Forum de FilmDeCulte

oui Madame m'impose un retour aux origines forcé en m'emmenant voir tous les films iraniens de 2011

Je suis entré dans la salle sans rien savoir du film et pendant près de 40 minutes (soit la moitié de ce film d'1h23), je n'en savais toujours rien.
Ce qui commence comme une tranche de vie d'une famille iranienne dans un décor à la théâtralité assumée (une maison et plusieurs générations qui se croisent dans la cour, avec presque toujours un dialogue entre deux personnes sur un perron, entre deux murs, dans une enclave, autant de "scènes" sur lesquels ils déclament des répliques souvent trop écrites et/ou didactiques), avec son lot d'étapes-clé de la vie (circoncision pour les petits garçons, voile pour les petites filles, retour du service militaire, quête du dépucelage, mariage, veuvage, mort), se transforme par la suite en récit décousu sur l'hypocrisie religieuse, un thème présent tout le long (l'alcool accidentellement versé dans le repas et caché aux convives, l'enterrement respectueux des croyances au demeurant tarifé) et symbolisé donc par ce concept de "mariage temporaire" qui permet aux deux protagonistes de trouver une issue, même éphémère, à leurs tourments.

Le souci, c'est que les intentions et le fond ont beau être louable, le traitement, lui, est bien plus confus.
Le point de vue de Serkanian, scénariste-réalisateur, paraît tantôt trop diffus, tantôt énoncé de manière très grossière (cf. l'inclusion maïwennienne du couple français de documentaristes, avec le toujours très faux Fabrice Desplechin, qui pose les questions cash du style "aujourd'hui, la femme iranienne, c'est quoi?").
Les motivations des personnages aussi semblent peu claires tout le long. Jamais l'on ne sent réellement le désir qui anime le tandem au coeur du film, et l'évolution se fait sans grande crédibilité, trop abrupte.

Je reconnais tout de même au film une certaine justesse dans son portrait d'une société qui ne se rebelle plus que par ces micro-failles dans le système et une réelle humanité dans la peinture de cette famille d'aujourd'hui, dans tout ce qu'elle présente du compromis entre traditionalisme et modernité, servie une fois de plus par des acteurs incroyablement naturels.

3/6

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Zazaza réussit là où nous (potes, amis, amies, famille...) avons tous échoué.

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lol !

Et après, FF rédacteur en chef de FDC. A la une de La Bobine à Bob, le festival du cinéma iranien.

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Puis 2/6 au prochain Michael Bay.

The New Bob.

"Tosgra le nouveau Apichatpong !"

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"Caméra d'or, 6/6"

NEVER!

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On dit ça, on dit ça

lol !



LOL

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Ca s'écrit pas "Nevah!" ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai des talents que vous n'avez pas !



Pour ça, je suis pas assez bonne.

Je savais que tu reconnaîtrais.

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