Forum de FilmDeCulte

Ceci dit j'en connais un qui trouvait le film bof à Cannes et dont la note vient de passer à 5/6.

La deuxième vision fut bien meilleure qu'une projo cannoise à une heure du mat'

En même temps, Marlo, t'es chiant de ne jamais arriver à critiquer un film pour ce qu'il est, point barre (sans se faire parasiter sur les a priori que tu peux avoir sur le public potentiel, les avis d'une certaine presse, tes jugements personnel sur le réalisateurs... etc etc etc) (je m'exprime mal mais tu vois sûrement ce que je veux dire)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je suis un réac, un moraliste, un idéaliste, etc. et tout ce que tu veux, une certaine frange de la culture actuelle me débecte au plus haut point et je ne manque jamais de le faire savoir, en effet. J'ai souvent une approche idéologique en jugeant les films, ou plutôt en entrant dans la salle. Tu remarqueras que j'ai tout de même apprécié le film et lavé mes préjugés.

Tiens toi tu m'as pas répondu: C'est parce que c'est un festival belge qu'un film roumain a reçu le prix du meilleur film francophone à Namur?

Comme t'es accro au site Top Forum, je t'annonce que j'ai complété mes notes pour novembre-décembre.

Perso ça me fait chier quand les gens n'encodent pas leurs notes...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Comme tu as tendance à noter des films que tu n'as pas encore vu, je vérifie que tu ne triches pas trop.

Bon je pense que je peux maintenant dire que je suis totalement fan de Gregg Araki, Mysterious Skin étant déjà un de mes films préférés, et le reste ça va du pas mal au très bon.

Mais pour être honnête j'y allais à la fois avec un enthousiasme rarement ressenti ces derniers temps, à la fois en flippant grave ma race devant ce qui semblait a priori comme un projet possiblement totalement casse gueule.

Bon et bien au final j'ai vraiment retrouvé ce qui m'avait attiré dans ses précédents films: ce mélange d'angoisse et de burlesque totalement renversant, une liberté de ton et de mise en scène géniale, des personnages merveilleux, des partis pris assumés jusqu'au bout.. J'adore cette lucidité qu'il a de sortir du chaos apparent qui tapisse ses films, une sensibilité naïve et enfantine, des émotions qui dressent les poils quand on s'y attend pas.

Première fois que je ressors aussi euphorique d'un de ses films cependant, notamment grâce à ces 20 dernières minutes horribles, hallucinées et hilarantes, avec cependant un goût un peu amer dans la bouche, des relents un peu moins joyeux de The doom generation ou Nowhere qui restent en filigrane.

Bon c'est clairement le genre de film que j'adore, je m'attends pas trop à ce que ça fasse l'unanimité, mais j'enlève un point parce que quand même, ça stagne un peu au milieu du film au bout de la 30eme scène de baise (je prefere quand son coloc essaye de s'auto-sucer).

5/6

Quelques situations amusantes, des dialogues parfois savoureux, mais un Araki paresseux.

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There is no such thing in life as normal

c'est hideux, c'est pas drôle, c'est un sacré navet AB Sexe.

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