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Trouvé ça particulièrement ringard.

Ringard dans la caracterisation excessive des personnages : épouse odieuse et dans la toute-puissance; époux émasculé (et en surpoids, histoire de); fils favori qui a la grosse tête; fille dans son monde et tellement incomprise. Le cochage de cases bien appuyées faite écriture, programmatique à l'extrême.

Ringard dans le traitement de la hantise "à leçon" ou "cathartique", c'est selon. Sorte de fantasme éventé autour d'un idéal de justice vaguement spirituelle ou je ne sais quoi, qui ne peut être déchiffré dans un premier temps que par quelqu'un qui a "le don", si possible quelqu'un en surpoids aussi (ça doit être un marqueur de sensibilité dans ce genre d'univers), et enfin par tout le monde afin de pouvoir trouver la paix et avancer.

Ringard dans la mise en scène, pourtant un dispositif propice à l'angoisse (on pensera forcément à Halloween), transformé ici en ballet solitaire qui effleure ces quignons de quoditien sursignifiants. Tout est trop bienveillant pour marquer vraiment l'aspect "voyeur", soi-disant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!