Forum de FilmDeCulte

C'est surtout le temps qui me manque. Je n'ai toujours pas vu les deux dernières heures du Parrain 2, par exemple. Donc j'hésite à chaque fois avant d'acheter des films longs que j'ai déjà vus (plusieurs fois, en plus). Là, Mme veut le découvrir, donc ça pourrait me convaincre. Mais je pense qu'elle n'aimera pas et ne verra pas la fin.

Concernant ce genre de cinéaste... C'est désespérant. On peut encore trouver des films insolents, virtuoses, personnels, des films de malades. Mais de gigantesques projets qui cumulent toutes ces caractéristiques, je n'en vois pas ces derniers temps. A la rigueur, il y a Alexandre qui tente quelque chose, mais je le trouve justement largement moins bon. J'ai revu Amadeus récemment, c'est là aussi un truc de furieux (même si cette furie passe surtout par le scénario et la musique, le film étant finalement assez calme - j'avais le souvenir d'un truc virtuose dans la mise en scène alors qu'il ne l'est pas tant que ça). Ils me manquent, ces mecs-là. Et même JFK ou Casino, qui sont pour moi deux des plus grands vestiges du genre, ne sont pas aussi poignants que la scène où Rourke perd sa femme dans L'Année du dragon.

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

La fin peut déplaire ou décevoir, mais elle est obligée d'avoir envie d'aller jusqu'au bout. C'est l'exemple type du film qui se construit entièrement autour de son dernier acte. Tu peux pas arrêter avant... Tu crèves d'envie de savoir, de comprendre, d'apercevoir Brando... c'est fascinant cette réussite, et je n'ai pas d'équivalent en tête, à bien y réfléchir.

Le seul exemple qui m'était venu sur le coup, c'était Se7en et l'envie de savoir, comprendre et apercevoir John Doe...



Caméra toujours bien placée, montage hallucinant, mais oui c'est assez sage. Amadeus est un de mes premiers amours... j'ai attendu la putain de VHS pendant 6 mois, j'allais au vidéoclub tous les jours avec mon petit billet de 100 frs.



C'est drôle, elle m'obsède cette scène, et toute leur relation d'ailleurs. Je crève d'envie d'écrire un truc de ce niveau un jour.

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I think we're gonna need a helmet.

Mon pauvre, tu ne la connais pas !... Enfin, ça peut lui plaire et la durée ne la gène pas (elle a adoré Amadeus, Les 10 commandements, Voyage au bout de l'enfer...), mais là je crains vraiment le pire.




Oui, et il y a un autre Fincher qui m'est venu à l'esprit, c'est Benjamin Button (qu'il faut que je revois avant d'être aussi définitif).




Oui, j'ai lu les messages (dont le tiens) dans le topic concerné... Je veux le revoir avant d'y apporter ma pierre.




Je te le souhaite ! Scène sublime, relation sublime, actrice magnifique (pourtant totalement à l'encontre des physiques habituels - ce qui la rend encore plus émouvante), le dialogue qui précède... Rien que le plan de Rourke, peut-être le plus célèbre du film, où il sort de chez lui le flingue à la main en pleurant et en tirant sur les assassins de sa femme... C'est sublime.

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Je viens de relire ça, et j'étais en forme sur le film.
Content.

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