David Swinton a écrit:
Ya t-il moyen d'avoir une communication digne de ce nom? Sans tomber dans le mépris, ni dans la pitié. De grâce.
Ok, princesse. Mais alors, range ta susceptibilité, et je réponds point par point.
David Swinton a écrit:
Tout le monde sait à peu près ce que je voulais vraiment dire par cette ouverture maladroite (que tout le monde possède cette graine de violence, et que le chemin qui mène à l'acte violent est un processus hyper complexe et difficile à expliquer).
Pourquoi pas, seulement tu as écrit autre chose, et je me suis permis d'émettre un bémol sur ce qui semblait être pour toi une vérité de bon sens.
Citation:
Je trouve ça un peu blessant et insultant de faire face à aussi peu de jugeotte de votre part.
Mais pourquoi se blesser et se sentir insulté lorsque seuls les ARGUMENTS sont discutés, sur un SUJET précis ? Tu as fait l'erreur de le prendre personnellement. Dès lors plus aucune discussion n'est permise, car la compréhension est biaisée. Je crois être reconnu ici-bas comme un débatteur méthodique et concret, pour moi la discussion n'est jamais vaine, et pourtant en 13 années de forum j'en ai croisé des bouchés du cigare. Il m'arrive d'être sentencieux, mais je ne suis pas blessant ni provocateur pour rien. Bref, seul le sujet compte, sauf si mon interlocuteur part sur des délires de persécution...
David Swinton a écrit:
C'est ce que je me tue à dire. Je n'ai jamais eu de pulsions meurtrières non plus. Mais j'ai certainement déjà eu envie étant enfant, en pensées, de zigouiller certains de mes confrères de classes.
Mais justement, je ne suis pas d'accord, et il me semble que Mufti t'évoque son ressenti en contre-disant ce précepte... A mon sens il est plus aisé d'éprouver un jour une pulsion meurtrière contre soi-même ou un tiers, que de fantasmer - y compris en rêve, y compris dans sa jeunesse - que l'on va "zigouiller" certaines de ces camarades de classe.
David Swinton a écrit:
Exactement, c'est une question de vécu. Moi je l'ai eu cette persécution à l'école. Et c'est d'ailleurs pourquoi je suis très sensible à cette manie du rejet sur ce forum. Ça vient me chercher. Mais bon, au-delà du vécu, nous avons tous cette possibilité d'épouser le dark side. Ce n'est même pas une généralité il me semble. Il suffit de se trouver dans un contexte catalyseur.
Pardonne-moi, mais sur le forum, et contrairement à une classe d'école, le costume de victime n'appartient qu'à celui qui est prompt à l'endosser. Et il faut savoir accepter l'idée toute simple que ceux qui te contredisent sur un point de ton argumentation ne te remettent pas en question, toi, dans la totalité de ton existence ou de ta légitimité à évoquer un sujet. Donc, relax.
David Swinton a écrit:
Ai-je dit que mon rêve le plus fou était de massacrer tout le monde dans un lycée? Jamais de la vie. Cette idée ne m'a jamais obsédé. Elle m'a seulement traversé vaguement l'esprit dans un moment de colère. Hyper banal il me semble. C'est pas la fin du monde. C'est toi qui fantasme mec.
Mais justement encore, je t'ai juste répondu que moi, par exemple, ça ne m'avait JAMAIS traversé l'esprit. Or il suffisait d'une personne, d'un seul cas (le mien en l'occurrence) pour contredire ton ouverture d'argumentaire, qui elle englobait tout le monde. Ta réaction ? Ne pas me croire... en te basant sur la nature humaine, violente par essence... en te basant sur ton parcours personnel et ton expérience de l'enfance et de la scolarité... en te basant sur mon avatar et mon pré-supposé culte pour
Taxi Driver et surtout le personnage qui est un mass murderer... bref. Tu n'avais qu'à me croire et tempérer ta première allégation, et hop tout allait bien.
Citation:
Ai-je dis que j'ai pris mon pied devant la scène du massacre à la toute fin? Je l'ai trouvé horrible cette scène. Ça m'a renvoyé à la gueule la réalité d'un tel acte. Ce n'est rien à côté d'une simple pensée vague (ce que j'exprime maladroitement en ouverture de mon texte).
Je n'ai pas pensé un seul instant que tu y avais pris ton pied, et je pense d'ailleurs que personne ne peut prendre son pied en voyant
Elephant (un pied autre qu'esthétique et narratif, s'entend). Ce pourquoi j'écrivais que le film ne s'offre pas comme une catharsis au spectateur, tout comme l'action même de dézinguer tout le monde dans une école a des faux-semblants de catharsis pour ceux qui se laissent aller à commettre ces actes, car en réalité ils ne font que plonger dans l'inéluctable de leur propre mort.
Citation:
C'est ta vision de la chose. Tu généralises. Car il est impossible de vraiment expliquer et intellectualiser une telle chose. Ce que tu as la prétention de faire, en te réclamant comme plus profond et complexe que moi. J'ai eu quand même le mérite, en ouverture, de ne pas aller plus loin que ce constat "nous avons tous cette capacité auto-destructrice au fond de nous" (ce qui est une évidence). Tu devrais poser des questions plutôt que de donner de soi-disant réponses péremptoires.
Tu es tellement peu enclin à m'accorder un quelconque crédit ou mérite à la discussion, que tu te refermes sur tous mes arguments avant même qu'ils t'atteignent. Pourtant je ne généralise pas et je n'apporte pas de réponse. Je me contente de poser les bases d'un raisonnement qui pose plus de questions que tu n'en poses avec ton précepte de "
on a tous un jour fantasmé de faire un massacre à l'école", et je décortique un processus bien connu et analysé maintes fois en psychopathologie et en criminologie. Ce n'est ni prétentieux ni complexe, c'est éclairant et plutôt simple.
Citation:
Ce doit être hyper éclairant à lire. Je demande à voir docteur.
Mon scénario ? Ce n'est pas pour toi, je me suis appliqué à le rendre cohérent, en partant de préceptes fondateurs loin de tout cliché ou généralité facile. Tu trouverais ça prétentieux, voire DANGEREUX !!!
Citation:
Toi aussi tu prends tout ça très au sérieux. Mon texte d'abord, que je considère assez innofensif.
Tiquer sur un point d'argumentation est se prendre trop au sérieux ? Tu vas adorer le forum, we're so serious...
Je l'ai fait avec légèreté, mais tu l'as mal pris parce que tu as pensé que je me foutais de ta gueule. Alors j'ai argumenté, mais tu l'as mal pris parce que tu me trouvais alors prétentieux et mesquin... c'est le principe de la paranoïa. Peu importe la méthode d'approche, elle ne sied jamais à celui qui se sent attaqué...
Citation:
Et je te remercie de croire que je n'ai pas les capacités de penser par moi-même.
J'ai fait trois propositions, en les articulant d'un "ou" et non d'un "et". Tu as opté seul pour la plus blessante des trois...
Citation:
Tu vois, entre une pensée très vague de massacre qui peut traverser l'esprit, et ton attitude très concrètement malsaine sur ce forum, je dirais que la deuxième est la pire, la plus dangeureuse.
J'aime l'exagération totale de cette dernière phrase.