Forum de FilmDeCulte

Ca dépend des films en fait.
Dans les terminator 1 et 2, les retour vers le futur, ça ne me gêne pas plus que ça. Parce que je ne les vois pas comme des films réalistes.

Par contre quand il s'agit d'un film d'anticipation et que c'est essentiel à l'histoire (la vision de la precog la plus fiable dans Minority Report par exemple), je vais me mettre à cogiter pendant le film ou à la revoyure et ça va me gâcher un peu le film.

C'est à cause d'Etienne Klein tout ça, dont j'ai vu plein de conférences, qui explique que le temps est immuable, non circulaire, et qu'il n'est donc pas possible de retourner dans le passé parce que le passé n'existe plus. Et moi j'adhère à cette théorie.

Dans Interstellar, le temps est vu comme une dimension spatiale, les évènements passés et futurs existent simultanément (donc le temps est déjà écrit, et alors que devient le libre-arbitre ?), on peut s'y "promener". Dans ce cas ça fonctionne, parce que cette philosophie du temps est expliquée dans le film.

mouaiiiiiiiis...

c'est marrant parce que en 2000, koepp x soderbergh ça aurait le a list package qui fait le buzz all over town, et aujourd'hui c'est ce petit film qui n'a pas fait bip. et si le fait d'avoir le vent en poupe ou non est souvent un peu random, le fait est qu'ici on voit bien que les deux ne sont pas à leur peak, on est quand même sur du petit exercice de style pas très inspiré - le scénariste et le réalisateur ont chacun leur petit concept à se mettre sous la dent mais c'est quand même très léger pour faire un film.

et donc c'est petit, au sens propre déjà : j'ai eu un peu de mal à comprendre pourquoi j'étais convoqué au cinéma pour voir ça alors que ça aurait eut sa place sur hulu, où il aurait été heureux avec ses petits camarades.
même les qualités du film sont petites : c'est sympa d'avoir cette enveloppe qui pourrait être un film d'horreur mais qui est finalement un drame familial. c'est sympa que ce ne soient pas des sims qui disent des trucs mais qu'il y ait une vague ambition de faire des vrais gens. mais ça ne va pas très loin, déjà parce que c'est quand même assez stéréotypé comme le dit muller, puis il n'y a pas de vérité humaine là-dedans. c'est vrai dans l'écriture et dans la mise en scène : la dispositif fait que plein de scènes devraient être naturelles mais font fausses, awkwards, les gens n’interagissent juste pas comme ça.
la maison, tellement américaine, tellement banale, est un lieu sympa pour un récit comme ça, mais enfin çe ne prend pas d'ampleur particulière.
puis bon, j'attendais un peu tout du long une révélation, un twist, quelque chose qui structure sérieusement l'histoire - et au final entre la fin visible qui est quand même ridicule et le twist incompréhensible, tout ça est très déceptif.

difficile de trash parce que c'est bien fait, des idées intéressantes, ça n'est pas méchant mais enfin dispensable, pas grand chose et l'incarnation du film dont on ne se souvient plus que très vaguement au bout de quelques mois.