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MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:29 
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MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:44 
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Schtroumpf sodomite
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David Swinton a écrit:
Donc Friedkin ne comprend pas ce qu'il met en scène? En quoi c'est un problème pour toi?


C'en est pas un pour toi ?

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MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:50 
ça veut dire quoi concrètement "un metteur en scène qui ne comprend pas ce qu'il met en scène" ?


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:50 
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Le reproche qu'on pourrait faire au film c'est éventuellement que Friedkin sait un peu trop où il veut en venir, fait férocement rentrer ses personnages dans le mur, avec une complaisance dans le grotesque qui peut agacer.


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:04 
Baptiste a écrit:
Le reproche qu'on pourrait faire au film c'est éventuellement que Friedkin sait un peu trop où il veut en venir, fait férocement rentrer ses personnages dans le mur, avec une complaisance dans le grotesque qui peut agacer.

Pour ma part, la complaisance et le grostesque sont antinomiques, le second désamorçant forcément la première.


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:06 
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Il y a des films où je trouve les personnages beaucoup plus veules que celui-ci. Là, ils sont débiles, mais s'ils étaient seulement débiles ce serait un film des frères Coen. Emile Hirsch est mille fois plus touchant dans Killer Joe que dans Prince Avalanche par exemple.
Sinon c'est comme The Paperboy qui est censé être un film "sulfureux", je suis pas du tout sensible à cet aspect, les films me plaisent pour d'autres raisons.


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:20 
Caribou a écrit:
Il y a des films où je trouve les personnages beaucoup plus veules que celui-ci. Là, ils sont débiles, mais s'ils étaient seulement débiles ce serait un film des frères Coen. Emile Hirsch est mille fois plus touchant dans Killer Joe que dans Prince Avalanche par exemple.
Sinon c'est comme The Paperboy qui est censé être un film "sulfureux", je suis pas du tout sensible à cet aspect, les films me plaisent pour d'autres raisons.

Ca n'a rien à voir avec "Paperboy" qui lui, pour le coup est complaisant et n'a aucun sens du grostesque.


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:21 
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Aucun sens du grotesque dans The Paperboy? Tu plaisantes? ça n'est pratiquement que ça!


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:27 
Bah, moi j'y ai vu un film pompeux et lourd, dont le seul vrai intérêt est la performance de Kidman. Mais de grotesque, point.


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:33 
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David Swinton a écrit:
La première scène de suspense/polar (celle du meurtre du traducteur des Milles et une Nuit) nous démontre très clairement par l'action tout le dilemme des personnages et l'inutilité de ses meurtres. Je ne comprends juste pas pourquoi Spielberg répète cette même scène sur 2h30 sans rien apporter de plus. On a compris le principe dès le départ. Le film aurait pu durer 1h30 et le message aurait été le même.

Citation:
Film Freak a écrit:
De plus, la répétition est inhérente au propos du film, qui construit son récit comme un dialogue de la violence (qui engendre la violence donc), les attentats des palestiniens répondant à ceux des israéliens, en boucle, sans fin...
Cette répétition est également nécessaire pour MONTRER (justement) le poids de la mission sur ceux qui la mène, en ILLUSTRANT comment le côté justement mécanique déshumanise les agents.

Oui, ça on le comprend très bien. Mais justement, on le comprend trop bien.

Faut savoir.

Citation:
Donc oui, les premières scènes démontrent beaucoup par l'action. Mais on a tôt fait de faire le tour. Par la suite, ce qu'il rajoute en réflexions et profondeur passe par des dialogues qui essaient de rattraper le manque de contenu.

C'est un film sur la nécessité du dialogue (plutôt que de l'action) donc c'est plutôt pertinent.

Citation:
Pas le choix, car sur le terrain les personnages sont des exécutants, des pions d'avantage au service des morceaux de bravoure polaresque que du propos. On aurait pu les voir douter sur le terrain, les voir évoluer en tant que personnage, mais l'évolution est mince. Les dialogues viennent donc rattraper de façon très calculé.

Sauf qu'on voit le doute chez eux dans presque chaque scène. Il y a presque à chaque fois hésitation ou gêne, et les scènes servent aussi à montrer leur amateurisme...ces mecs ne sont pas préparés, ils ne sont pas faits pour ça. C'est aussi le propos du film, l'homme n'est pas fait pour tuer.

Citation:
À la fin, Avner tue un gamin et fuit les lieux, dégouté. Il se met à courir au ralenti, ça coupe, et on le retrouve en Amérique avec sa femme. Pourquoi la mort de ce gamin le met dans cette état, et pas celle de Marie-Josée Croze, pas celle du type sur le balcon d'hotel? Mystère.

C'est une vraie question? Sérieux? Pourquoi la mort (accidentelle) d'un gamin le touche plus que le meurtre (minutieusement pensé) d'un tueuse à gages et d'un terroriste? Surtout quand ça arrive après plusieurs morts (de leur fait ou dans leur équipe)?

Citation:
Le problème, c'est qu'on ne le voit jamais douter dans le film. De début à la fin, il fait ce qu'il a à faire. Et tout d'un coup, bang, il nous sort un discours simplet à l'effet que "C'est pas bien, c'est mal. Ce n'est pas digne des juifs. J'y perd mon âme", alors qu'il vient de contribuer à en assassiner une bonne dizaine.

Tu zappes tous les passages où il se fait engueuler, qui contribuent à construire son personnage de mec qui veut bien faire (comme les autres). Ce sont des mecs qui veulent mener à bien leur mission parce qu'ils pensent que c'est leur devoir (cf. la scène où Bana dit froidement qu'il s'en fout mais n'est pas crédible).
Tu zappes aussi la scène où il explique qu'il n'est pas un faiseur de bombes mais un fabriquant de jouet.

Citation:
Puis il se casse, et on ne le revoit pas.

Si, quand il crève.

Citation:
Ça ne semble pas lui faire grand chose de tuer, et ça dès le départ (la fiesta qu'ils se font après le premier meurtre est quand même étonnante).

Ok t'as rien compris au film en fait...

Citation:
C'est à mesure que le film avance qu'il en vient à être dégoutté par tout ce sang.

Faut savoir, y a évolution ou y a pas évolution?

Citation:
Voir comment Spielberg utilise les images de l'attentat en flashback, comme si ça faisait partie de la mémoire d'Avner. C'est quand même un peu douteux comme procédé, et ça prouve que le personnage d'Avner ne suffisait pas.

Alors :
1. En quoi c'est "douteux"????
2. En quoi ça "prouve que le personnage d'Avner ne suffisait pas"?

Citation:
J'ai compris tout ça, dans les dialogues. Mais jamais je ne l'ai senti. C'est bien beau tout ce symbolisme. Mais ça ne fait pas un film.

Euuuh revois la définition de symbolisme hein, c'en est pas du tout. C'est de la caractérisation.

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MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:42 
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snaky a écrit:
Bah, moi j'y ai vu un film pompeux et lourd, dont le seul vrai intérêt est la performance de Kidman. Mais de grotesque, point.


bah si tu vois pas que c'est un grosse blague, tu es passé à côté du film, oui.


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 15:01 
Caribou a écrit:
snaky a écrit:
Bah, moi j'y ai vu un film pompeux et lourd, dont le seul vrai intérêt est la performance de Kidman. Mais de grotesque, point.


bah si tu vois pas que c'est un grosse blague, tu es passé à côté du film, oui.

ou l'inverse


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 15:13 
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Message à Film Freak

Tu as raison sur la plupart des points concernant Munich. Mais ça n'explique pas pourquoi le film peut être agaçant pour certains.

En fait, ce que je reproche à un film comme Munich, c'est d'épuiser son propos dès le départ. Le film à une très grande longueur d'avance sur ses personnages. Je dirais que sa conclusion ou son constat final est déjà tout préparé dès le départ. Si bien que les personnages ne sont que les pions menant à ce constat. C'est pourquoi on a l'impression que Spielberg répète et hurle inlassablement la même scène. Dès le départ, il n'a pas envie d'aller plus loin que des constats évidents. Et le spectateur, gardant toujours cette longueur d'avance sur le récit, peut s'ennuyer profondément. En fait, le film ne surprend jamais. Voilà ce qui arrive lorsqu'un réalisateur qui comprend trop bien et s'attache à son propos s'applique à nous le partager avec trop de zèle. Spielberg s'accroche souvent à des concepts confortable et à tendance à ne pas s'aventurer au-delà.

L'avantage avec un film comme Killer Joe, c'est que le réalisateur ne prétend pas comprendre tout ce bordel. Il est amusé ou horrifié par ce qui s'y passe, et il s'emploie à nous témoigner cette énergie. Le fait qu'il ne comprenne pas toute cette folie fait en sorte qu'il peut se laisser surprendre. Par ce fait, le spectateur aussi est surpris à plein de niveau. Le film est vivant.

La seule chose surprenante dans Munich, c'est de voir Spielberg s'attaquer à un film aussi sombre et désabusé. Mais la photo grisâtre de Kaminski et le scénario nuancé de Tony ne suffit pas à en faire quelque chose de surprenant au-delà du "directed by Spielberg". Il aurait fallu que Spielberg se laisse surprendre par ce récit.

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"marre du retour infini de ce topic"


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 15:25 
Citation:
En fait, ce que je reproche à un film comme Munich, c'est d'épuiser son propos dès le départ.


Ben, évidemment, puisqu'on connait la fin :roll:


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MessagePosté: 11 Oct 2013, 16:23 
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David Swinton a écrit:
En fait, ce que je reproche à un film comme Munich, c'est d'épuiser son propos dès le départ. Le film à une très grande longueur d'avance sur ses personnages. Je dirais que sa conclusion ou son constat final est déjà tout préparé dès le départ. Si bien que les personnages ne sont que les pions menant à ce constat. C'est pourquoi on a l'impression que Spielberg répète et hurle inlassablement la même scène. Dès le départ, il n'a pas envie d'aller plus loin que des constats évidents. Et le spectateur, gardant toujours cette longueur d'avance sur le récit, peut s'ennuyer profondément. En fait, le film ne surprend jamais. Voilà ce qui arrive lorsqu'un réalisateur qui comprend trop bien et s'attache à son propos s'applique à nous le partager avec trop de zèle.


Et donc, le propos de Munich c'est...

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2. Die.
3. Rot.


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