attends tjs que le film commence. Je suis vexée car je pensais vraiment que c'était mon style ce genre de truc...

EDIT : en fait, j'en étais pas à la moitié mais à 10 minutes de la fin...

Le film n'a d'original que son cadre et son contexte. Le jeu avec les anachronismes est sympa, mais souvent le film tombe dans des lieux communs aussi insuportables que le jeu de Kirsten Dunst (OK elle est jolie, mais je la trouve horriblement niaise, ici en tout cas). Et comme ça a été dit, ça manque de liant, c'est poussif, je me suis pas mal ennuyé.

Tu penses à quoi comme lieux communs? Lieux communs par rapport au genre?

Sinon pour moi, les anachronismes restent décoratifs-fun, mais ça ne fait pas l'intérêt du film (je sais que ce n'est pas ce que tu dis, mais ce qui constitue la singularité du film ne réside pas juste en un plan où on voit des Converse, ce à quoi on résume souvent le traitement apporté).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Non mais pendant le film on voit quand même une adolescente entre fêtes/beuveries/sex.. On se demande quand même tout au long si elle va baiser avec son mari ou non. Pour reprendre ce que j'ai dis; finalement il n'ya que le cadre/contexte qui est original parce que si on prenait ma voisine on aurait pu faire le même film (dans un contexte différent donc). J'ai lu plusieurs fois que le film était fin, mais moi je trouve au contraire le traitement assez pauvre..

Alors sûrement que le but c'était aussi de montrer qu'il y'avait pas tant de différence que ça entre cette époque et aujourd'hui dans les comportements, de rapprocher les époques, maybon.