Forum de FilmDeCulte

c’était projeté au brady dans le cadre d’un ciné-club consacré aux films avec des pop stars.
c’était quasiment complet, blindé de gays et de filles.
et c’était vraiment très chouette.

à la fin du film, l’organisateur a fait une petite présentation très marrante, notamment sur l’accueil du film. d’un côté, les critiques assassines (avec notamment télérama qui le comparait défavorablement à… tournée, de mathieu amalric) et de l’autre les célébrations de ce « queer and camp classic » par les gens à qui c’est plus précisément destiné.

et je l’avais vu (trois fois) (émoji rouge) à l’époque, mais à le revoir c’est vraiment ce que c’est : un camp classic. c’est moulin rouge x showgirls x melrose place. c’est ludicrous d’un bout à l’autre, fermement situé dans un movie-verse de riche homme gay doté d’un mauvais goût lasvegasien.

avec, c’est fondamental, xtina et cher.
xtina c’est un peu une tragédie. je le pensais à l’époque et je le pense aujourd’hui : c’était une pop star de légende in the making. mais burlesque arrive 6 mois après bionic, un flop iconique et légendaire qui a marqué au fer rouge tout une génération de gays fans de pop. un super album, pris au milieu de stan wars dantesques sur les forums et les réseaux. une guerre acharnée entre les fans de xtina et ceux de gaga - accusée de conditionner ses interviews radios au fait que la radio ne diffuse pas le single de bionic. et un flop monstrueux, le premier accident industriel de cette génération là. et le film arrive après ça, il la capture à son peak - la musique est très chouette, ses performances sont spectaculaires, elle est ultra charismatique - mais pas assez pour sauver sa carrière, depuis dans les limbes. c’est son dernier vrai gros projet bien financé, après le flop de bionic elle a du annuler la tournée prévue qui devait avoir un acte reproduisant toutes les performances du film…
et cher, cette légende absolue, iconique et magique, qui avait à l’époque l’âge de madonna aujourd’hui. ses 2 perfs sont trop bien, elle est authentiquement bonne actrice, et elle qui sa caractérise depuis 30 ans par sa flemmite aigue c’est aussi un de ses derniers projets « propres ».

et rien que le fait que ce soit réalisé (pour 55m de budget !) par le frère de la chorégraphe des pussycat dolls, qui n'avait jamais rien réalisé avant et plus rien d'autre après - mais qui se trouvait être marié à un top executive de sony, je trouve ça génial.

de coup tout ça est objectivement totalement ridicule mais la salle était pleine, les gens riaient, ont applaudi après une performance, il y a une comédie musicale tirée du film à londres cet été - c’est un film de niche vraiment mais quand on a le cerveau assez dégénéré pour le brancher sur la même fréquence que le film c’est un bonbon.

FingersCrossed c'est notre nouveau Blissfully en fait.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

huhuhu

J'ai vu les 20 premières minutes de ce truc il y a quelques semaines.
Au niveau réalisation, lumière et montage, on est proche du (mauvais) film amateur. Une vraie purge.

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Netflix les gars, Netflix.