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MessagePosté: 30 Mar 2008, 01:27 
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Arnotte, je suis d'accord avec tout ce que tu dis...


Et j'ai découvert l'autre jour que la traduction française du bouquin de Scott Heim a été supervisée par ma prof de traduction. La Classe.


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MessagePosté: 11 Jan 2009, 00:08 
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Le film qui te casse en deux..

J'ai malgré tout trouvé ça génial. Niveau mise en scène c'est sûr, c'est soigné, classe, rythmé, inventif, tout ce qu'on veut. En fait le début m'a pas mal intrigué, et puis plus le film avançait, plus je rentrais dedans. Y'a vraiment des scènes marquantes, qui frappent fort et surtout la fin qui même si on la voit arriver, on s'en fout, elle reste superbe.

Mais avant tout, contrairement à un film comme Kids (un peu dans le même esprit) qui m'avait gonflé parce que je trouvais ses personnages vraiment trop caricaturaux, ici même s'ils sont dans un sens stéréotypés, ils sont terriblement attachants. Chacun apporte une plus value à l'histoire, Araki les manie avec un gant de velour, c'est un régal. Voilà, ils sonnent tout simplement parfaitement juste tout le long du film, ils me parlent, j'arrive à me projeter en eux alors qu'aucun ne me ressemble. Et finalement je trouve que c'est quelque chose qui devient primordial à mes yeux, à la vision d'un film.

Et puis bon, le parcours des deux protagonistes est à tomber, ça me donne encore des frissons. Très très beau film.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:15 
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Mon premier Gregg Araki, j'ai halluciné quand j'ai vu le tableau des notes, l'un des deux meilleurs films de 2005 :shock:

J'ai trouvé cela totalement raté, superficiel et complaisant, vraiment très peu de choses à sauver. Et je doute qu'à notre époque on puisse nous montrer de manière aussi goguenarde le coach de baseball pédo en pleine extase alors qu'il est en train de se faire fister jusqu'au coude par son giton préféré. Mais ça n'est même pas sur ce flanc que j'aurais quoi que ce soit à reprocher au film, c'est peut être même sa seule qualité que de ne pas sombrer dans le pathos et le schéma simpliste du pédophile ignoble d'un côté et des pauvres victimes sans défenses de l'autre. Mais au-delà de ça... on a loué sa mise en scène ou sa finesse d'écriture, je n'ai rien vu de tout ça. J'ai au contraire trouvé la réalisation très quelconque (et même très datée), avant tout concentrée à choquer autant que possible le bourgeois, mais ne portant jamais suffisamment ses couilles pour aller au bout de ses choix. Non pas que je prenne un quelconque plaisir à voir des braquemarts ou des mecs s'enculer, mais je n'avais jamais comme ici ressenti l'inefficacité d'une mise en scène qui ne va jamais jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend : combien de plans qui se terminent exactement au moment où un pantalon est baissé jusqu'aux hanches, de cadrages suffisamment suggestifs sur la moitié d'une tête en pleine turlutte dont on omet nécessairement de montrer ce à quoi s'affaire la bouche, comme un voile pudique qu'Araki aurait jugé nécessaire de poser alors que son film n'est qu'un long défilé voyeuriste. Encore pire est le traitement des différents protagonistes, pantins désarticulés dont la psychologie se limite au simple atavisme (Neil, dont la mère est une marie-couche-toi-là, reproduit le schéma maternel en devenant gigolo, quand Brian est asexuel, lui dont la mère ne semble plus avoir eut aucun rapport avec la gent masculine après s'être séparée de son mari 7 ans auparavant). Je reconnais que Gordon-Levitt donne un peu de sex-appeal à son perso, mais cela ne permet malheureusement pas de compenser la lourdeur de sa trajectoire, gigolo désabusé qui enchaîne les passes jusqu'à avoir une première révélation des risques qu'il encourt avec son premier client sidéen (putain que c'est traité par dessus la jambe), puis une seconde avec le client ultra-violent (l'une des plus mauvaises séquences du film, où l'on peut admirer les subtils talents de jongleurs du metteur en scène, qui nous en montre le plus possible tout en réussissant à ne jamais montrer un bout de quéquette qui dépasse). Mais les autres persos sont catastrophiques, Araki se contentant d'osciller entre le grotesque (Brian) et le misogyni (Avalyn, pauvre fille handicapée forcément trop heureuse qu'un mec s'intéresse à elle, et qui entreprend le sucer dès que l'occasion se présente).

Est-ce que le reste de la filmo d'Araki est du même tonneau que celui-ci ou je peux espérer mieux (ou au moins quelque chose de différent dans son traitement) ?

1/6


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:47 
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Lohmann a écrit:
mais ne portant jamais suffisamment ses couilles pour aller au bout de ses choix. Non pas que je prenne un quelconque plaisir à voir des braquemarts ou des mecs s'enculer, mais je n'avais jamais comme ici ressenti l'inefficacité d'une mise en scène qui ne va jamais jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend : combien de plans qui se terminent exactement au moment où un pantalon est baissé jusqu'aux hanches, de cadrages suffisamment suggestifs sur la moitié d'une tête en pleine turlutte dont on omet nécessairement de montrer ce à quoi s'affaire la bouche, comme un voile pudique qu'Araki aurait jugé nécessaire de poser alors que son film n'est qu'un long défilé voyeuriste.


Bizarre comme remarque. Araki n'a pas peut être tout simplement pas eu envie de montrer des images pornographiques


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:51 
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Lohmann a écrit:
Mon premier Gregg Araki, j'ai halluciné quand j'ai vu le tableau des notes, l'un des deux meilleurs films de 2005 :shock:

J'ai trouvé cela totalement raté, superficiel et complaisant, vraiment très peu de choses à sauver. Et je doute qu'à notre époque on puisse nous montrer de manière aussi goguenarde le coach de baseball pédo en pleine extase alors qu'il est en train de se faire fister jusqu'au coude par son giton préféré. Mais ça n'est même pas sur ce flanc que j'aurais quoi que ce soit à reprocher au film, c'est peut être même sa seule qualité que de ne pas sombrer dans le pathos et le schéma simpliste du pédophile ignoble d'un côté et des pauvres victimes sans défenses de l'autre. Mais au-delà de ça... on a loué sa mise en scène ou sa finesse d'écriture, je n'ai rien vu de tout ça. J'ai au contraire trouvé la réalisation très quelconque (et même très datée), avant tout concentrée à choquer autant que possible le bourgeois, mais ne portant jamais suffisamment ses couilles pour aller au bout de ses choix. Non pas que je prenne un quelconque plaisir à voir des braquemarts ou des mecs s'enculer, mais je n'avais jamais comme ici ressenti l'inefficacité d'une mise en scène qui ne va jamais jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend : combien de plans qui se terminent exactement au moment où un pantalon est baissé jusqu'aux hanches, de cadrages suffisamment suggestifs sur la moitié d'une tête en pleine turlutte dont on omet nécessairement de montrer ce à quoi s'affaire la bouche, comme un voile pudique qu'Araki aurait jugé nécessaire de poser alors que son film n'est qu'un long défilé voyeuriste. Encore pire est le traitement des différents protagonistes, pantins désarticulés dont la psychologie se limite au simple atavisme (Neil, dont la mère est une marie-couche-toi-là, reproduit le schéma maternel en devenant gigolo, quand Brian est asexuel, lui dont la mère ne semble plus avoir eut aucun rapport avec la gent masculine après s'être séparée de son mari 7 ans auparavant). Je reconnais que Gordon-Levitt donne un peu de sex-appeal à son perso, mais cela ne permet malheureusement pas de compenser la lourdeur de sa trajectoire, gigolo désabusé qui enchaîne les passes jusqu'à avoir une première révélation des risques qu'il encourt avec son premier client sidéen (putain que c'est traité par dessus la jambe), puis une seconde avec le client ultra-violent (l'une des plus mauvaises séquences du film, où l'on peut admirer les subtils talents de jongleurs du metteur en scène, qui nous en montre le plus possible tout en réussissant à ne jamais montrer un bout de quéquette qui dépasse). Mais les autres persos sont catastrophiques, Araki se contentant d'osciller entre le grotesque (Brian) et le misogyni (Avalyn, pauvre fille handicapée forcément trop heureuse qu'un mec s'intéresse à elle, et qui entreprend le sucer dès que l'occasion se présente).

Est-ce que le reste de la filmo d'Araki est du même tonneau que celui-ci ou je peux espérer mieux (ou au moins quelque chose de différent dans son traitement) ?

1/6


J'ai lu plusieurs fois des amateurs d'Araki dire que c'était son plus mauvais film en exprimant leur dégoût.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:53 
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Cantal a écrit:
Lohmann a écrit:
mais ne portant jamais suffisamment ses couilles pour aller au bout de ses choix. Non pas que je prenne un quelconque plaisir à voir des braquemarts ou des mecs s'enculer, mais je n'avais jamais comme ici ressenti l'inefficacité d'une mise en scène qui ne va jamais jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend : combien de plans qui se terminent exactement au moment où un pantalon est baissé jusqu'aux hanches, de cadrages suffisamment suggestifs sur la moitié d'une tête en pleine turlutte dont on omet nécessairement de montrer ce à quoi s'affaire la bouche, comme un voile pudique qu'Araki aurait jugé nécessaire de poser alors que son film n'est qu'un long défilé voyeuriste.


Bizarre comme remarque. Araki n'a pas peut être tout simplement pas eu envie de montrer des images pornographiques

Son film est classé -16. Pas sûr que de montrer une bite aurait changé quoi que ce soit. L'inconnu du Lac n'a pas été classé X à ma connaissance. D'un côté Araki veut clairement choquer, répétition jusqu'à l'épuisement de scène de fellations et de sodomies, mais est totalement pudibond dans sa non monstration du sexe. Je trouve ça totalement ridicule et contre productif.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:53 
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Cantal a écrit:
Lohmann a écrit:
mais ne portant jamais suffisamment ses couilles pour aller au bout de ses choix. Non pas que je prenne un quelconque plaisir à voir des braquemarts ou des mecs s'enculer, mais je n'avais jamais comme ici ressenti l'inefficacité d'une mise en scène qui ne va jamais jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend : combien de plans qui se terminent exactement au moment où un pantalon est baissé jusqu'aux hanches, de cadrages suffisamment suggestifs sur la moitié d'une tête en pleine turlutte dont on omet nécessairement de montrer ce à quoi s'affaire la bouche, comme un voile pudique qu'Araki aurait jugé nécessaire de poser alors que son film n'est qu'un long défilé voyeuriste.


Bizarre comme remarque. Araki n'a pas peut être tout simplement pas eu envie de montrer des images pornographiques


Pas revu depuis le ciné (il faudrait) mais effectivement j'ai du mal à comprendre... Friedkin fait finalement la même chose dans Cruising, et c'est ce qui donne toute la force au film (pas besoin de nous montrer une bite pour comprendre ce qu'il se passe).


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:54 
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bmntmp a écrit:
J'ai lu plusieurs fois des amateurs d'Araki dire que c'était son plus mauvais film en exprimant leur dégoût.

Cool, je vais pouvoir en tenter d'autres alors.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:56 
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Lohmann veut du cul, du cul, du cul.

Je me souviens que c'était mon film préféré de 2005, mais que je ne l'ai jamais revu, n'y ai pas beaucoup repensé et qu'il a été en général vite oublié.

J'avais surtout été marqué par ce regard nuancé sur la pédophilie et ses conséquences, mais peut-être que je trouverais ça aussi trop grossier aujourd'hui. L'absence de bites à l'écran m'avait pas dérangé sinon.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:58 
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Lohmann a écrit:
bmntmp a écrit:
J'ai lu plusieurs fois des amateurs d'Araki dire que c'était son plus mauvais film en exprimant leur dégoût.

Cool, je vais pouvoir en tenter d'autres alors.

Evite Smiley Face quand même.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:59 
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Jerónimo a écrit:
Pas revu depuis le ciné (il faudrait) mais effectivement j'ai du mal à comprendre... Friedkin fait finalement la même chose dans Cruising, et c'est ce qui donne toute la force au film (pas besoin de nous montrer une bite pour comprendre ce qu'il se passe).

Bien sûr. Pas besoin non plus de nous montrer la tête du coach se faire fister pour comprendre ce qui doit se passer à ce moment là. Le problème n'est pas ou non de montrer un sexe. C'est qu'Araki essaie de nous en montrer le plus possible pour nous choquer, mais à la fin le plus pudibond c'est lui qui n'arrive pas à filmer un gland.

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MessagePosté: 12 Fév 2021, 13:59 
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oeil-de-lynx a écrit:
Lohmann veut du cul, du cul, du cul.

Lohmann veut de la cohérence surtout.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 14:01 
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Lohmann a écrit:
Cantal a écrit:
Lohmann a écrit:
mais ne portant jamais suffisamment ses couilles pour aller au bout de ses choix. Non pas que je prenne un quelconque plaisir à voir des braquemarts ou des mecs s'enculer, mais je n'avais jamais comme ici ressenti l'inefficacité d'une mise en scène qui ne va jamais jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend : combien de plans qui se terminent exactement au moment où un pantalon est baissé jusqu'aux hanches, de cadrages suffisamment suggestifs sur la moitié d'une tête en pleine turlutte dont on omet nécessairement de montrer ce à quoi s'affaire la bouche, comme un voile pudique qu'Araki aurait jugé nécessaire de poser alors que son film n'est qu'un long défilé voyeuriste.


Bizarre comme remarque. Araki n'a pas peut être tout simplement pas eu envie de montrer des images pornographiques

Son film est classé -16. Pas sûr que de montrer une bite aurait changé quoi que ce soit. L'inconnu du Lac n'a pas été classé X à ma connaissance. D'un côté Araki veut clairement choquer, répétition jusqu'à l'épuisement de scène de fellations et de sodomies, mais est totalement pudibond dans sa non monstration du sexe. Je trouve ça totalement ridicule et contre productif.


Il faudrait que je revoie le film, mais... la puissance d'un projet de mise en scène n'est-elle pas de provoquer des sentiments chez le spectateur sans verser forcément dans le contenu explicite ? J'ai le souvenir d'un certain malaise, que le film arrivait à bien remuer le spectateur, sans justement tomber dans la facilité de la (dé)monstration.
Je comprends que le résultat ne te plaise / convainque pas mais évoquer le classement X / -16, je vois pas trop l'utilité.


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 14:04 
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Lohmann a écrit:
Jerónimo a écrit:
Pas revu depuis le ciné (il faudrait) mais effectivement j'ai du mal à comprendre... Friedkin fait finalement la même chose dans Cruising, et c'est ce qui donne toute la force au film (pas besoin de nous montrer une bite pour comprendre ce qu'il se passe).

Bien sûr. Pas besoin non plus de nous montrer la tête du coach se faire fister pour comprendre ce qui doit se passer à ce moment là. Le problème n'est pas ou non de montrer un sexe. C'est qu'Araki essaie de nous en montrer le plus possible pour nous choquer, mais à la fin le plus pudibond c'est lui qui n'arrive pas à filmer un gland.


Ouais bon je n'ai pas assez de souvenirs précis pour en parler.

Lohmann a écrit:
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Peut-être qu'il n'est pas vraiment en train de se faire fister pour la scène ?


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MessagePosté: 12 Fév 2021, 14:04 
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oeil-de-lynx a écrit:
Lohmann a écrit:
bmntmp a écrit:
J'ai lu plusieurs fois des amateurs d'Araki dire que c'était son plus mauvais film en exprimant leur dégoût.

Cool, je vais pouvoir en tenter d'autres alors.

Evite Smiley Face quand même.


J'ai tendance à dire que j'aime bien Araki mais en fait je ne suis pas si versé dans son cinéma que ça ou alors j'en ai oublié la plupart. On avait évoqué en bien White Bird in a Blizzard il y a quelques années, sinon les autres qui valent d'être vus sont Nowhere et Splendor. Et Smiley Face, que j'avais adoré mais que je ne recommanderais. C'est un peu plus qu'une excellente stoner comedy mais je conçois qu'on soit réfractaire au genre et aux parti-pris, dès le départ. j'avais bien aimé ce dialogue par exemple :

- An old college professor of mine lives there.
- Really?
- Yeah.
He was a pretty good dude.
- What'd he teach?
- Marxist studies.
Yup.
He introduced me to some pretty out there concepts.
Some pretty radical ideas.
- So, were you, like, seeing him?
- What do you mean,''seeing him?''
- Were you seeing him?
- Do you mean like dating him?
- Yeah.
- Ew! He was a fucking Marxist, man !


Dernière édition par bmntmp le 12 Fév 2021, 14:06, édité 1 fois.

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