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MessagePosté: 14 Sep 2006, 16:34 
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Bob Harris a écrit:
Noony a écrit:
Bob Harris a écrit:
Le scénario est affreusement démonstratif

C'est vrai que c'est affreux.

"affreux", c'est trop fort, oui. Mais c'est quand même TRES démonstratif en tout cas. Non?


Bah je sais pas trop... Développe un peu ton point de vue en nous disant qu'est ce que ça démontre et en quoi c'est affreusement démonstratif.


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 16:38 
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mais démonstratif de quoi?
Faudrait peut-être songer à expliquer un peu mieux le fond de ta pensée, parce que c'est pas avec des phrases comme "scénario affreusement démonstratif" et je ne sais quelles autres phrases de merde non argumentées que je vais réussir, personnellement, à comprendre ton point de vue.

Et de toute façon la pensée universelle c'est moi *je déteste les usurpateurs*


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 17:00 
Bon, puisque je suis obligé d'expliquer...

Spoilers de partouuut !

Ce que je trouve démonstratif, c'est la caractérisation des personnages. On voit tout de suite les intentions des auteurs. Le battant optimiste, l'ado mutique en pleine révolte, le dépressif suicidaire, ok. Et puis, parce qu'un road-movie raconte le plus souvent une quête initiatique, il faut que l'ado apprenne qu'il est daltonien, il faut que le père apprend son échec au téléphone, il faut que le grand-père décède, il faut que le gay retrouve comme par hasard l'autre mec... Autant de prétextes scénaristiques pour souligner l'évolution des personnages, jusqu'à l'inévitable réconciliation finale. Ca me semble trop écrit, trop balisé. Et je ne parle même pas de la satire consumériste hyper-convenue pendant le concours de Little Miss Sunshine.

Encore une fois, tout ce que j'aime dans le film, c'est juste les acteurs.

Nath a écrit:
Et de toute façon la pensée universelle c'est moi


Ca reste à démontrer... :)


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 17:14 
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Bob Harris a écrit:
Bon, puisque je suis obligé d'expliquer...


Je pense que d'un sens tu n'as pas tort, mais si on part de ton point de vue, le film évite aussi pas mal de chose: Oui le gay retrouve le mec, mais contrairement au classique, n'y fait rien. Oui le concours est une satire, mais sa conclusion n'a rien d'évident (le grand père qui enseigne le strip-tease à la gamine et le déroulement du concours). Oui, le père apprend son truc par téléphone, mais alors qu'il accepte ses erreurs, ça n'arrage rien à sa situation...

Le film se résume sur une grande frustration générale qui tient dans ce fuck gueulé par l'adolescent...Tout va mal, et pendant le voyage tout va au pire.

Tu trouves ça banal?


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 17:17 
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Bob Harris a écrit:
Et puis, parce qu'un road-movie raconte le plus souvent une quête initiatique, il faut que l'ado apprenne qu'il est daltonien, il faut que le père apprend son échec au téléphone, il faut que le grand-père décède, il faut que le gay retrouve comme par hasard l'autre mec... Autant de prétextes scénaristiques pour souligner l'évolution des personnages, jusqu'à l'inévitable réconciliation finale.


Oui mais toutes ces évolutions débouchent sur de la loose pour tout le monde. Tous ces freaks sont terriblement humains et ne ressemblent à aucun moment aux clichés hollywoodiens (pas de love story, pas de success story...).

Citation:
Et je ne parle même pas de la satire consumériste hyper-convenue pendant le concours de Little Miss Sunshine.


On parle bien du concours pendant lequel l'héroïne fait un strip tease bien provoc et se fait jeter comme une merde par l'organisation?


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 19:07 
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Matou miteux
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Noony a écrit:
On parle bien du concours pendant lequel l'héroïne fait un strip tease bien provoc et se fait jeter comme une merde par l'organisation?


Et c'est très bon ça justement.

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MessagePosté: 14 Sep 2006, 19:27 
Noony a écrit:
Oui mais toutes ces évolutions débouchent sur de la loose pour tout le monde. Tous ces freaks sont terriblement humains et ne ressemblent à aucun moment aux clichés hollywoodiens (pas de love story, pas de success story...)

Ce qui me surprend dans ta phrase, c'est le mot "freaks".

Citation:
On parle bien du concours pendant lequel l'héroïne fait un strip tease bien provoc et se fait jeter comme une merde par l'organisation?

Ce "strip-tease" est justement ma scène préférée, parce que c'était cocasse et inattendu, surtout que les acteurs s'éclatent à fond. Mais ce qui est dommage, c'est qu'on avait déjà compris que le film allait fustiger la superficialité et l'hypocrisie de ce genre de concours (l'animateur et son faux sourire, l'organisatrice antipathique avec la scène des 5 minutes de retard, etc....)

Ce strip-tease culotté m'a paru d'autant plus jouissif qu'il s'écarte justement d'un dispositif narratif trop rôdé. Et il éclaire superbement la relation entre Abigail Breslin et Alan Arkin, qu'on avait discrètement perçu dans leur touchante scène du motel.


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 19:33 
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Bob Harris a écrit:
Ce strip-tease culotté m'a paru d'autant plus jouissif qu'il s'écarte justement d'un dispositif narratif trop rôdé. Et il éclaire superbement la relation entre Abigail Breslin et Alan Arkin, qu'on avait discrètement perçu dans leur touchante scène du motel.


Mais justement il n'a rien de rôdé ce dispositif puisqu'il explose de partout...


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 19:43 
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Poupée qui fait non
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Bob Harris a écrit:
Noony a écrit:
Oui mais toutes ces évolutions débouchent sur de la loose pour tout le monde. Tous ces freaks sont terriblement humains et ne ressemblent à aucun moment aux clichés hollywoodiens (pas de love story, pas de success story...)

Ce qui me surprend dans ta phrase, c'est le mot "freaks".


tu rigoles ? c'est tellement évident que la chanson du numéro final c'est Superfreak...

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Janet


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 19:43 
Le Pingouin a écrit:
Mais justement il n'a rien de rôdé ce dispositif puisqu'il explose de partout...

Seulement dans cette scène. Mais sinon, explique...

Y a aussi l'opposition entre les valeurs américaines ("il faut gagner, il ne faut pas être un loser") et les idées proustiennes (la souffrance nous construit et nous apporte). C'est pourtant loin d'être con dans l'idée, mais c'est amené sans subtilité, comme une morale toute faite... Pourtant, on sent bien que les auteurs voulaient en faire le vrai sujet de leur film.


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 19:55 
Janet a écrit:
tu rigoles ? c'est tellement évident que la chanson du numéro final c'est Superfreak...

Parce que la petite Abigail faisait l'effet d'un "freak" parmi les autres concurrentes qui faisaient vraiment trop bêtes de foire... J'y vois de l'ironie car elle était la seule à être naturelle et qu'elle n'avait pas sa place dans ce concours idiot. (faut voir le pervers qu'aborde Greg Kinnear, avec sa réplique : "c'est ta première fois?" et qui applaudit au strip-tease) .

Mais en soi, je ne trouve pas qu'ils soient vraiment des freaks. En fait, c'est quoi, vraiment, un freak, selon vous? Un loser?


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MessagePosté: 14 Sep 2006, 20:01 
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Poupée qui fait non
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Bob Harris a écrit:
(faut voir le pervers qu'aborde Greg Kinnear, avec sa réplique : "c'est ta première fois?" et qui applaudit au strip-tease) .


tiens justement je m'interroge sur ce mec, que j'ai pris finalement pour un père obligé de suivre sa fille aux concours (même si ok on voit pas ça), qui met des boules Quiès parce que ça le fait chier et qui est content quand quelqu'un ose enfin foutre le bordel la-dedans - mais c'est peut-être juste un pervers je sais pas trop

Bob Harris a écrit:
Mais en soi, je ne trouve pas qu'ils soient vraiment des freaks. En fait, c'est quoi, vraiment, un freak, selon vous? Un loser?


ben pour moi si ce sont un peu des freaks, pas trop poussés mais quand même

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Janet


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MessagePosté: 16 Sep 2006, 10:51 
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Oberkampf Führer
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Très bons acteurs, gamine excellente, et scénario de road-movie sympathique. Un chouette film.

4/6


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MessagePosté: 16 Sep 2006, 10:58 
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Bob Harris a écrit:
Mais en soi, je ne trouve pas qu'ils soient vraiment des freaks. En fait, c'est quoi, vraiment, un freak, selon vous? Un loser?


Le Freak, c'est le décalé, le gars qui ne colle pas dans le moule classique. Tous les personnages sont ici des freaks.


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MessagePosté: 16 Sep 2006, 11:12 
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Bob Harris a écrit:
et les idées proustiennes (la souffrance nous construit et nous apporte)


Je pense pas que ça soit proustien ça...


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