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MessagePosté: 26 Avr 2008, 22:37 
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Robot in Disguise
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The Scythe-Meister a écrit:
Tour de train fantôme à voir une fois puis à oublier rapidement.

Par contre j'ai pas compris ce qu'on était supposé comprendre à la fin. Mais c'est peut être normal.


3,5/6


Moi je me suis mis à délirer sur la recherche d'un elixir qui faisait ressusciter les morts... mais bon après j'y ai pas trop réflechi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 26 Avr 2008, 23:27 
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edenra a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
Film Freak a écrit:
Bande-annonce du remake qui sort en octobre :
http://www.apple.com/trailers/sony_pictures/quarantine/


C'est Gus Van Sant qui réalise ou quoi ??


:D j'avoue le syndrome psycho a encore frappé !

Mais c'est quand même un peu abusé de refaire exactement le même film, en plus si tu mattes la bande annonce tu vois la fin...


Lol ok...ça va être une trop bonne séance ce REC pour moi je sens...

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MessagePosté: 29 Avr 2008, 15:27 
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Quand on se dit que le film démarre enfin, en fait c'est le générique de fin qui démarre.

Marrant de voir que lorsqu'un film de ce genre est européen, on est tout de suite plus dans le mauvais esprit. La petite communauté façon "Mes chers voisins" de La Iglesia qui va finir littéralement par s'entredévorer.

Sinon j'aime que le film aille aussi loin dans le côté "chair triste", avec la grand-mère en nuisette courte, la japonaise qui se fait étrangler et qui se débat foufoune à l'air il me semble et bien sûr l'apparition androgyne finale avec ses ersatz de nichons pendouillants.

Mais y'a qu'à la fin que je m'éclate vraiment. Moi je trouve, contrairement à certains, que le basculement qui s'opère à ce moment là est aussi formel, puisque c'est seulement à partir de ce moment là le cadreur utilise sa torche et la révélation finale m'a agréablement intrigué plus qu'agaçé, dans la mesure où je n'ai pas vraiment compris le fin mot de l'histoire.

Sinon, ça reste bien balisé. On voit que cette nouvelle mouvance est déjà formatée.

4,5/6


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MessagePosté: 29 Avr 2008, 15:35 
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oeil-de-lynx a écrit:
la révélation finale m'a agréablement intrigué plus qu'agaçé, dans la mesure où je n'ai pas vraiment compris le fin mot de l'histoire.


Ce qui peut agacer, c'est que justement, tout d'un coup, il y a quelque chose à comprendre... alors que jusque là c'était assez sommaire... Mais je suis comme toi, je trouve que ça relève bien le film cette dernière séquence.


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MessagePosté: 29 Avr 2008, 17:44 
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* BEAUCOUP SPOILERS *

Ce que j'ai adoré dans le film, c'est qu'il ne cherche pas vraiment l'horreur dans son 1er degré comme le faisaient Blair Witch et Cloverfield. Car si ce dernier misait sur des blagues tentant de relativiser la monstruosité, il n'allait pas aussi loin dans le second degré frontal et, surtout, le sadisme de Rec. A la façon du dernier Rodriguez, mais version "live", le spectateur est transporté dans une spirale violente où il a tendance à plus souvent jubiler qu'à être terroriser.
Tout ce qu'on apprécie dans cette tendance est fidèlement appliqué : aucune pitié pour les différents protagonistes qui y passeront tous et ce alors même qu'aucune compassion n'est envisagée. Le flic est un con nerveux, les pompiers ne savent rien faire, les habitants de l'immeuble sont des racistes sans vie, le médecin est un froussard, la journaliste est une conne irritante et quant au caméraman, on ne verra que ses pieds et mains - au passage, une très bonne idée de non-identification totale puisqu'il faudra attendre qu'on demande expressément à la passive caméra qu'elle intervienne physiquement. Tout comme la tête de Naveen Andrews qui explose en une seconde chez Rodriguez, la maman se fait donc bouffer, sans fuite possible, pour le plaisir, la mémé se prend un énorme coup dans la tronche et la gamine, petite garce qui tâche l'écran, n'a pas commencé ses études qu'elle est déjà morte !
Difficile de prendre ça vraiment sérieusement, d'autant que le ton est volontairement à la rigolade cinématographique. De la bande qui se rembobine gratuitement pour mieux désamorcer la violence dans un second degré évident (une littérale deuxième lecture) et accentuer le sadisme (on regarde juste la mémé se faire buter), au panoramique ultra-lent de la fin pour une surprise forcément évidente qui doit bien faire rire les réalisateurs (attendez, attendez, attendez, attendez, atten-paf...héhé), tout le film est bercé par un jeu de la vision subjective qui ne va pas, heureusement, plus loin. Pas de discours théorique, pas de vision politique, pas grand chose si ce n'est cette envie de s'amuser. La générosité qui découle d'un escalier et de quelques bonshommes aux prises avec un virus orchestrée par cette gentille revisitation d'un genre mène évidemment à des longueurs et répétitions et à un manque d'inventivité certain. Mais comment ne pas apprécier la vieille à poil qui saute sur place, le "héros" mordu qui s'isole pour immédiatement bouffer un vieux emprunté raciste, la gamine qui s'excite juste quand on découvre qu'elle est malade ou encore le pompier qu'on laisse se faire mordre hors-champ juste pour rameuter plus de morts-vivants. Des principes de série B plaisants parce qu'ils sont réalisés avec envie.
La dernière séquence, qui exploite le filon d'une forte angoisse plutôt absente avant, est réussie et permet en plus de faire croire au spectateur que tout ce qu'il a vu à un sens. Mais qu'on ne s'y trompe pas : il y a cette bande où jamais on ne tombera sur quelque chose de concluant (second degré qui renvoie au rembobinage précédent, sauf qu'ici, c'est le journalisme qui est flingué) et ce génial plan final qui clôt habilement la spirale : quand le premier plan du film montre un contrôle absolu de l'image (répétition de la scène, cadrage), ce dernier montre l'inverse (atteinte impossible de la caméra et disparition par le hors-champ). Je n'ai aucune explication concernant toute la pseudo-recherche et ces imagees mystiques, mais j'aime bien l'explication d'Hal5.
S'ensuit la meilleure idée du film, la musique de fin, rythme rock endiablé qui explicite bien qu'on est la pour "rock'in, baby !". Je n'aime pas la phrase de fin.

4,5/6


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MessagePosté: 30 Avr 2008, 22:44 
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Très très bon. En 1h20, le film est super efficace. Pas trop de fioritures, bon scénar', bons acteurs (putain elle est canon la journaliste!), utilisation efficace de la caméra (oui le rewind n'est pas réaliste, mais fonctionne pour son principe). Nan franchement c'est très bon, et gros coups de flippes des fois quand même. Pas un chef-d'oeuvre, mais bougrement efficace.
4.5/6

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MessagePosté: 30 Avr 2008, 22:49 
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hal5 a écrit:
/SPOILERS/

Une tuerie. Je crois qu'il y a eu peu de films dans ma vie de cinéphile qui m'aient fait flippé... non qui m'aient TERRORISÉ à ce point. Je m'aperçois, au fil des productions hispaniques qui se succèdent depuis quelques années sur nos écrans, que le cinéma fantastique espagnol est fait d'images, de fantasmes et de traumas avec lesquels je suis en parfaite adéquation psychologique et artistique.

Avec REC, je franchis une nouvelle étape. Jaume Balaguero est un mec qui a tout compris des mécanismes de la peur au cinéma. Il appréhende parfaitement ce que l'on appelle les "peurs primitives" et pose sur l'écran ses propres images mentales. Avec Paco Plaza, il reprend ce qui à l'époque déjà avait fait la force de Blair Witch Project : un cadre de la vie courante, banal, avec des gens tous ancrés dans un réel concret, ici une journaliste, un caméraman, des pompiers... etc. Puis un contexte tout aussi commun : un immeuble, une cage d'escalier, des appartements. Et ainsi dans ce contexte familier, il remet en action tous les éléments constitutifs de son cinéma en les poussant dans leurs derniers retranchements avec le parti-pris de la caméra portée et un sens du rythme infaillible (à part un temps mort dans le second tiers).

La peur du noir, de l'obscurité, ce sentiment de panique qui prend au tripes tout le long sont en plus fortifiés par une volonté de jeter dans le feu de l'intrigue des bribes d'explications occultes qui cimentent un peu plus cette puissante impression que le Mal est en train de tout dévaster. Comme dans La Secte sans nom et Darkness, interviennent ainsi des éléments liés aux pratiques de la démonologie, du satanisme, travaillés comme autant de points d'impacts évocateurs qui marquent l'inconscient du spectateur. Il y a association directe, pour moi en tout cas, de ces réalités à quelque chose immédiatement identifiable dans le sombre répertoire des peurs primitives.
Je trouve qu'en matière d'épouvante pure, REC concentre à peu près tout ce qui me glace le sang au cinéma, et même tout simplement dans la vie. Le parti-pris de tourner l'action dans un lieu aussi resserré, aussi commun, de jouer sur l'effet de panique d'une manière aussi intelligente et graduée, mais surtout en fait, la capacité du film à s'inscrire dans le cadre du quotidien, du documentaire, tout en s'évertuant à créer des images instantanément traumatiques (la petite fille, la créature finale... etc), tout cela concourt à faire de ce REC un incroyable cauchemar, un aller-simple dans le territoire des ombres de Silent Hill, et sans doute parmi les 4 ou 5 plus gros ride d'adrénaline qu'il m'ait été donné de vivre au cinéma. 5,5/6


tout à fait d'accord avec monsieur.
Ce film a mille défauts, mais putain, ça m'a scotché.
Précisons d'abord que j'ai hélas vu le film en VF.
Pour moi le plus rebutant aura été le jeu d'acteur, franchement caricatural et outrancier, à l'image de certains personnages (le vieux gay, la chinoise débile, la journaliste qui cherche le scoop). Surtout la journaliste.
Cette pupute a bien failli me rendre fou. Je ne sais pas comment sont les journalistes ibériques mais là... Elle fait des gestes dans tous les sens, elle tourne le dos à la caméra, elle est con comme un balais ("Comment elle s'appelle votre alarme déjà ?" ; "Attendez ! Le chien que vous recherchiez ne s'appelait-il pas Tommy ?!"), une fille comme ça n'aurait jamais pû être journaliste. En y repensant je me demande pourquoi un personnage aussi horripilant ? Une journaliste plus froide plus pro, mais que l'on verrait devenir hystérique et céder sous la pression n'aurait-il pas été plus judicieux ? Parce-que l'autre handicape lourdement le film, elle hurle tout le temps quoi ! J'avais envie qu'elle meurt dès le début. Bref, c'était sans doute voulu, une nana hystéro, qui stress bien tout le monde...
Des incohérences scénaristiques bien présentes : vas-y qu'on gueule dans les couloirs alors qu'il y a des zombies partout ; vas-y que le couple de vieux disparait comme par magie ; vas-y que le pompier se transforme en zombie en 2 minutes ; etc... En gros c'est creux, comme ça a déjà été dit, il n'y a pas de scénario, mais tout ça on s'en branle !!!

Non mais quelle frayeur ! J'en pouvais plus, le dernier 1/4 d'heure était limite insoutenable pour moi, je voulais juste qu'ils meurent tous les 2 et vite, qu'on ne voit rien et surtout qu'on en finisse. (La scène du grenier... je me suis enfoncé dans mon fauteuil... D'ailleurs la chose qu'on voit dans le grenier, c'est la même chose qui les tue tout les 2 ? Moi il m'a semblé voir une tête de petit garçon).
Je ne sais pas si c'est l'accumulation de sursaut mais le film nous plonge dans un état de stress très poussé, on en est ressorti tendus comme pas possible...

c'était comme faire un grand huit d'une heure vingt.
ça sert à rien, ça s'explique pas, mais c'est trop bon.


Quand au débat pour ou contre les d iv x, je dois avouer que si à chaque fois que je vais au cinéma, je tombe sur des spectateurs aussi relou, ça va être vite vu. A ma gauche une nana trop effrayée pour voir le film a demandé à son namoureuh de lui décrire ce qui se passait, visiblement, le benet ne savait pas chuchoter, à notre droite, un couple qui faisait à haute voix la critique en direct... Et la palme revient au lycéen acnéique 2 rangs devant, avec leurs remarques à la con, les même que je sortais à l'époque qui ne me font plus du tout rire...
Donc franchement, au prix où coûte la séance, je préfère voir à la maison la plupart du temps, sauf si le film est dispo en VO, auquel cas je vais dans le cinéma des bobos de montpellier...
Ceci dit, il est vrai qu'un film comme celui-là, vaut mieux le voir dans une salle, le son à fond...

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On a frôlé la fissure anale...

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MessagePosté: 30 Avr 2008, 22:56 
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Ouais c'est vrai que la VF est assez relou, sans compter tous ces ploucs toujours présents dans la salle pour les films d'horreurs.
Moi j'avais une rangée de gamine derrière, qui couinait souvent, et devant quelques gamins de 12/14 ans qui parlaient tous les quarts d'heures.
Mais ça va c'était gérable il me suffisait d'un chuuut bien sec et irrité pour les faire taire. :D

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MessagePosté: 01 Mai 2008, 01:23 
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Scéance sympathique, mais sans être marqué au fer rouge.

Quelques fulgurances m'ont vraiment plu,
- la chute du pompier dans l'escalier, inattendue, brutale
- la mort du vieux gay, parce que j'ai vécu la scène de façon bien immersive: on enferme le médecin, on se croit plus en sécurité, on écoute ce qu'il a à dire parce que ça a l'air intéressant, et on paye cher d'avoir baissé la garde
- pas vraiment une fulgurance mais un détournement : après la scène de la mort de la vieille, on ne peut pas s'empêcher de fixer l'arrière plan en attendant qu'un zombie se relève, ce qui finalement n'arrive jamais


et la scène finale a pour moi été la plus oppressante. Disons que dès qu'on atterit dans un décor bien malsain, ça fonctionne à 100% sur moi. Mais pour le coup j'ai été déçu de pas être autant horrifié sur le reste du film. J'aurais voulu trembler un peu plus.

En fait pour moi le film souffre de la comparaison avec son prédecesseur, Blair Witch, qui m'a laissé un souvenir traumatisé. J'aurais du mal à l'expliquer, mais Blair Witch a beaucoup plus fonctionné sur moi. J'étais peut être simplement particulièrement receptif ce jour là, mais à chaque tombée de nuit sur la forêt j'étais réellement angoissé. Là, si la tension était là, l'amusement et le côté jouissif de la violence ont un peu désamorcé la terreur. Sauf justement dans cette dernière scène...

4.5/6, pour les fulgurances, et cet appartement clos terriblement malsain


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MessagePosté: 01 Mai 2008, 18:44 
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Certaines scènes sont bien flippantes, mais ça tient plus du sursaut que du "je suis tétaniser collé à mon siège". Au delà de ça, cette caméra qui remue dans tous les sens du début à la fin, c'est lourd, con, inutile, et ça file mal au crâne.

3/6

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MessagePosté: 02 Mai 2008, 08:00 
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Pareil que les autres bp de SPOILERS dans ce message donc bon... vous êtes prévenus.

Je vais commencer par confesser mon download, parce que je n’ai aucune envie de voir le remake US dans plus d’un an où je suis (même si l’héroïne US est la sœur de Dexter !!). Mais j’ai tellement aimé que je pense investir, c’est sur ma wish list de films de survival horror, avec The Descent entre autre.
Cela dit je vais continuer d’horrifier le Cowboy en disant que c’est largement aussi bien et flippant de regarder un pseudo doc TV sur un écran chez soi que de voir ça en énorme dans une salle de cinéma bien moins obscure et calme que mon salon. J’aurai pas dis non à un visionnage ciné cela dit, mais sans VF, sans gens qui téléphonent, et sans les petits cons qui balancent des trucs et qui gueulent…bref, on s’en fout.

Je vois qu’on pinaille sur les détails techniques de rembobinage (moi aussi je pensais que Pablo checkerait si la présentatrice a été mordue) mais bon je trouve plus choquant qu’un mec ne lache jamais sa caméra pour prendre n’importe quel pied de table ou autre arme improvisée et éclater du zombie. Cela dit un film de zombie réaliste ça n’existe pas par définition.

J'ai beaucoup aimé dans l'ensemble, pour beaucoup des raisons cités précédemment (notamment par hal5, oncletom et Bulldog errant) et pour cette ambiance glauquissime de huit clos, renforcée par l’apparence « chair triste » (pour reprendre les termes de oeil-de-lynx) des zombies.


Petits reproches inhérent au genre :
- difficile d’innover vu la foultitude d’œuvres du style sorties avant, je vous vois rappeler Cloverfield, Blairwitch et le dernier Romero pour le côté film à la maison mais je rajouterai que la tête aperçue dans le grenier me rappelle Juon, et toute la séquence en vision nocturne me rappelle The Descent
- l’hystérie générale, ça cri beaucoup, en même temps je vois mal M. Tout-le-monde gérer ça mieux en pratique
- mais qu’est-ce que c’est que c’est que ces pseudos explications balancées à la fin, qui n’expliquent rien (le chien, qui semble être l’un des vecteurs de la maladie avait la clé de l’appart ou personne ne va jamais ? :D )
- alors que les premiers mordus mettent plusieurs heures à muter, les autres sont déjà changés en 5mn, et ça c’est pareil dans tous les films de zombie, une fois qu’on a vu le processus, hop, on accélère…
- des personnages disparaissent sans crier gare

Ah au fait Pandor, tu dois pas allumer la TV souvent parce que visiblement de nos jours n’importe qui peut-être « journaliste ». D’après ce que j’ai pu voir les questions posées sont toutes plus connes et faux-cul les unes que les autres, donc moi je la trouve crédible la fille, hystérique, mais crédible.


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MessagePosté: 02 Mai 2008, 08:37 
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Kalimero a écrit:
J’aurai pas dis non à un visionnage ciné cela dit, mais sans VF, sans gens qui téléphonent, et sans les petits cons qui balancent des trucs et qui gueulent…


100% d'accord. Le débat ciné Vs. télé est un faux débat dans la mesure où il n'y a pas de lieu de visionnage absolument parfait. Du coup, tout dépend des préférences et de la sensibilité du spectateur. Pour ma part, j'aurais préféré voir le film tranquillement chez moi plutôt que dans une salle surchauffée, aux sièges trop serrés, avec ce que ça suppose de popcorn, de gens qui parlent, de pétasses qui discutent et rigolent tout le long.

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MessagePosté: 02 Mai 2008, 08:56 
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Doublon, desole... j'efface donc.


Dernière édition par Kalimero le 05 Mai 2008, 18:35, édité 2 fois.

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MessagePosté: 02 Mai 2008, 08:57 
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Karloff me reprochant de ne plus assez poster, je me livre à cette basse chose qu'est l'auto-copier-coller depuis mon blog.

Citation:
*[•REC], donc, Balaguero assurément mineur, oui car il se trouve que, même s'il faudrait certainement que je les revoie avec le recul, j'aime jusqu'à présent beaucoup les films du cinéaste espagnol (voire je suis très/trop tolérant?) (peut-être parce que je me dis toujours en voyant ses films que les cinéastes français, avec des moyens comparables, sont incapables d'en faire autant), en particulier le dans mon souvenir très beau très rigoureux Darkness, qui me semble-t-il corrigeait pas mal des défauts de la puissante mais parfois maladroite Secte sans nom. Je me souviens que de Fragile, j'avais pensé que c'était un ratage et que ce ratage était d'abord dû au scénario, que derrière ce scénario lourdaud et bavard et trop long, il y avait toujours quand même un metteur en scène de talent, quelqu'un d'assez fort et subtil pour parvenir à conserver l'attention sur un machin si mal écrit... Et puis il y avait la Mechanic Girl, déjà fillette ayant grandi dans un corps de monstre, seins difformes, tronche en biais, horreur dès la monstration, présence marquante. Il y avait un peu de ça, aussi, dans son téléfilm À louer, une écriture pas toujours subtile (le flash-forward d'ouverture sans intérêt aucun, le flash-back, plus tard, franchement à l'ouest, le générique interminable, les dialogues ratés), mais une ambiance, une exploitation jusqu'au-boutiste d'une bonne idée de départ, film-pitch efficace pourra-t-on me rétorquer, et faisons ce qu'on peut d'une telle formule, pas nécessairement positive, voire péjorative c'est selon -- en tout cas moi ça ne m'avait pas déplu, ce survival en appartements.

* Et de survival en appartement il est une nouvelle fois question dans [•REC], tout comme il est question de fillettes monstrueuses aux seins difformes, d'efficacité film-pitchique, et tutti quanti. Tout comme il est question d'une écriture pas toujours soignée, de dialogues pas toujours réussis, de temps morts malvenus, de rythmique inégale, etc. Et pourtant, pourtant, quelque chose, encore, fonctionne, sourd derrière tout ça, chez Multa Paucis on écrit que la caméra "se branle", c'est possible, mais elle se contentait alors de juter dans ce cas, du côté de chez Cloverfield (oui, forcément, difficile de n'en pas parler), on était toujours en fin d'orgasme, c'était sans préliminaires, sans maladresses, l'image était claire, le son parfait, parce qu'il n'y avait pas grand chose à mettre en scène, tout était "préfabriqué", comment dire, c'étaient un peu des cinématiques, sur rails vidéoludiques, souvenez-vous de la séquence du pont, on la voyait venir, c'était comme dans un jeu de tir à la première personne, comme avant les très mauvais boss d'House of the dead (les boss étaient complètement nuls, vous vous souvenez?), on avait ce plan sur le pont, on savait ce qui allait survenir, il fallait juste se tenir prêt, doigt sur la gâchette, et la vue subjective s'agitait un petit peu de temps en temps pour rappeler qu'elle était censée être subjective, quand bien même ça n'avait pas d'importance, ce n'était qu'un jeu de tir au cadre mobile, comme les stands de tirs à la foire, et c'était bien tout l'intérêt, on était chez Sega donc on donnait dans l'arcade de fête foraine, l'envie de remettre un jeton (je précise que c'est bien pour ça que j'adorais Sega) (c'était l'essence même du jeu vidéo), et c'était tout l'enjeu de Cloverfield, quelque part, cette idée de remettre un jeton, il y avait toujours quelque chose à faire, un endroit où aller, une princesse à sauver ; dans [•REC] non, ce plan sur la vieille plombée dans le couloir, sur son corps sans vie, ce plan qui continue de tourner, on s'attend tous à ce qu'elle se relève, la vieille, en beuglant, nous on a le doigt sur la gâchette, mais elle ne se relève pas, elle se relèvera hors champ, plus tard, quand on n'y pensait plus.

* La différence majeure se situe certainement là, dans l'existence d'un hors-champ qui n'existait pas dans Cloverfield, ce qui n'était pas filmé n'était tout simplement pas. Alors que dans [•REC], la caméra se doit de tourner pour donner témoignage, parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe, parce qu'on n'y voit rien, parce qu'on ne sait d'ailleurs pas quoi filmer, on se dit même que l'émission serait inexploitable, on n'y voit goutte, on entend mal, on arrive presque toujours après la bataille, on est tenu à l'écart, le cadre n'est jamais assez grand pour tout comprendre.

* D'où certainement que le meilleur du film n'est pas dans le scénario, ni dans les personnages, mais bien dans cette course à l'image, comme on dit course à la mort (ou course à l'échalote?), dans Cloverfield on est des héros, on court vers le danger, dans [•REC] on a les foies, on veut se barrer...

* Au-delà de ça, le scénario est assez nul, le ventre mou en clôture de premier acte, où chacun est interviewé face caméra, en témoigne assez bien, tout comme la fin bâclée, ce magnétophone de savant fou posé là, comme dans un survival-horror vidéoludique à l'ancienne, on est un peu navré qu'ils n'aient rien trouvé de mieux, qu'ils se soient empêtrés à vouloir expliciter de manière si balourde ; l'élégance en quelque sorte de Cloverfield, en face, était de ne rien expliquer, et c'était sans doute beaucoup mieux que d'expliquer si mal, de gâcher ainsi les choses, et puis il y avait cette dernière phrase ajoutée au montage, phrase débile, phrase à la con, et ce gros rock espagnol qui tachait à la fin, on ne voyait pas bien l'idée...

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MessagePosté: 02 Mai 2008, 10:08 
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Kalimero a écrit:
Cela dit je vais continuer d’horrifier le Cowboy en disant que c’est largement aussi bien et flippant de regarder un pseudo doc TV sur un écran chez soi que de voir ça en énorme dans une salle de cinéma bien moins obscure et calme que mon salon. J’aurai pas dis non à un visionnage ciné cela dit, mais sans VF, sans gens qui téléphonent, et sans les petits cons qui balancent des trucs et qui gueulent…bref, on s’en fout.

Ton ciné c'est un cirque ?
Toutes les séances ne sont pas forcément une visite au zoo, hein ?.....
Bref, oui, ça m'horrifie un discours pareil, mais je dois être de la vieille école, c'est teeeeeeeellement mieux un bon écran d'ordi qu'une salle de ciné !

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F-des-Bois

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Blissfully

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22 Aoû 2022, 19:59

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