Forum de FilmDeCulte

Genre t'as cru j'allais mettre le titre français pourri.

En 2006, Martin Campbell nous revenait en forme et signait le meilleur James Bond.
En 2006, William Monahan confirmait son talent avec le scénario de The Departed.
En 2006, Mel Gibson se faisait arrêter pour conduite en état d'ivresse avant de balancer des injures antisémites.

J'avais hâte de voir ce que ces trois bonhommes pouvaient faire ensemble...

A vrai dire, pas vraiment, les quelques réussites de la carrière de Campbell tiennent avant tout à Zorro et James Bond et malgré la présence de Monahan, le pitch de ce remake d'une mini-série anglaise ne m'alléchait pas réellement. Par contre, j'avais sincèrement envie de revoir Mel Gibson en tant qu'acteur, pour la première fois depuis plus de 7 ans.

Pour ça, j'ai pas trop été déçu...Gibson bénéficie ici de ce qui faisait également le seul de la performance de Bruce Willis dans 16 blocs, Sin City et Otage : on assume les rides et on abandonne le sourire en coin. A l'instar de cette autre action star des années 80, Gibson troque sa panoplie de jeune fou/mec trop sympa/icône badass pour un rôle de vieux loup, à la présence souvent muette. Un rôle de père.

Ce film c'est Father en fait.

Plus encore que dans The Patriot, Gibson est parfait en père endeuillé en quête de vengeance et si évidemment on a droit à quelques moments de règlements de compte à idéaux gibsonniens (aaah ces films qui vous donnent envie d'être pour la peine de mort...), il passe le gros du film hanté par le fantôme de sa fille (presque littéralement).
C'est dans ces scènes que le film, et l'écriture de Monahan, présentent un réel intérêt, les scènes qui s'intéressent avant toute chose aux personnages, celui de Gibson mais aussi celui de Ray Winstone (j'aurai été curieux de voir De Niro dans le rôle, comme initialement prévu...Et j'aurai été curieux de voir comment Jacques Frantz s'en serait sorti).
Ces scènes auraient mérités d'être plus nombreuses...

...parce qu'au demeurant, c'est 2h qui en paraissent plus d'enquête classique où pendant toute la première moitié (et même un peu après), t'as constamment une longueur d'avance sur le protagoniste...
Monahan nous refait même du The Departed sur le fond (comme quoi j'ai vraiment pas fantasmé ce dont je aprle dans le topic The Departed) :

Et même sur la forme, notamment la fin :

Cela dit ce qui vient juste après cette fin est pire...ridicule.

La toute fin c'est un peu l'apothéose de tous ces moments où le film frise le sirupeux (la musique qui surligne trop le drama) sans y tomber. La toute fin y tombe. Et c'est nul.

Le reste est nettement plus correct...jamais original mais pas trop désagréable à suivre, soigneusement mis en scène, excellemment bien monté, et avec quelques beaux personnages.

3/6

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En fait, j'ai vu la BA, et j'ai pensé que j'avais déjà vu ce film tant ça ressemble à l'énième film avec Gibson déjà vu et revu...

Un polar carré, à l'ancienne, dont la violence sèche et brutale ne manque pas d'impressionner le spectateur habitué à la violence édulcorée des films d'aujourd'hui ...
Mel Gibson signe ici son grand retour et est simplement parfait, tant dans les moments posés que dans les moments agités où j'ai pris plaisir à le revoir jouer son numéro de chien enragé. J'aime le cachet old-school du film : ces personnages qui ont vécu, cette mise en scène classique mais posée et réfléchie, cette intrigue dense et ambitieuse qui peut par certains aspects rappeler certains films de Sidney Lumet.
Malheureusement ce cachet s'accompagne aussi d'un rythme pépère et d'une narration mollassonne. C'est peu dire que passé la première heure, plutôt réussie, le film n'est pas tellement passionnant. On s'ennuie un peu et on peine à se sentir aux côtés de Gibson dans sa quête de vengeance et de vérité. Pire, la fin enfonce le film, avec deux scènes à la suite parfaitement ridicules, chacune dans leur domaine respectif (l'action puis le mélodrame d'une certaine manière). Dommage, ça plombe un film qui était très bien parti ... Dans l'ensemble il garde malgré tout un vrai charme.
3,5/6

J'avais quand même une question à poser à ceux (enfin, celui) qui l'ont vu ...

Non c'est bien ça. Le truc qui sert à rien.

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Pareil, mais comme j'adore Gibson dans ce type de rôle (Payback, La Rançon...), je vais y aller.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Pareil pour moi, j'y suis surtout allé pour la présence de Gibson, qui est à mon sens la vraie bonne raison de se déplacer.
En voyant le film je me suis dit que son retour comblait un vide ... Et puis c'est toujours plaisant de voir des acteurs chevronnés dans des premiers rôles badass ...
J'espère qu'il va continuer sur sa lancée du coup.

Le film m'a aussi donné l'envie de voir le director's cut de "Payback".

hum j'ai surement loupé un truc,mais

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Mec qui pose des questions sur un film méga-oubliable vu y a un an...

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je l'ai vu le we dernier

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