Forum de FilmDeCulte

Oui hormis le changement brutal de cast, j'adhère de plus en plus.

J'ai mis du temps à voir le dernier épisode, c'est désormais chose faite. Ca fonctionne donc pas mal, restant en terrain connu niveau style et écriture, et même niveau rythme malgré les ellipses du début. C'est dans la tonalité que ça se démarque de Game of Thrones, en étant plus morose, plus triste, plus poisseux. Comme c'est en vase clos au sein d'une seule famille étendue, c'est donc aussi plus étouffant.

D'autant plus qu'il n'y a aucun personnage à sauver, ils sont tous abominables. Même si c'était déjà le gimmick principal de GoT qui arrivait en mode hold my beer à l'ère des anti-héros de télé, la série proposait quelques figures héroïques comme Jon ou Arya, ou Davos, ou même le père Stark. Elle proposait également son lot de personnages et moments complètement pulps : Varys et ses intrigues, toute la partie buddy-movie avec Sandor et Arya, l'orientalisme parfois cringe autour des cités libres, la garde de nuit...

Là, il n'y a pratiquement que des enculés entourés de frileux dans des salles du conseil. Même si Viserys a un bel arc, qui se termine de manière très prenante, son personnage reste une couille-molle aveuglée. De fait, si les intrigues, tensions et trahisons sont fluides, j'ai quand même ressenti de la lassitude. Peu de variations dans l'abject, rien d'over the top comme l'était Joffrey, que du sinistre et du pathétique équitablement réparti. Et pas mal d'idiotie totale, Rhaenyra figure à l'insu des scénaristes parmi les personnages les plus débiles de la franchise :

Gros boulot d'adaptation aussi, le texte original est un simili-Silmarillion évidemment illisible, pur produit de merchandising "littéraire". Chapeau là-dessus.

Je serai sûrement là pour la saison 2.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

2 ans plus tard... cette deuxième saison reprendra à partir du 16 juin, pour 8 épisodes.

C'est l'heure du choix pour Westeros : Team Black ou Team Green ? Et le vôtre ?

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Ta daronne elle est Team Black depuis longtemps.

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Reprise donc.

C'est la première fois que j'attaquais une nouvelle saison de cet univers sans avoir rematé la précédente et même avec le recap de 2min40, j'étais vaguement désorienté au début à devoir me remettre en mémoire tous les persos et leurs relations exactes. C'est d'ailleurs étonnant qu'une série aussi friande d'ellipses vénères reprennent presque à la seconde où le dernier épisode s'est terminé.

Par conséquent, on est encore dans l'exposition des conséquences, comme un épilogue où rien n'avance concrètement, mais on ne perdra pas davantage de temps comme en témoignent les dernières minutes qui donnent le ton.

Let's go.

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Le changement de générique est le bienvenu. J'ai toujours trouvé le précédent un peu "vulgaire" avec ce sang numérique qui coule de la cité valyrienne, représentant les arbres généalogiques. Ici il retrace les règnes des rois de Westeros (Aegon I, Aenys, Maegor, Jaehaerys, Viserys..) et des éléments des derniers épisodes de la saison 1.
Derrière la caméra, c'est Alan Taylor pour ce premier épisode. Il faut l'avouer : cet épisode a une vraie qualité visuelle, digne d'un film.
J'encourage à regarder le petit docu bonus sur la création des décors.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

C'est marrant j'ai vu aucune info autour du tournage qui se sera certainement fait en grande partie à côté de chez moi à San Juan de Gaztelugatxe. Et pourtant j'ai cherché. Je suis déjà curieux d'une saison 3 pour pouvoir tomber sur quelque chose.

Et pour répondre au débat sur Martin, Tolkien, Druon, l'historicité, le bien et le mal alors que Tolkien est plus fin, tout ça, vous oubliez juste Zelazny dans l'équation, inspiration reconnue et qui reprend tous les points que vous abordez... et qui était littéralement son mentor quand les deux vivaient à Santa Fe... (Martin a rendu hommage aux deux). Et pour le coup, ça explique aussi pourquoi le rapport au nihilisme est aussi ambivalent.Chez Zelazny, par exemple, on a n'a pas vraiment le classique "on va montrer les limites morales du héros", comme justement chez Tolkien où finalement ce manichéeisme est remis en question en creux plusieurs fois, comme dit plus haut, c'est beaucoup plus nuancé, mais donc dans les princes d'Ambre, ça apparaît de manière inversée. J'évoque ici les princes d'Ambre, parce que l'inspiration directe est là, c'est très différent dans ses autres ouvrages (Les 33 vues, c'est totalement une histoire de morale, Francis Sandow, Seigneur de Lumière, ca redevient difficile à établir) Corwin est présenté depuis le départ comme, de part sa position quasi divine, comme tous ses frères et soeurs, comme étant par delà-bien et mal, mais en même temps comme un simple petit opportuniste, qui finalement va montrer des signes d'humanisation au point que sa demi-soeur Fiona va elle-même en rire dans le tôme 3, qui va

mais Corwin continuera de se moquer ouvertement de tout idéal. A part Ambre elle-même, qui est supérieure à toute ambition personnelle sauf pour un seul des personnages, pourtant reconnu lui-même comme ayant pété un câble et en -petite- partie réhabilité dans le deuxième cycle.
(et Zelazny écrit beaucoup mieux que tout le monde cité ici)

Enfin bref, chez Martin, c'est facilité aussi par la narration, on part aussi d'un pied d'égalité moral de par les différences de points de vue, mais c'est justement par cette différence des points de vue qu'on n'aura plus que la morale pour se sentir plus ou moins affecté par telle maison ou tel personnage plutôt que tel autre (plutôt que par identification au point de vue narratif, donc). Pour autant, ces différences de moralités sont aussi liées au fait que les "bons", voient de plus près et vivent plus près d'une menace dont les autres n'ont pas conscience, ce qui permet à ces derniers de se livrer à leurs plus bas instincts pour les motivations les plus basses.
On le voit aussi avec cette nouvelle série qui rebat les cartes... Est-ce qu'on peut vraiment affirmer que la série favorise Rahenyra? Et les passages connus de la danse des dragons dans les romans encore moins, donc il y a fort à parier que les prochaines saisons vont être plus dûres avec ceux de Dragonstone.



Voilà, sinon, j'ai pas encore commencé la nouvelle saison.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

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