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MessagePosté: 24 Avr 2008, 13:40 
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Matou miteux
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the black addiction a écrit:
Non c'est pas que ça devrait, on va dire que ça m'aurait plu. Mais on est dans la même dimension, au reste au même stade. J'ai pas l'impression de tomber dans le mythe, au reste au sein d'un état similaire, mis a part qu'on a une explication.


Pour moi, pour simplifier, c'est comme si, dans Le Projet Blair Witch, on ne s'arrêtait pas au personnage assommé, mais qu'on voyait la sorcière, se trimballer, faire des recettes de cuisine etc. Blair Witch ça joue d'un bout à l'autre, grâce à son dispositif, sur l'hésitation fantastique, sur l'immersion du spectateur dans cette hésitation, avec un mythe qui reste imaginaire. Et ça s'arrête là, et je trouve ça très bien comme ça, je l'ai revu il y a peu et ça marche très bien.

Dans REC, c'est pas seulement qu'on a une explication, c'est que le récit va plus loin, dans la façon dont l'ultra réel (le point de vue, la mise en scène, le travail sur le son, l'aspect quotidien) bascule vers le surnaturel plein cadre avec sa mythologie. Parce qu'avant ça, c'est même pas des zombies qu'on voit, c'est des "infectés", des fous furieux, qui te bouffent certes mais c'est pas le même stade.

Et j'aime bien comme le film passe d'un registre à un autre, dans la façon dont le pur surnaturel, les origines d'un mythe, s'intègrent au réel. Le genre de chose assez rare que réussit un Shyamalan par exemple, en usant de moyens parfaitement différents.

the black addiction a écrit:
Je trouve que Cloverfield gère beaucoup mieux ça, le confrontation du dispositif et du mythe, en terme de sensation.


Mais y'a pas de "mythe" à gérer dans Cloverfield? Enfin le monstre apparaît assez tôt, on sait quelques détails dessus, mais il n'y a pas de basculement comme on peut en observer dans REC? On ne joue pas tellement sur son mystère, à part au début ce qui est normal. Contrairement à Blair (est-ce qu'il y a une sorcière? d'où vient la légende? interrogeons les autochtones etc...) ou à REC (d'où ça vient? pourquoi est-on enfermé? pourquoi les flics ne savent pas? qu'est-ce qu'il y a caché au dernier étage?). Je trouve qu'il y a moins de questions de ce genre qui se posent dans Cloverfield qui est plus, pour moi, un film de monstres/film catastrophe taille XL et bien servi par son dispositif.

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 17:06 
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Blissfully a écrit:



Dans REC, c'est pas seulement qu'on a une explication, c'est que le récit va plus loin, dans la façon dont l'ultra réel (le point de vue, la mise en scène, le travail sur le son, l'aspect quotidien) bascule vers le surnaturel plein cadre avec sa mythologie. Parce qu'avant ça, c'est même pas des zombies qu'on voit, c'est des "infectés", des fous furieux, qui te bouffent certes mais c'est pas le même stade.

Et j'aime bien comme le film passe d'un registre à un autre, dans la façon dont le pur surnaturel, les origines d'un mythe, s'intègrent au réel. Le genre de chose assez rare que réussit un Shyamalan par exemple, en usant de moyens parfaitement différents.



Hum, c'est vraiment une question de perception car je n'ai jamais douté, j'étais devant un film fantastique; de plus je ne trouve pas que le doute soit réellement traité esthétiquement, contrairement à un Shyamalan justement, chez qui le doute est aussi dans la forme, pas uniquement parce que un personnage l'énonce.
Pour moi là c'est totalement différent, là où Shyamalan nous prépare et fait naitre le doute, on a un saut scénaristique brutal. L'idée n'est pas fondamentalement mauvaise, je trouve ça juste très léger et basique. Tu vas me dire que c'est ce changement brutal qui fait la beauté de la chose, personnellement je ne trouve pas.

Blissfully a écrit:
Dans REC, c'est pas seulement qu'on a une explication, c'est que le récit va plus loin, dans la façon dont l'ultra réel (le point de vue, la mise en scène, le travail sur le son, l'aspect quotidien) bascule vers le surnaturel plein cadre avec sa mythologie. Parce qu'avant ça, c'est même pas des zombies qu'on voit, c'est des "infectés", des fous furieux, qui te bouffent certes mais c'est pas le même stade.

Voilà, c'est confronter juste cet aspect réaliste a quelque chose qui ne lui correspond pas, c'est la base du cinéma fantastique. C'est en ce sens là que je dis que le film est très basique. Disons que, étant donné le choix technique et tout ça, je m'attendais à un renouvellement d'une certaine forme horrifique, je sais pas, un truc pensé véritablement pour nous terrifié. Il peut l'être, terrifiant, car les vieilles recettes fonctionnent toujours, mais je trouve qu'il apporte rien de neuf. J'avais envie de me retrouver face à une nouvelle manière de faire peur et d'avoir peur, c'est les espoirs que j'avais. J'en attendais surement trop.

Blissfully a écrit:
Mais y'a pas de "mythe" à gérer dans Cloverfield? Enfin le monstre apparaît assez tôt, on sait quelques détails dessus, mais il n'y a pas de basculement comme on peut en observer dans REC? On ne joue pas tellement sur son mystère, à part au début ce qui est normal. Contrairement à Blair (est-ce qu'il y a une sorcière? d'où vient la légende? interrogeons les autochtones etc...) ou à REC (d'où ça vient? pourquoi est-on enfermé? pourquoi les flics ne savent pas? qu'est-ce qu'il y a caché au dernier étage?). Je trouve qu'il y a moins de questions de ce genre qui se posent dans Cloverfield qui est plus, pour moi, un film de monstres/film catastrophe taille XL et bien servi par son dispositif.


Mais le monstre qui envahit la ville reste quand même une figure cinématographique aux accents mythiques, non ? enfin c'est dans ce sens que je l'entendais.
Malgré le fait que le monstre apparaissent tôt il y a tout le long un questionnement sur la nature même du dispositif présent face à cet évènement fictif. Comment filmer quelque chose d'aussi gigantesque ? Le taille du monstre est parfaitement rendu par l'utilisation du concept je trouve; l'existence de la dv est pensée au delà d'un simple désir de réalisme. Il y a une remise en question esthétique du genre du fait de ce choix de départ, ce n'est pas un simple habillage choisit pour plus d'efficacité.

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 17:37 
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the black addiction a écrit:
Mais le monstre qui envahit la ville reste quand même une figure cinématographique aux accents mythiques, non ? enfin c'est dans ce sens que je l'entendais.


Oui mais ça n'est jamais le but du film, jamais le moteur. Les jeunes cherchent à survivre et à sauver la fiancée. Et il y a un monstre qui détruit tout. J'adore Cloverfield mais on ne construit le mythe du monstre qu'en pointillés.

Là où ailleurs, la sorcière est le but, et dans REC, les personnages passent leur temps à se demander, à ne pas comprendre, vu qu'ils ne peuvent plus fuir. C'est un peu pompeux dit comme ça mais le mythe c'est avant tout le conte de tradition orale et tu as cette obsession des personnages de demander à ce qu'on leur raconte ce qui se passe. Et chacun apporte son petit bout, les flics, le mec en tenue de cosmonaute, les voisins interrogés etc, avec une construction qui culmine à la fin, là où on te donne à voir le surnaturel qui a d'abord pris forme peu à peu, par indices, mais de façon encore complètement abstraite. Puis vient le basculement surnaturel, où le mythe s'intègre au réel. J'aime comme le film construit ça mais je sais pas si je l'explique correctement.

Après la mise en scène me semble complètement au service de tout ça vu qu'elle joue l'immersion réelle dans un récit qui parle du glissement du total réel (le reportage, l'incrédulité face au désastre) au chaos surnaturel (les expériences, la créature/démon entourée de figures religieuses).

Dans Cloverfield, le monstre est là et c'est presque tout. Mais c'est pas tellement à son sujet qu'on doit se poser des questions donc ça gêne pas je trouve.

the black addiction a écrit:
Malgré le fait que le monstre apparaissent tôt il y a tout le long un questionnement sur la nature même du dispositif présent face à cet évènement fictif. Comment filmer quelque chose d'aussi gigantesque ? Le taille du monstre est parfaitement rendu par l'utilisation du concept je trouve; l'existence de la dv est pensée au delà d'un simple désir de réalisme. Il y a une remise en question esthétique du genre du fait de ce choix de départ, ce n'est pas un simple habillage choisit pour plus d'efficacité.


Oui... enfin ça marche pour les trois exemples je trouve. Le comment filmer se pose à leur échelle pour Blair, Cloverfield et REC vu que chacun dans leur genre la voie est neuve. Pour moi s'il y a quelque chose à manger formellement dans Cloverfield, c'est sa façon de digérer la psychose impliquée par les images télévisées récentes du type 11/09, et la façon dont la forme renverse le point de vue sadique traditionnel du film catastrophe.

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 17:45 
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Bonjour le déjà vu DANS le déjà vu.

"Salut, c'est moi, Paco, je vais faire un film en caméra diégétique SUR des zombies".


Hé bé...

Je m'étais préparé à l'inévitable déception. Il y a quelques semaines, j'étais chaud bouillant, d'autant plus que je savais RIEN sur le film mis à part le teaser que j'avais vu et genre... l'affiche. Ces derniers temps, l'attente avait baissé... baissé... suite à certains retours pas complètement enthousiastes et j'ai fini par aller voir le film sans m'attendre à rien.

Et en effet, j'ai pas eu grand chose.

J'ai rien contre le film hein... je l'ai regardé, je l'ai apprécié, mais pfiou! je l'ai limite déjà oublié.

Le procédé de filmage est assez bien exploité, y a pas d'erreurs, mais c'est surtout au niveau de l'histoire que je trouve ça quelcoooooonque. Je savais pas qu'on avait ENCORE le droit de faire des films de zombies.

Bref, le film n'est pas insultant mais j'y vois vraiment RIEN DU TOUT de transcendant.

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 17:48 
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lorsque la caméra est laissée allumée et qu'on rejoue une action, est-ce que ça se voit forcément à l'image ou pas? *le mec qui n'a jamais tenu un camescope de sa vie*


Non.

Mais tant qu'à faire, autant accepter ce postulat et mieux l'exploiter.

Quand Angela fait "Elle m'a mordu, j'en suis sûre" ou chépas quoi, je m'attendais à ce que, lors de la prochaine pause, Pablo rembobine et essaie de vérifier sur la bande, ou un truc dans le genre.

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 17:49 
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[quote="Qui-Gon Jinn"][/quote]

Sympa le spoiler.

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Dernière édition par Film Freak le 24 Avr 2008, 17:55, édité 2 fois.

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Blissfully a écrit:
the black addiction a écrit:
Mais le monstre qui envahit la ville reste quand même une figure cinématographique aux accents mythiques, non ? enfin c'est dans ce sens que je l'entendais.


Oui mais ça n'est jamais le but du film, jamais le moteur. Les jeunes cherchent à survivre et à sauver la fiancée. Et il y a un monstre qui détruit tout. J'adore Cloverfield mais on ne construit le mythe du monstre qu'en pointillés.

Là où ailleurs, la sorcière est le but, et dans REC, les personnages passent leur temps à se demander, à ne pas comprendre, vu qu'ils ne peuvent plus fuir. C'est un peu pompeux dit comme ça mais le mythe c'est avant tout le conte de tradition orale et tu as cette obsession des personnages de demander à ce qu'on leur raconte ce qui se passe. Et chacun apporte son petit bout, les flics, le mec en tenue de cosmonaute, les voisins interrogés etc, avec une construction qui culmine à la fin, là où on te donne à voir le surnaturel qui a d'abord pris forme peu à peu, par indices, mais de façon encore complètement abstraite. Puis vient le basculement surnaturel, où le mythe s'intègre au réel. J'aime comme le film construit ça mais je sais pas si je l'explique correctement.

Après la mise en scène me semble complètement au service de tout ça vu qu'elle joue l'immersion réelle dans un récit qui parle du glissement du total réel (le reportage, l'incrédulité face au désastre) au chaos surnaturel (les expériences, la créature/démon entourée de figures religieuses).

Dans Cloverfield, le monstre est là et c'est presque tout. Mais c'est pas tellement à son sujet qu'on doit se poser des questions donc ça gêne pas je trouve.



Oui oui tu l'expliques bien, pas de soucis. C'est juste que moi ça ne me suffit pas d'entendre les personnages se poser des questions pour me faire douter; je savais à quoi m'attendre même si je n'en connaissais pas la forme bien sur. Et c'est une construction assez classique finalement, cette dissémination des indices discrets au fur et à mesure que le film avance.




Blissfully a écrit:
Oui... enfin ça marche pour les trois exemples je trouve. Le comment filmer se pose à leur échelle pour Blair, Cloverfield et REC vu que chacun dans leur genre la voie est neuve. Pour moi s'il y a quelque chose à manger formellement dans Cloverfield, c'est sa façon de digérer la psychose impliquée par les images télévisées récentes du type 11/09, et la façon dont la forme renverse le point de vue sadique traditionnel du film catastrophe


Je ne trouve pas que Rec interroge vraiment au travers de sa manière de filmer. Tu as raison pour la psychose bien sur, et ça colle avec ce que j'ai dit plus tôt. Cloverfield propose une interrogation qui passe par le sujet et sa manière d'être représenté, alors que REC se contente d'être un film d'horreur. Ca peut être très bien, seulement je m'attendais à plus, et pour couronner le tout je n'ai pas eu peur.

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 17:56 
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Neville a écrit:
Ce qui est marrant c'est qu'on est toujours en colère contre les films sur lesquels il y a une grosse promo du genre "le film le plus terrifiant depuis Shining" ou encore "le plus grand succès espagnol de tous les temps"... On est énervé... et on n'en oublie que c'est de la promo, de la pub, bref du "mensonge".

T'es pas autant en colère quand tu découvres que tu smashes pas même avec tes nouvelles Air Jordan ? Ben c'est pareil avec les films...


Evidemment mais disons que "Le plus grand succès du cinéma espagnol" ça reste une donnée objective... Un truc qui te fait dire "Ah ouais y a peut-être quelque chose derrière".

Je dis pas qu'ils devraient pas le marquer hein... ils ont raison. Mais c'est différent de phrases bidon genre "Le film le plus terrifiant depuis...".

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MessagePosté: 24 Avr 2008, 23:29 
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SPOILERS



Un mix entre 28 jours plus tard (5/6) et Le Projet Blair Witch (4/6) donc (vulgairement).
A priori deux films que j'aime beaucoup et qu'il est toujours agréable de revoir - même si la première flippe à la découverte restera toujours plus intense que les suivantes (le plaisir est différent à la revoyure, on maîtrise plus, et donc en soit c'est un brin plus pervers d'assister au déchiquetage d'autrui).

Le postulat de départ est plutôt bien vu, les comédiens sont bons et la première demie-heure accroche parfaitement bien. Ensuite malheureusement ça ne fait que dérouler du déjà-vu, et c'est un peu dommage. Mais ça ne gâche pas le plaisir, tant tout est basé sur l'effet immédiat.

Alors bien sûr, comme pour TOUS les films en vision subjective, les invraisemblances ou les choix curieux des personnages sont plus frappants et participent à la frustration du mono point de vue. Pourquoi il tourne à gauche, et pourquoi il pose pas la caméra, pourquoi il rembobine pas la bande une fois de plus, pourquoi il essaye pas de téléphoner etc. Cela m'a l'air d'être un défaut inhérent au procédé, et pour lequel il faudrait être diablement malin pour ne pas tomber dans le panneau... Pour que ça arrive, il faudrait sûrement qu'il y ait plus d'une dizaine de films avec le même procédé, et on verrait alors sans doute un cinéaste débarquer en jouant avec les codes (qui ne sont que balbutiants pour le moment, mais qui commencent déjà à bégayer).

Jericho Cane a écrit:
Et surtout, REC semble assumer qu'il ne recherche rien d'autre que l'effet "vas-y que je te fais sursauter", c'est un simple ride qui mise sur la montée progressive de la tension hystérique. Le personnage principal est d'ailleurs une reporter en quête de sensationalisme, et c'est donc un plaisir assez pervers de la voir prise à son propre piège.


Bien vu. Même si pour moi ça procure une certaine identification plutôt qu'un plaisir sadique. Pour ça il faut une certaine distance avec les personnages.

Et franchement, la distance ne vient qu'assez tard dans le film (au bout de 30 minutes où ça devient vite bourratif), dès la première morsure post-mémé je pense (quand le scientifique piquouse le flic et le policier). Dès que l'on sent que l'on glisse DANS le film de zombies quoi. Avant ça, à priori, tout peut arriver et c'est parfait. Je trouve ça bien dommage de verser une fois de plus dans le fantastique (comme Blair Witch, quoique ils étaient parvenus à rester sur le fil). On retombe dans les codes d'un cinéma épuisé jusqu'à la moelle, et qui n'a plus que des effets de peur à offrir (des mecs maquillés qui courent mal en gueulant et gesticulant), alors que le procédé, lui, peut générer bien davantage (l'apparition finale est très bien rendue d'ailleurs, loins de l'hystérie de l'heure précédente).

Faut que je vois Cloverfield, pour voir ce que ça donne dans un univers plus maousse.

4/6

Sinon le pompier qui chute lourdement en s'écrasant sur le sol, ça rappelle l'attentant du WTC et c'est assez glaçant. En tous cas pour moi qui ait été impressionné par le film des frères Naudet sur le 11 septembre, c'est la deuxième fois après The Departed et l'effet est toujours aussi saisissant.


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MessagePosté: 25 Avr 2008, 02:11 
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MessagePosté: 25 Avr 2008, 08:30 
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Z a écrit:
l'apparition finale est très bien rendue d'ailleurs, loins de l'hystérie de l'heure précédente)


Complètement. Ca c'est carrément dans une autre sphère.

Citation:
Sinon le pompier qui chute lourdement en s'écrasant sur le sol, ça rappelle l'attentant du WTC et c'est assez glaçant. En tous cas pour moi qui ait été impressionné par le film des frères Naudet sur le 11 septembre, c'est la deuxième fois après The Departed et l'effet est toujours aussi saisissant.


Je me souviens quand j'étais petit, au collège, et que j'étais impatient que les effets numériques se développent pour qu'on puisse filmer en une seule prise continue un cascadeur qui saute et qui se morphe en un mec numérique qui S'ECLATE devant la caméra.

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MessagePosté: 25 Avr 2008, 08:33 
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Film Freak a écrit:
Bande-annonce du remake qui sort en octobre :
http://www.apple.com/trailers/sony_pictures/quarantine/


C'est Gus Van Sant qui réalise ou quoi ??

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MessagePosté: 26 Avr 2008, 21:30 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Film Freak a écrit:
Bande-annonce du remake qui sort en octobre :
http://www.apple.com/trailers/sony_pictures/quarantine/


C'est Gus Van Sant qui réalise ou quoi ??


:D j'avoue le syndrome psycho a encore frappé !

Mais c'est quand même un peu abusé de refaire exactement le même film, en plus si tu mattes la bande annonce tu vois la fin...

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MessagePosté: 26 Avr 2008, 22:10 
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Tour de train fantôme à voir une fois puis à oublier rapidement.

Par contre j'ai pas compris ce qu'on était supposé comprendre à la fin. Mais c'est peut être normal.


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MessagePosté: 26 Avr 2008, 22:28 
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The Scythe-Meister a écrit:
Tour de train fantôme à voir une fois puis à oublier rapidement.

Par contre j'ai pas compris ce qu'on était supposé comprendre à la fin. Mais c'est peut être normal.


3,5/6


Oui là je te rejoins un peu, et a vrai dire on aurait tout aussi bien pu s'en passer.

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