Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 20 Sep 2024, 06:55

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 143 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 10  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:29 
Qui ?


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:44 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
David Swinton a écrit:
Donc Friedkin ne comprend pas ce qu'il met en scène? En quoi c'est un problème pour toi?


C'en est pas un pour toi ?

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:50 
ça veut dire quoi concrètement "un metteur en scène qui ne comprend pas ce qu'il met en scène" ?


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 13:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9748
Localisation: Ile-de-France
Le reproche qu'on pourrait faire au film c'est éventuellement que Friedkin sait un peu trop où il veut en venir, fait férocement rentrer ses personnages dans le mur, avec une complaisance dans le grotesque qui peut agacer.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:04 
Baptiste a écrit:
Le reproche qu'on pourrait faire au film c'est éventuellement que Friedkin sait un peu trop où il veut en venir, fait férocement rentrer ses personnages dans le mur, avec une complaisance dans le grotesque qui peut agacer.

Pour ma part, la complaisance et le grostesque sont antinomiques, le second désamorçant forcément la première.


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:06 
Hors ligne
Expert

Inscription: 25 Sep 2012, 15:31
Messages: 2130
Il y a des films où je trouve les personnages beaucoup plus veules que celui-ci. Là, ils sont débiles, mais s'ils étaient seulement débiles ce serait un film des frères Coen. Emile Hirsch est mille fois plus touchant dans Killer Joe que dans Prince Avalanche par exemple.
Sinon c'est comme The Paperboy qui est censé être un film "sulfureux", je suis pas du tout sensible à cet aspect, les films me plaisent pour d'autres raisons.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:20 
Caribou a écrit:
Il y a des films où je trouve les personnages beaucoup plus veules que celui-ci. Là, ils sont débiles, mais s'ils étaient seulement débiles ce serait un film des frères Coen. Emile Hirsch est mille fois plus touchant dans Killer Joe que dans Prince Avalanche par exemple.
Sinon c'est comme The Paperboy qui est censé être un film "sulfureux", je suis pas du tout sensible à cet aspect, les films me plaisent pour d'autres raisons.

Ca n'a rien à voir avec "Paperboy" qui lui, pour le coup est complaisant et n'a aucun sens du grostesque.


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:21 
Hors ligne
Expert

Inscription: 25 Sep 2012, 15:31
Messages: 2130
Aucun sens du grotesque dans The Paperboy? Tu plaisantes? ça n'est pratiquement que ça!


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:27 
Bah, moi j'y ai vu un film pompeux et lourd, dont le seul vrai intérêt est la performance de Kidman. Mais de grotesque, point.


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:33 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86219
Localisation: Fortress of Précarité
David Swinton a écrit:
La première scène de suspense/polar (celle du meurtre du traducteur des Milles et une Nuit) nous démontre très clairement par l'action tout le dilemme des personnages et l'inutilité de ses meurtres. Je ne comprends juste pas pourquoi Spielberg répète cette même scène sur 2h30 sans rien apporter de plus. On a compris le principe dès le départ. Le film aurait pu durer 1h30 et le message aurait été le même.

Citation:
Film Freak a écrit:
De plus, la répétition est inhérente au propos du film, qui construit son récit comme un dialogue de la violence (qui engendre la violence donc), les attentats des palestiniens répondant à ceux des israéliens, en boucle, sans fin...
Cette répétition est également nécessaire pour MONTRER (justement) le poids de la mission sur ceux qui la mène, en ILLUSTRANT comment le côté justement mécanique déshumanise les agents.

Oui, ça on le comprend très bien. Mais justement, on le comprend trop bien.

Faut savoir.

Citation:
Donc oui, les premières scènes démontrent beaucoup par l'action. Mais on a tôt fait de faire le tour. Par la suite, ce qu'il rajoute en réflexions et profondeur passe par des dialogues qui essaient de rattraper le manque de contenu.

C'est un film sur la nécessité du dialogue (plutôt que de l'action) donc c'est plutôt pertinent.

Citation:
Pas le choix, car sur le terrain les personnages sont des exécutants, des pions d'avantage au service des morceaux de bravoure polaresque que du propos. On aurait pu les voir douter sur le terrain, les voir évoluer en tant que personnage, mais l'évolution est mince. Les dialogues viennent donc rattraper de façon très calculé.

Sauf qu'on voit le doute chez eux dans presque chaque scène. Il y a presque à chaque fois hésitation ou gêne, et les scènes servent aussi à montrer leur amateurisme...ces mecs ne sont pas préparés, ils ne sont pas faits pour ça. C'est aussi le propos du film, l'homme n'est pas fait pour tuer.

Citation:
À la fin, Avner tue un gamin et fuit les lieux, dégouté. Il se met à courir au ralenti, ça coupe, et on le retrouve en Amérique avec sa femme. Pourquoi la mort de ce gamin le met dans cette état, et pas celle de Marie-Josée Croze, pas celle du type sur le balcon d'hotel? Mystère.

C'est une vraie question? Sérieux? Pourquoi la mort (accidentelle) d'un gamin le touche plus que le meurtre (minutieusement pensé) d'un tueuse à gages et d'un terroriste? Surtout quand ça arrive après plusieurs morts (de leur fait ou dans leur équipe)?

Citation:
Le problème, c'est qu'on ne le voit jamais douter dans le film. De début à la fin, il fait ce qu'il a à faire. Et tout d'un coup, bang, il nous sort un discours simplet à l'effet que "C'est pas bien, c'est mal. Ce n'est pas digne des juifs. J'y perd mon âme", alors qu'il vient de contribuer à en assassiner une bonne dizaine.

Tu zappes tous les passages où il se fait engueuler, qui contribuent à construire son personnage de mec qui veut bien faire (comme les autres). Ce sont des mecs qui veulent mener à bien leur mission parce qu'ils pensent que c'est leur devoir (cf. la scène où Bana dit froidement qu'il s'en fout mais n'est pas crédible).
Tu zappes aussi la scène où il explique qu'il n'est pas un faiseur de bombes mais un fabriquant de jouet.

Citation:
Puis il se casse, et on ne le revoit pas.

Si, quand il crève.

Citation:
Ça ne semble pas lui faire grand chose de tuer, et ça dès le départ (la fiesta qu'ils se font après le premier meurtre est quand même étonnante).

Ok t'as rien compris au film en fait...

Citation:
C'est à mesure que le film avance qu'il en vient à être dégoutté par tout ce sang.

Faut savoir, y a évolution ou y a pas évolution?

Citation:
Voir comment Spielberg utilise les images de l'attentat en flashback, comme si ça faisait partie de la mémoire d'Avner. C'est quand même un peu douteux comme procédé, et ça prouve que le personnage d'Avner ne suffisait pas.

Alors :
1. En quoi c'est "douteux"????
2. En quoi ça "prouve que le personnage d'Avner ne suffisait pas"?

Citation:
J'ai compris tout ça, dans les dialogues. Mais jamais je ne l'ai senti. C'est bien beau tout ce symbolisme. Mais ça ne fait pas un film.

Euuuh revois la définition de symbolisme hein, c'en est pas du tout. C'est de la caractérisation.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 14:42 
Hors ligne
Expert

Inscription: 25 Sep 2012, 15:31
Messages: 2130
snaky a écrit:
Bah, moi j'y ai vu un film pompeux et lourd, dont le seul vrai intérêt est la performance de Kidman. Mais de grotesque, point.


bah si tu vois pas que c'est un grosse blague, tu es passé à côté du film, oui.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 15:01 
Caribou a écrit:
snaky a écrit:
Bah, moi j'y ai vu un film pompeux et lourd, dont le seul vrai intérêt est la performance de Kidman. Mais de grotesque, point.


bah si tu vois pas que c'est un grosse blague, tu es passé à côté du film, oui.

ou l'inverse


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 15:13 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 19 Mai 2006, 05:40
Messages: 1795
Localisation: Montréal, Québec (Canada)
Message à Film Freak

Tu as raison sur la plupart des points concernant Munich. Mais ça n'explique pas pourquoi le film peut être agaçant pour certains.

En fait, ce que je reproche à un film comme Munich, c'est d'épuiser son propos dès le départ. Le film à une très grande longueur d'avance sur ses personnages. Je dirais que sa conclusion ou son constat final est déjà tout préparé dès le départ. Si bien que les personnages ne sont que les pions menant à ce constat. C'est pourquoi on a l'impression que Spielberg répète et hurle inlassablement la même scène. Dès le départ, il n'a pas envie d'aller plus loin que des constats évidents. Et le spectateur, gardant toujours cette longueur d'avance sur le récit, peut s'ennuyer profondément. En fait, le film ne surprend jamais. Voilà ce qui arrive lorsqu'un réalisateur qui comprend trop bien et s'attache à son propos s'applique à nous le partager avec trop de zèle. Spielberg s'accroche souvent à des concepts confortable et à tendance à ne pas s'aventurer au-delà.

L'avantage avec un film comme Killer Joe, c'est que le réalisateur ne prétend pas comprendre tout ce bordel. Il est amusé ou horrifié par ce qui s'y passe, et il s'emploie à nous témoigner cette énergie. Le fait qu'il ne comprenne pas toute cette folie fait en sorte qu'il peut se laisser surprendre. Par ce fait, le spectateur aussi est surpris à plein de niveau. Le film est vivant.

La seule chose surprenante dans Munich, c'est de voir Spielberg s'attaquer à un film aussi sombre et désabusé. Mais la photo grisâtre de Kaminski et le scénario nuancé de Tony ne suffit pas à en faire quelque chose de surprenant au-delà du "directed by Spielberg". Il aurait fallu que Spielberg se laisse surprendre par ce récit.

_________________
"marre du retour infini de ce topic"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 15:25 
Citation:
En fait, ce que je reproche à un film comme Munich, c'est d'épuiser son propos dès le départ.


Ben, évidemment, puisqu'on connait la fin :roll:


Haut
  
 
MessagePosté: 11 Oct 2013, 16:23 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 19:55
Messages: 5459
David Swinton a écrit:
En fait, ce que je reproche à un film comme Munich, c'est d'épuiser son propos dès le départ. Le film à une très grande longueur d'avance sur ses personnages. Je dirais que sa conclusion ou son constat final est déjà tout préparé dès le départ. Si bien que les personnages ne sont que les pions menant à ce constat. C'est pourquoi on a l'impression que Spielberg répète et hurle inlassablement la même scène. Dès le départ, il n'a pas envie d'aller plus loin que des constats évidents. Et le spectateur, gardant toujours cette longueur d'avance sur le récit, peut s'ennuyer profondément. En fait, le film ne surprend jamais. Voilà ce qui arrive lorsqu'un réalisateur qui comprend trop bien et s'attache à son propos s'applique à nous le partager avec trop de zèle.


Et donc, le propos de Munich c'est...

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 143 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ... 10  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Bug (William Friedkin - 2006)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Blissfully

42

6258

21 Mai 2024, 08:41

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Guardian (William Friedkin, 1990)

Film Freak

5

187

07 Mai 2024, 08:58

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 12 Angry Men (William Friedkin, 1997)

Film Freak

4

293

15 Mai 2024, 08:52

Billy Budd Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Hunted (William Friedkin, 2003)

Film Freak

4

222

20 Mai 2024, 08:11

Castorp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jade (William Friedkin - 1995)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

FingersCrossed

23

777

08 Mai 2024, 09:18

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'Exorciste (William Friedkin, 1973)

Film Freak

8

368

08 Mar 2024, 12:04

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Brink's Job (William Friedkin, 1978)

Film Freak

2

185

19 Mar 2024, 17:10

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Blue Chips (William Friedkin, 1994)

Cosmo

2

1775

08 Mai 2024, 08:46

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Chasse / Cruising (William Friedkin, 1980)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Cosmo

26

5063

03 Juin 2024, 21:34

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Boys in the Band (William Friedkin - 1970)

Jericho Cane

4

2063

29 Fév 2024, 20:51

Film Freak Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 14 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web